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Fais de moi la colère
Date de parution : 30/08/2018
Éditeurs :
Les Escales

Fais de moi la colère

Date de parution : 30/08/2018
Sur les bords du lac Leman, la jeune Ismaëlle va se lancer dans une pêche extraordinaire. Quel est ce nouveau Léviathan qui hante les profondeurs du lac ? Un récit puissant et halluciné sur le désir sous toutes ses formes.
Le jour où son père, pêcheur de longue date, se noie, Ismaëlle se retrouve seule. Seule, vertigineusement, avec pour legs un métier d’homme et une chair de jeune fille.
Mais très...
Le jour où son père, pêcheur de longue date, se noie, Ismaëlle se retrouve seule. Seule, vertigineusement, avec pour legs un métier d’homme et une chair de jeune fille.
Mais très vite, sur le lac franco-suisse, d’autres corps se mettent à flotter. Des morts nus, anonymes, par dizaines, par centaines, venus...
Le jour où son père, pêcheur de longue date, se noie, Ismaëlle se retrouve seule. Seule, vertigineusement, avec pour legs un métier d’homme et une chair de jeune fille.
Mais très vite, sur le lac franco-suisse, d’autres corps se mettent à flotter. Des morts nus, anonymes, par dizaines, par centaines, venus d’on ne sait où — remontés des profondeurs de la fosse.
C’est en ces circonstances qu’Ismaëlle croisera Ezéchiel, fils d’un « Ogre » africain, qui a traversé les guerres du continent noir et vient sur ces rives affronter une Bête mystérieuse.

Fais de moi la colère est le récit halluciné, à deux voix, de leur rencontre, et de la partie de pêche qu’ils vont mener — échos lointains de Moby Dick. Une partie de pêche où le désir, la convoitise,
le blanchiment, les génocides, sont autant de Léviathans. Mais où la joie, comme les larmes, pourra gonfler les ventres.

« Il est fort probable que ce roman sera l'un des meilleurs – peut-être même le meilleur – ouvrages de cette rentrée littéraire. D'une puissance, d'une sensualité, d'une poésie éblouissante. Lisez-le, pour vous, pour les autres. » Cécile Coulon - Prix des libraires 2017 pour Trois Saisons d'orage
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EAN : 9782365694056
Façonnage normé : EPUB3
DRM : DRM Adobe
EAN : 9782365694056
Façonnage normé : EPUB3
DRM : DRM Adobe

Ils en parlent

« Suspendu aux flots du lac Léman, tour à tour calme puis tempétueux, ce texte est une petite pépite. Échos à Moby Dick mais aussi à Murakami, ce roman est à découvrir car il est tout simplement différent. »
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« Il est fort probable que ce roman sera l'un des meilleurs – peut-être même le meilleur – ouvrages de cette rentrée littéraire. D'une puissance, d'une sensualité, d'une poésie éblouissante. Lisez-le, pour vous, pour les autres. »
Cécile Coulon - Prix des libraires 2017 pour Trois Saisons d'orage

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • jocelynev 17/10/2020
    Portée, emportée par la rapidité de ce livre qui raconte, chante une quête d'identité particulière : avant de devenir mère. Comment au plus profond de ses tripes une femme qui perd successivement ses deux parents découvre sa sexualité et choisit le père de son enfant dans une ambiance maritime mortifère qui évoque le Moby Dick de Melville. Une écriture rapide et poétique. Un bon moment de lecture.
  • LisaSoto 16/04/2019
    Que dire de ce livre? Que dire de ces jeunes gens, des adolescents encore mais qui en ont déjà tellement vu? Il y a Ismaëlle qui vient de perdre son père. Ismaëlle qui se retrouve orpheline du jour au lendemain parce que sa mère est morte en la mettant au monde. Ismaëlle qui grandit, du jour au lendemain. Qui reprend le métier de son père jusqu’au jour où des corps viennent flotter sur le lac Léman. Il y en a tant que des gens sont payés pour aller les repêcher. C’est là qu’arrive Ezéchiel. En même temps que les corps. Ezéchiel, fils d’un dictateur africain qui, du haut de ses 19 ans, a déjà vu plus de sang que nous n’en verrons jamais. Fais de moi la colère est l’histoire de leur rencontre. Mais avant elle, c’est l’éveil à la vie d’Ismaëlle. Ismaëlle devenue femme. Qui découvre son corps, le désir, le sexe. Ismaëlle qui tombe amoureuse de ce Nègre comme les gens l’appellent ici. Il parle. Elle l’écoute. Il lui parle du monstre tapi au milieu du lac, là où il est le plus profond. Il lui parle et lui explique comme il voit les hommes. Leur cupidité, leur avidité. Leur besoin de posséder. De prendre. Sans rien donner. Il pense que cela n’existe pas. Il se trompe. Ismaëlle lui apprend. Et leur amour est beau. Leurs mots sont beaux. À côté de leur rencontre, il y a la pêche qu’ils vont faire, tuer la bête qui fait remonter les corps, la vie des habitants des rives du lac… J’ai beaucoup aimé Ismaëlle et Ezéchiel. Leur relation. C’était fort et beau. La vie des gens alentour m’a moins attirée. Les morts, la bête sont importants pour l’histoire, pour ce qui se passe entre nos deux « héros » mais ne m’ont pas passionnée. En tout cas, j’ai aimé la plume de Vincent Villeminot. Ses phrases courtes, ses mots percutants. Ce « tu » omniprésent. Fort. C’est cela que j’ai le plus aimé avec Ismaëlle et Ezéchiel. Ce fut une très bonne lecture même si ce n’est pas un coup de cœur. Je pense que j’en attendais beaucoup plus ou beaucoup trop.Que dire de ce livre? Que dire de ces jeunes gens, des adolescents encore mais qui en ont déjà tellement vu? Il y a Ismaëlle qui vient de perdre son père. Ismaëlle qui se retrouve orpheline du jour au lendemain parce que sa mère est morte en la mettant au monde. Ismaëlle qui grandit, du jour au lendemain. Qui reprend le métier de son père jusqu’au jour où des corps viennent flotter sur le lac Léman. Il y en a tant que des gens sont payés pour aller les repêcher. C’est là qu’arrive Ezéchiel. En même temps que les corps. Ezéchiel, fils d’un dictateur africain qui, du haut de ses 19 ans, a déjà vu plus de sang que nous n’en verrons jamais. Fais de moi la colère est l’histoire de leur rencontre. Mais avant elle, c’est l’éveil à la vie d’Ismaëlle. Ismaëlle devenue femme. Qui découvre son corps, le désir, le sexe. Ismaëlle qui tombe amoureuse de ce Nègre comme les gens l’appellent ici. Il parle. Elle l’écoute. Il lui parle du monstre tapi au milieu du lac, là où il est le plus profond. Il lui parle et lui explique comme il voit les hommes. Leur cupidité, leur avidité. Leur besoin de posséder. De prendre....
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  • martinemagnin 24/01/2019
    GUERNICA Je n’ai pas dégusté ce texte, j’ai plutôt dégustée sous cet afflux d’images hallucinées et oniriques. C’est le règne de la démesure qui met en face à face une jeune fille vierge et rebelle, et le fils d’un ogre venu d’on ne sait où du sud africain, un héros grec nouvelle formule, un géant titanesque, un croisé d’une foi incertaine auto-proclamé. Ezéchiel déclare un défi au maléfice avec les mêmes armes que lui, un projet cruel aussi aberrant qu’émouvant. Il est sûr que je n’ai jamais eu l’impression de lire un primo-roman, car la plume est aguerrie par dix ans d’écriture pour la jeunesse, et de préparation de ce texte lui-même. Le phrasé est élaboré et bien scandé. Le personnage de la jeune fille amoureuse, vierge et illuminée n’est pas fait pour convaincre, pas plus que le débordement infini de cadavres qui vient troubler la peau lisse et bien pensante du Lac Léman. Ce texte n’est pas fait pour être cru, ni aimé, l’auteur-dramaturge-poète ne se retourne pas derrière lui pour voir si les auteurs sont en là, convaincus où déjà partis. Vincent Villeminot trace sa route folle sans besoin de personne, hanté par ce défi, tout à sa quête impossible d’un nettoyage par le sang des usages politiques ou économiques contestables vieux de plusieurs siècles ! C’est la guerre vaine contre une humanité sans scrupule, une épreuve entre le feu et l’acier, la bête immonde et l’homme ogre. Non, je n’ai pas aimé ce livre, car il n’est pas aimable, mais il est fort, original, cruel, et c’est de la littérature féroce, pas un conte mièvre, un voyage au pays des légendes, des héros, des géants, des ogres, des petits personnages à écraser, pas une lecture pour enfants le soir non plus. Disons que j’aime trouver ce genre de texte parfois sur mon chemin, deux fois par an, peut-être, ces textes où s’affrontent la nature humaine, et les éléments démesurés, l’océan, le vent, le feu, la mort. Tout comme je n’aimerais pas couvrir les murs de ma maison des peintures de Guernica! GUERNICA Je n’ai pas dégusté ce texte, j’ai plutôt dégustée sous cet afflux d’images hallucinées et oniriques. C’est le règne de la démesure qui met en face à face une jeune fille vierge et rebelle, et le fils d’un ogre venu d’on ne sait où du sud africain, un héros grec nouvelle formule, un géant titanesque, un croisé d’une foi incertaine auto-proclamé. Ezéchiel déclare un défi au maléfice avec les mêmes armes que lui, un projet cruel aussi aberrant qu’émouvant. Il est sûr que je n’ai jamais eu l’impression de lire un primo-roman, car la plume est aguerrie par dix ans d’écriture pour la jeunesse, et de préparation de ce texte lui-même. Le phrasé est élaboré et bien scandé. Le personnage de la jeune fille amoureuse, vierge et illuminée n’est pas fait pour convaincre, pas plus que le débordement infini de cadavres qui vient troubler la peau lisse et bien pensante du Lac Léman. Ce texte n’est pas fait pour être cru, ni aimé, l’auteur-dramaturge-poète ne se retourne pas derrière lui pour voir si les auteurs sont en là, convaincus où déjà partis. Vincent Villeminot trace sa route folle sans besoin de personne, hanté par ce défi, tout à sa...
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  • AMR_La_Pirate 18/12/2018
    Ma onzième lecture dans le cadre de la sélection rentrée littéraire 2018 des 68 premières Fois : Fais de moi la colère de Vincent Villeminot… Au moment où j’écris ces lignes, le livre n’est plus en ma possession et je ne peux donc plus m’y référer. C’est exceptionnel dans ma posture de chroniqueuse ; je l’ai lu rapidement et je l’ai déposé lors de la soirée de clôture des 68 pour qu’il aille vers son (sa) prochain(e) lecteur(trice) ; il me reste quelques notes griffonnées à la hâte que j’essaie de mettre en forme… De plus, c’est un livre qui mérite réflexion… Un titre curieux ! Il existe des expressions pour dire « se faire une joie de… », « se faire un plaisir de… », « se faire une montagne de… », se faire telle ou telle idée de quelqu’un ou quelque chose… Je n’ai jamais entendu ou lu « se faire une colère de… ». De plus, la construction m’interroge car elle n’est pas pronominale : « faire de » annonce plutôt un changement, une transformation, une métamorphose ou encore une conversion… Ce titre va me hanter pendant toute ma lecture et encore maintenant… Que va-t-il faire de moi ? Une vision insolite du lac Léman et des personnages atypiques : une jeune orpheline qui fait un dur métier d’homme, reprenant le bateau de pêche de son père et un fils de dictateur africain, venu combattre une bête des profondeurs. Face à eux, une bête immonde, allégorie de la richesse matérielle et de l’avidité, personnifie le Veau d’Or des temps moderne… Un style particulier, poétique, épique… Les héros ont des allures légendaires, guerrières et prédestinées… Le récit entrecroise les parcours, les points de vue et les actions d’éclats sur un fond exalté et hallucinatoire où la mémoire collective rejoint les ressentis individuels, où le sentiment religieux est omniprésent… Le langage est soutenu, richement référencé, de la Bible au Coran, de la Genèse à l’Apocalypse, de Chrysostome à Apollinaire, avec toujours Melville et Moby Dick en filigrane… Parmi les thèmes qui m’ont le plus frappée, je retiendrai la place du corps et de la nudité et leur rapport avec le désir. Certains passages dégagent une sensualité, à fleur de peau et de chair, à la fois pudique et sans tabou qui prend aux tripes et au cœur. J’ai également retrouvé des thématiques connues avec la part faite à l’esclavage, à la colonisation, aux génocides africains et à une certaine forme de négritude. La posture mystique m’a touchée avec une magnifique prière païenne qui donne tout son sens à l’injonction « fais de moi la colère » et une vaste problématique autour de la procréation et de la naissance dans ce que ces mots contiennent de joie, de promesse et d’espérance. Les deux personnages principaux, Ismaëlle et Ézéchiel, sont riches de toute une symbolique à la fois religieuse et littéraire… L’auteur est surtout connu par ses romans pour la jeunesse. Il signe ici un premier roman qui a nécessité dix années d’écriture ; je l’ai lu en deux jours… Un rapport inversement proportionnel qui me bouleverse ! Ce roman est particulièrement dense ; il mérite lecture et relecture. Personnellement, il me hante. Ma onzième lecture dans le cadre de la sélection rentrée littéraire 2018 des 68 premières Fois : Fais de moi la colère de Vincent Villeminot… Au moment où j’écris ces lignes, le livre n’est plus en ma possession et je ne peux donc plus m’y référer. C’est exceptionnel dans ma posture de chroniqueuse ; je l’ai lu rapidement et je l’ai déposé lors de la soirée de clôture des 68 pour qu’il aille vers son (sa) prochain(e) lecteur(trice) ; il me reste quelques notes griffonnées à la hâte que j’essaie de mettre en forme… De plus, c’est un livre qui mérite réflexion… Un titre curieux ! Il existe des expressions pour dire « se faire une joie de… », « se faire un plaisir de… », « se faire une montagne de… », se faire telle ou telle idée de quelqu’un ou quelque chose… Je n’ai jamais entendu ou lu « se faire une colère de… ». De plus, la construction m’interroge car elle n’est pas pronominale : « faire de » annonce plutôt un changement, une transformation, une métamorphose ou encore une conversion… Ce titre va me hanter pendant toute ma lecture et encore maintenant… Que va-t-il faire de moi ? Une...
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  • Livres_ratures 13/12/2018
    Dans ce récit, l’auteur joue avec la langue française et c’est un régal pour le lecteur. Vincent Villeminot navigue entre vocabulaire riche, métaphores saisissantes, écriture vivante, pour donner tout son caractère au texte et aux personnages qui en deviennent captivants. Un livre qui se lit d’une traite, sans répit. Le lecteur y plonge et en sort haletant, des questions en suspens. Certains aimeront, certains détesteront, d’autres encore apprécieront le style sans pour autant comprendre toutes les nuances du texte, mais personne ne restera indifférent. C’est le pouvoir de ce roman. Dans tous les cas, on ne peut que saluer le travail de l’auteur et son audace de sortir des sentiers battus.
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