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1793
Rémi Cassaigne (traduit par)
Date de parution : 04/04/2019
Éditeurs :
Sonatine

1793

Rémi Cassaigne (traduit par)
Date de parution : 04/04/2019
Un roman phénomène qui renouvelle le roman historique et le thriller nordique.
 
1793. Le vent de la Révolution française souffle sur les monarchies du nord. Un an après la mort du roi Gustav III de Suède, la tension est palpable dans tout... 1793. Le vent de la Révolution française souffle sur les monarchies du nord. Un an après la mort du roi Gustav III de Suède, la tension est palpable dans tout le pays. Rumeurs de conspirations, paranoïa, le pays est en effervescence. C’est dans cette atmosphère irrespirable que  Jean Michael Cardell,... 1793. Le vent de la Révolution française souffle sur les monarchies du nord. Un an après la mort du roi Gustav III de Suède, la tension est palpable dans tout le pays. Rumeurs de conspirations, paranoïa, le pays est en effervescence. C’est dans cette atmosphère irrespirable que  Jean Michael Cardell, un vétéran de la guerre russo-suédoise, découvre dans un lac de Stockholm le corps mutilé d’un inconnu. L’enquête est confiée à Cecil Winge, un homme de loi tuberculeux. Celui-ci va bientôt devoir affronter le mal et la corruption qui règnent à tous les échelons de la société suédoise, pour mettre à jour une sombre et terrible réalité.
 
Puissant, noir et fiévreux, 1793 évoque les univers de James Ellroy, de Tim Willocks et d’Umberto Eco. En tête des ventes dès sa sortie en Suède, célébré par une critique dithyrambique dans plus de trente pays, c’est un coup de maître. On n’a pas fini d’en entendre parler.
 
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EAN : 9782355847417
Façonnage normé : EPUB3
Nombre de pages : 416
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782355847417
Façonnage normé : EPUB3
Nombre de pages : 416
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ils en parlent

« Un véritable tour de force littéraire. »
Verdens Gang, Norvège

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • adda33 07/04/2024
    Très bon thriller historique dont l'intrigue se déroule sur l'année 1793 à Stockholm. Suite à la découverte d'un corps mutilé, une enquête est menée par un homme de loi tuberculeux associé à un vétéran, ces deux personnages sont remarquables. Les trois premières parties du livre apportent des éclairages différents pour un final époustouflant. Et que dire de l'atmosphère, des descriptions précises, du travail de recherche sur la société de l'époque, cela donne un roman riche et dense comme je les aime. Très belle découverte !
  • Danibile 31/03/2024
    Les avis étant partagés sur 1793, trouvé dans une bourse aux livres, il a traîné dans ma PAL Ma chère et tendre a tenté et a laissé tomber avant la fin de la 1ère partie : bof, trop sombre, mais ça va te plaire. Spoiler : je viens de commander 1794 et 1795 d'occase Description sans chichi d'une Suède vérolée dans tous les sens du terme, de la paronoïa des puissants et de ses conséquences sur la société La division en 4 parties est subtile et met à nu les (z)héros Belle traduction, intrigue pas si manichéenne qu'on le croit. Un bon roman noir Moralité : Si tu t'assieds à une table et qu'au bout d'une demi-heure t'as pas repéré le pigeon, c'est que le pigeon : c'est toi...
  • pencrannais 16/12/2023
    Un roman historique coup de poing. Une intrigue chorale sur quatre personnages. Un polar crasseux, poisseux et violent. Une plongée en apnée dans les tréfonds de l’âme humaine et des cloaques de la Stockholm de 1793. Niklas Natt Och Dag, l’auteur, a découpé son livre en quatre parties s’étalant sur l’année 1793. Mais tout ne se déroule pas dans l’ordre et chaque partie se focalise sur un personnage. Cela paraît déstabilisant, surtout entre la première et la deuxième, mais ce puzzle est plutôt réussi et tout s’emboîte parfaitement dans la dernière et quatrième partie qui fait, en vérité, suite à la première. On est d’abord dans un polar historique très classique. Un cadavre découvert dans le lac Fatburen à Stockholm, capitale du royaume de Suède. Cardell, vétéran de la guerre russo-suédoise et qui a découvert le corps, fait équipe avec Winge, policier juriste. Cette première partie met surtout en place les deux personnages et la recherche de l’identité du cadavre. Mais on est déjà dans du sordide et du glauque. Le corps est mutilé d’atroces façons, plus de bras, ni de jambe, ni d’yeux, ni de langue. Et on lui aurait enlevé ces membres au fur et à mesure de son vivant. Les deux enquêteurs sont des cabossés de la vie. Le vétéran a perdu un bras à la guerre et a sombré dans l’alcoolisme, le juriste est phtisique, séparé de sa femme adultère et proche de la mort. Niveau noirceur, on est servi. Mais, ce n’est qu’un début. Alors que l’enquête avance très lentement. L’auteur, dans la deuxième partie nous plante là et revient plusieurs mois en arrière nous présenter un nouveau personnage qui n’a, semble-t-il, aucun rapport ni avec la victime, ni avec l’enquête. Et on plonge encore un peu plus dans l’enfer de la vie suédoise en cette fin de XVIIIe siècle. On y côtoie l’indicible et l’inhumain. Et on finit par faire le lien avec la première partie. Mais on remonte encore de quelques mois et on plonge encore plus profond, avec un troisième personnage, une femme à la volonté de fer mais que peut-elle face au rouleau compresseur social ? On y découvre avec horreur et stupéfaction ces filatures suédoises où les ouvrières sont des prisonnières totalement soumises à l’arbitraire de leurs geôliers masculins. La dernière partie reprend l’enquête où on l’avait laissé mais on sait maintenant, nous lecteurs, beaucoup plus de choses que les enquêteurs. Toutefois, on ne sait pas tout. Et les pièces du puzzle machiavélique se reconstituent devant nos yeux de lecteurs avides de sensations fortes. On ne ressort pas totalement indemne d’une telle lecture. Le style au rasoir de l’auteur, son absence de pathos, mais sa description clinique des malheurs, des horreurs, des violences parfois insoutenables (âmes sensibles ,abstenez-vous!) laissent des traces. En même temps, l’écriture est vive et dynamique et les chapitres courts permettent de reprendre sa respiration et d’aller de l’avant comme dans une chute sans fin. On est aspiré par les malheurs de ces personnages et on veut comprendre où est le lien et où tout cela nous mène. Cette lecture est donc addictive mais très éprouvante. Très bien construite, très bien documentée, mais d’une noirceur rarement lue auparavant.Un roman historique coup de poing. Une intrigue chorale sur quatre personnages. Un polar crasseux, poisseux et violent. Une plongée en apnée dans les tréfonds de l’âme humaine et des cloaques de la Stockholm de 1793. Niklas Natt Och Dag, l’auteur, a découpé son livre en quatre parties s’étalant sur l’année 1793. Mais tout ne se déroule pas dans l’ordre et chaque partie se focalise sur un personnage. Cela paraît déstabilisant, surtout entre la première et la deuxième, mais ce puzzle est plutôt réussi et tout s’emboîte parfaitement dans la dernière et quatrième partie qui fait, en vérité, suite à la première. On est d’abord dans un polar historique très classique. Un cadavre découvert dans le lac Fatburen à Stockholm, capitale du royaume de Suède. Cardell, vétéran de la guerre russo-suédoise et qui a découvert le corps, fait équipe avec Winge, policier juriste. Cette première partie met surtout en place les deux personnages et la recherche de l’identité du cadavre. Mais on est déjà dans du sordide et du glauque. Le corps est mutilé d’atroces façons, plus de bras, ni de jambe, ni d’yeux, ni de langue. Et on lui aurait enlevé ces membres au fur et à mesure de...
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  • Mozart62 15/12/2023
    J’ai rarement lu un roman policier aussi bien construit, documenté et entraînant le lecteur dans une lecture passionnante. Habituellement les livres historiques portent un poids de référence pénible à lire mais la, tout s’enchaîne avec un style (donc une traduction) excellent. Bravo
  • amichon 07/11/2023
    Ca y est, je viens de terminer le polar historique 1793. C'est sans nul doute un livre réussi, d'autant plus impressionant que c'est un premier roman. Tout a déjà été dit : construction brillante, sujet original, personnages nombreux et ayant de l'épaisseur, style impeccable, intrigue fine et bien menée, arrière-plan historique riche et détaillé, chapeau l'auteur débutant ! Sentez-vous cependant venir les mais ? Un gros mais : la cruauté ostentatoire du crime ne me paraît ni nécessaire à l'intrigue, ni vraisemblable. Toute cette partie révulsante, décrite avec force détails, me semble inutilement voyeuriste, particulièrement dans l'usage sexuel de l'homme-tronc. Je l'avoue, j'ai sauté ces pages, et le livre s'en porte fort bien. Un petit mais maintenant : dans sa postface, l'auteur détaille complaisament les nombreuses recherches historiques qu'il a menées. Il y en une qu'il a un peu bâclée, c'est sur la période du début du tribunal révolutionnaire. Sa description de Paris à cette époque est directement issue de la légende noire (et bidon) concoctée par les historiens contre-révolutionnaires comme De Maistre, Bonald, Thiers et consort. Les archives du tribunal révolutionnaire ont été conservées. En 1793, environ 1800 procès avec une majorité de relaxes, et une minorité de condamnations à mort (moins de 700) en 9 mois (dont une majorité de roturiers et moins de 20 % d'aristo ! ) On est loin des fleuves de sang décrits dans le livre. Sans parler de la manière de décrire le peuple de Paris, artisans, commerçants, ouvriers, bourgeois, juste un tourbe de brutes assoiffées de sang, pffff.... Si on cherche un fleuve de sang dans Paris, mieux vaut prendre la répression de la commune de Paris par Adolphe Thiers : la semaine sanglante (4000 civils massacrés dans Paris en une seule semaine ) et près de 20 000 exécutions dans les semaines qui ont suivi. Bon, d'accord, on est dans un roman historique plutôt gore, l'auteur fait ce qui lui chante dans son monde. Mais il y a un tel parti-pris de réalisme historique, par exemple dans la description de la filature de Langholmen, qu'on regrette le tissu de clichés réactionnaires qui sert d'arrière-plan aux scènes parisiennes.Ca y est, je viens de terminer le polar historique 1793. C'est sans nul doute un livre réussi, d'autant plus impressionant que c'est un premier roman. Tout a déjà été dit : construction brillante, sujet original, personnages nombreux et ayant de l'épaisseur, style impeccable, intrigue fine et bien menée, arrière-plan historique riche et détaillé, chapeau l'auteur débutant ! Sentez-vous cependant venir les mais ? Un gros mais : la cruauté ostentatoire du crime ne me paraît ni nécessaire à l'intrigue, ni vraisemblable. Toute cette partie révulsante, décrite avec force détails, me semble inutilement voyeuriste, particulièrement dans l'usage sexuel de l'homme-tronc. Je l'avoue, j'ai sauté ces pages, et le livre s'en porte fort bien. Un petit mais maintenant : dans sa postface, l'auteur détaille complaisament les nombreuses recherches historiques qu'il a menées. Il y en une qu'il a un peu bâclée, c'est sur la période du début du tribunal révolutionnaire. Sa description de Paris à cette époque est directement issue de la légende noire (et bidon) concoctée par les historiens contre-révolutionnaires comme De Maistre, Bonald, Thiers et consort. Les archives du tribunal révolutionnaire ont été conservées. En 1793, environ 1800 procès avec une majorité de relaxes, et une minorité de condamnations à...
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