In tenebris : Le livre de Maxime Chattam

Deuxième tome terminé à l'instant. J'ai beaucoup aimé le premier tome, l'âme du mal mais j'ai encore plus aimé le second ! Tout y est plus intense, l'horreur, le suspens et les énigmes. Le premier tome, j'ai eu des doutes sur l'identité du tueur assez tôt même si l'auteur arrive quand même à nous faire douter sur plusieurs autres suspects différents au cours du récit mais dans le deuxième l'intrigue est tellement bien ficelée que toutes mes intuitions se sont révélées inexactes jusqu'à quasiment la fin du récit. Alors oui, c'est un roman assez sombre, ce texte souligne la noirceur qu'il peut exister dans la nature humaine, la morale sous-entendue par ce récit est frappante de vérité mais malgré cette atmosphère pesante, c'est un roman que je conseille vraiment pour les amateurs du genre ! Si vous ne l'avez pas encore lu, foncez. J'ai hâte de lire le troisième tome mais, avant celà, je vais faire une pause sur un autre genre afin d'encore plus apprécier le prochain de cet auteur.

J'aime le fait de faire se rencontrer Joshua, ce flic solitaire, avec Annabelle. Un duo de choc qui va tout mettre en œuvre pour démanteler cet horrible réseau. Du Grand Chattam, on y retrouve ses codes, avec une construction un peu similaire à l'âme du mal (1er volume à lire avant celui ci)

Avec ce second volet de la Trilogie du Mal, nous voici replongés dans les profondeurs noires de l'âme humaine. Le tempo est crescendo, Monsieur Chattam nous emmène là où il le souhaite. Les découvertes macabres s'enchaînent et on se dit qu'il n'y aura pas pire. Détrompez-vous ! J'ai beaucoup apprécié retrouver Joshua dans son nouveau rôle et le lien qu'il tisse avec la détective O'Donnel, que j'ai trouvée très attachante. J'ai passé un très bon moment de lecture et je me réjouis de lire le dernier tome afin de terminer cette trilogie très surprenante !

Joshua Brolin devenu détective privé suite aux évènements du premier tome, est mandaté par une famille afin qu’il retrouve leur fille Rachel. Cette disparition va le mener à New-York. En parallèle, Annabel O’Donnel détective dans un commissariat est appelée par son partenaire Jack Thayer qui lui enjoint de le rejoindre au plus vite. Une fille a été retrouvée nue, scalpée et vivante. C’est une découverte macabre qui va réunir Annabel et Joshua Brolin, qui est toujours à la recherche de Rachel mais qui grâce à son expérience va aider la détective dans l’ombre. L’aiguiller ! et mettre un terme à cette barbarie. Ce fût un réel plaisir de retrouver Joshua Brolin, après sa triste histoire dans « l’âme du mal », malgré ses blessures intérieures, il reste passionné par son métier. Il a besoin de retrouver les personnes pour se sentir bien, surtout après avoir côtoyé l’esprit des tueurs. Mais cette affaire ci va le plonger dans l’abîme des ténèbres. J’ai apprécié la rencontre entre Annabel et Joshua. D’emblée, elle l’apprécie et lui fait rapidement confiance. Elle sait qu’avec lui, elle ne risque rien. A eux deux, ils forment un joli duo que j’aurais plaisir à revoir. Tous deux sont brisés par la vie. En effet, nous apprenons assez vite qu’Annabel est mariée et que son mari a disparu sans laisser de trace. D’où son obsession de rechercher les personnes disparues. Ce côté obsessionnel, fragile tout en voulant rester forte, la rend attachante. Cette enquête que nos héros vont mener tour à tour ensemble ou séparément va les marquer un peu plus. C’est leur amitié naissante qui va les aider à tenir. Encore une fois, Maxime Chattam m’a bluffé avec ce roman. Je me demande d’où lui vient cette inspiration pour écrire un thriller glauque. mais il n’en reste pas moins que j’adore car je suis fascinée par le côté sombre de l’esprit humain. Et à chaque fois, je ne suis pas déçue ! On plonge un peu plus dans la folie humaine. Découvrir jusqu’à quel point l’homme peut aller sans forcément comprendre pourquoi. Mais il y a toujours un élément déclencheur. Chaque fin de chapitre apporte son lot de suspense, attisant ma curiosité, me coupant la respiration durant les temps forts où nos personnages sont livrés à eux-mêmes avec ce danger omniprésent. Et une fois la dernière page tournée, je respire à nouveau, jusqu’à son prochain livre. Attention, je le déconseille aux âmes sensibles.