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La Saison des feux
Fabrice Pointeau (traduit par)
Date de parution : 12/04/2018
Éditeurs :
Sonatine

La Saison des feux

Fabrice Pointeau (traduit par)
Date de parution : 12/04/2018
Quand le voile des apparences ne peut être déchiré, il faut parfois y mettre le feu.
À Shaker Heights, banlieue riche et tranquille de Cleveland, tout est soigneusement planifié pour le bonheur des résidents. Rien ne dépasse, rien ne déborde, à l’image de l’existence parfaitement réglée... À Shaker Heights, banlieue riche et tranquille de Cleveland, tout est soigneusement planifié pour le bonheur des résidents. Rien ne dépasse, rien ne déborde, à l’image de l’existence parfaitement réglée d’Elena Richardson, femme au foyer exemplaire.
Lorsque Mia Warren, une mère célibataire et bohème, vient s’installer dans cette bulle idyllique avec...
À Shaker Heights, banlieue riche et tranquille de Cleveland, tout est soigneusement planifié pour le bonheur des résidents. Rien ne dépasse, rien ne déborde, à l’image de l’existence parfaitement réglée d’Elena Richardson, femme au foyer exemplaire.
Lorsque Mia Warren, une mère célibataire et bohème, vient s’installer dans cette bulle idyllique avec sa fille Pearl, les relations avec la famille Richardson sont d’abord chaleureuses. Mais peu à peu, leur présence commence à mettre en péril l’entente qui règne entre les voisins. Et la tension monte dangereusement à Shaker Heights.
 
Après Tout ce qu’on ne s’est jamais dit (Sonatine Éditions, 2016), Celeste Ng confirme avec ce deuxième roman son talent exceptionnel. Rarement le feu qui couve sous la surface policée des riches banlieues américaines aura été montré avec tant d’acuité. Cette comédie de mœurs, qui n’est pas sans rappeler l’univers de Laura Kasischke, se lit comme un thriller. Avec cette galerie de portraits de femmes plus poignants les uns que les autres, c’est aussi l’occasion pour l’auteur d’un constat d’une justesse étonnante sur les rapports sociaux et familiaux aujourd’hui.
 
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EAN : 9782355846823
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782355846823
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ils en parlent

« Le charme envoûtant de ce roman nait de sa capacité à faire peser sur tous ses personnages sans exception – et au passage la plupart de ses lecteurs – la responsabilité d’un mensonge un peu naïf : celui de l’Amérique post-raciale. Qui propage l’incendie ? On lit page après page pour trouver la réponse, tout en pressentant que c’est peut-être nous qui avons les mains pleines de cendres. » –– New York Times
 
New York Times

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • MaarTo 02/02/2024
    Voilà un roman agréable à lire ! Qui aurait cru à la lecture du résumé que l'auteure nous amènerait à nous interroger de la sorte sur la maternité ? En tant que mère adoptive, l'histoire m'a pris aux tripes… L'écriture est fluide, on se laisse emmener sereinement dans une banlieue américaine. L'auteure introduit subtilement ses personnages, chacun est attachant à sa manière, chacun a son mode de raisonnement et ses avis. Des avis qui parfois s'opposent… Les sujets sont amenés avec beaucoup d'intelligence et de sensibilité. On sait dès les premières pages que l'histoire se termine par un drame, mais on l'oublie rapidement et on se laisse happer par l'adoption de May Line Mirabelle et par l'histoire de la mystérieuse Mia ! Comptez sur moi pour chercher à Celeste NG sur les rayonnages lors de mon prochain passage chez le libraire ;) !
  • Givry 06/01/2023
    La première partie de ce roman commence par déstabiliser le lecteur : trois enfants regardent leur maison se consumer sans en souffrir apparemment, la petite dernière a disparu, ils s'en moquent. Les parents arrivent ensuite. Puis le roman reprend les faits précédents et ce retour arrière à la « normalité » est déroutant car tout du long on se demande comment il est possible d'en arriver là, à cet incendie. A cette histoire se greffe une autre histoire, celle d'une mère et de sa fille qui changent de lieu de vie dès que la mère a terminé son projet artistique de photographie. Ce mode de vie intrigue plus le lecteur que ceux que cette famille côtoie. A cette histoire s'ajoute celle de Bebe, une femme chinoise, qui a dû abandonner son bébé parce qu'elle ne pouvait plus subvenir à ses besoins. Les parcours de tous ces gens se rencontrent, se fracassent parfois les uns contre les autres. Une des questions principales de ce roman est comment peuvent cohabiter des gens qui n'ont rien à voir ? Ce roman soulève nombre de questions, la morale et la liberté s'entrechoquent, la poésie et la pureté entrent en collision avec le contrôle et la sécurité. Pour finir, ce livre offre un récit haletant, plein de rebondissements, tout en étant une mine de réflexion très riche. C'est une vraie claque que j'ai envie de recevoir à nouveau.La première partie de ce roman commence par déstabiliser le lecteur : trois enfants regardent leur maison se consumer sans en souffrir apparemment, la petite dernière a disparu, ils s'en moquent. Les parents arrivent ensuite. Puis le roman reprend les faits précédents et ce retour arrière à la « normalité » est déroutant car tout du long on se demande comment il est possible d'en arriver là, à cet incendie. A cette histoire se greffe une autre histoire, celle d'une mère et de sa fille qui changent de lieu de vie dès que la mère a terminé son projet artistique de photographie. Ce mode de vie intrigue plus le lecteur que ceux que cette famille côtoie. A cette histoire s'ajoute celle de Bebe, une femme chinoise, qui a dû abandonner son bébé parce qu'elle ne pouvait plus subvenir à ses besoins. Les parcours de tous ces gens se rencontrent, se fracassent parfois les uns contre les autres. Une des questions principales de ce roman est comment peuvent cohabiter des gens qui n'ont rien à voir ? Ce roman soulève nombre de questions, la morale et la liberté s'entrechoquent, la poésie et la pureté entrent en collision avec le contrôle et la sécurité. Pour finir, ce livre...
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  • NathalC 26/07/2022
    Critique sans concession de notre société occidentale, société qui ne vit que dans le "paraître". Chacun croit être dans son droit, chacun croit avoir la bonne façon de vivre et de voir les choses. En fait, chacun voit surtout par soi et pour soi. Au final, on ne connaît absolument pas l'autre, les autres... On ne connaît pas son passé, sa façon d'être, de voir les choses. Et là est toute la difficulté, vivre sa vie mais ne pas s'imaginer celle des autres, ne pas vouloir diriger la vie des autres. J'ai failli abandonner la lecture de ce roman pendant toute la 1ère partir. Je n'arrivai pas à accrocher aux personnages et à l'histoire. Une fois ils me semblaient sympathiques, et peu de temps après, je n'arrivais pas à les cerner. Puis, à mi-parcours, les pages se sont mises à défiler et je me suis retrouvée dans la tourmente des personnages. Au final, je qualifierai ce roman d'extrêmement intéressant, car au-delà de l'histoire en elle-même et de l'envers du décor que le lecteur découvre, la psychologie des personnages est finement décrite par l'auteur. La complexité de l'être humain, et dans ce livre, la complexité des héroïnes me semble très proche de la réalité. Quant à la fin, la porte laissée ouverte est le miroir même de nos vies...Critique sans concession de notre société occidentale, société qui ne vit que dans le "paraître". Chacun croit être dans son droit, chacun croit avoir la bonne façon de vivre et de voir les choses. En fait, chacun voit surtout par soi et pour soi. Au final, on ne connaît absolument pas l'autre, les autres... On ne connaît pas son passé, sa façon d'être, de voir les choses. Et là est toute la difficulté, vivre sa vie mais ne pas s'imaginer celle des autres, ne pas vouloir diriger la vie des autres. J'ai failli abandonner la lecture de ce roman pendant toute la 1ère partir. Je n'arrivai pas à accrocher aux personnages et à l'histoire. Une fois ils me semblaient sympathiques, et peu de temps après, je n'arrivais pas à les cerner. Puis, à mi-parcours, les pages se sont mises à défiler et je me suis retrouvée dans la tourmente des personnages. Au final, je qualifierai ce roman d'extrêmement intéressant, car au-delà de l'histoire en elle-même et de l'envers du décor que le lecteur découvre, la psychologie des personnages est finement décrite par l'auteur. La complexité de l'être humain, et dans ce livre, la complexité des héroïnes me semble très proche...
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  • CarolinePcqt 10/07/2022
    J'ai lu ce livre suite à la série avec Reese Witherspoon qui m'avait fasciné ! Plusieurs différences entre la série et le livre m'ont poussé à me questionner sur les thématiques de cette histoire : tolérance, féminisme, liens familiaux, racisme, etc... J'ai trouvé cette plongée dans l'univers de deux familles américaines radicalement opposées absolument géniale, très intéressante !
  • ThecosmicSam 19/04/2022
    « La saison des feux » a pour cadre Shaker Heights, une banlieue très cossue de Cleveland aux Etats-Unis. Le genre de coin où toutes les maisons se ressemblent, les pelouses sont toujours tondues au cordeau et les poubelles cachées dans les cours intérieures pour préserver les apparences, car tout y est une question de façade et de réputation. Elena Richardson est parfaitement à son aise dans cet environnement. Ancienne étudiante bourgeoise idéaliste, elle s’est rapidement laissée rattraper par ses envies de confort matériel et émotionnel, a éteint le début de braise qui rougeoyait en elle et a choisi la voie du mariage et de la maternité, laissant, par la même occasion, derrière elle ses ambitions de devenir une journaliste d’investigation pour s’adonner à quelques articles, sans grand intérêt, dans le journal local de Shaker Heights. Pour se donner bonne conscience et tenter de faire le pont avec ses velléités de jeunesse, Elena Richardson accueille, pour trois fois rien, des locataires qu’elle considère comme défavorisées et méritants dans sa résidence secondaire. Cette année, c’est Mia Warren, une mère célibataire, et sa fille, Pearl, a qui elle a décidé de louer. Elena Richardson fantasme son rôle de bonne samaritaine et en attend de la reconnaissance et un bon boost pour son égo. Mais voilà, Mia ne se montre pas aussi reconnaissante que Mrs Richardson le voudrait. Mia est, en effet, tout le contraire de sa bailleresse : artiste, nomade, indépendante, détachée des considérations matérielles et mystérieuse. Une sorte de jalousie commence alors à poindre chez Mrs Richardson face à tant de liberté. Pearl est, quant à elle, à l’inverse de sa mère, fascinée par le monde dans lequel elle vient de mettre le pied. Tout y paraît si facile, les adolescents de son âge semblent tout droit sortis de publicités « Hollister » et ont l’aisance de ceux qui savent déjà que la vie leur sourira. Pearl va alors développer une relation ambiguë avec les enfants de la famille Richardson, tiraillée par un conflit de loyauté entre l’amour qu’elle porte à sa mère, son admiration pour cette famille qui semble parfaite et son envie d’anticipation en s’intégrant à un monde que sa mère exècre. Au fur et à mesure, on sent que les tensions entre les deux mères de famille, qui représentent chacune un milieu différent, s’intensifient jusqu’à ce qu’un évènement mette définitivement le feu aux poudres… Ce livre est essentiellement psychologique. Il ne faut pas s’attendre à de gros rebondissements. C’est davantage une lente montée en pression. « La saison des feux » décrit avec justesse cette lutte des classes qui, malgré les apparences, est toujours latente dans les rapports sociaux. Avec son roman, Céleste Ng s’intéresse également à d’autres grands sujets de société comme l’émancipation des femmes, la maternité ou la transition à l’âge adulte pour une jeune femme et ce que cela implique. Ce sont, en effet, des femmes qui sont au coeur de cette histoire, il est donc normal que leurs préoccupations soient au centre de l’intrigue. Malgré quelques petites longueurs, j’ai beaucoup apprécié cette lecture et ses personnages dont l’intériorité est développée de façon authentique. Je n’ai pas trouvé l’histoire caricaturale, ce que l’on aurait pu craindre initialement. J’ai également aimé le traitement de certains éléments de l’intrigue via l’art (Mia étant une artiste, elle utilise beaucoup la communication non verbale), ce qui est original. Je suis désormais très curieuse de découvrir l’adaptation en série pour savoir comment cette intrigue psychologique a été portée à l’écran. « La saison des feux » a pour cadre Shaker Heights, une banlieue très cossue de Cleveland aux Etats-Unis. Le genre de coin où toutes les maisons se ressemblent, les pelouses sont toujours tondues au cordeau et les poubelles cachées dans les cours intérieures pour préserver les apparences, car tout y est une question de façade et de réputation. Elena Richardson est parfaitement à son aise dans cet environnement. Ancienne étudiante bourgeoise idéaliste, elle s’est rapidement laissée rattraper par ses envies de confort matériel et émotionnel, a éteint le début de braise qui rougeoyait en elle et a choisi la voie du mariage et de la maternité, laissant, par la même occasion, derrière elle ses ambitions de devenir une journaliste d’investigation pour s’adonner à quelques articles, sans grand intérêt, dans le journal local de Shaker Heights. Pour se donner bonne conscience et tenter de faire le pont avec ses velléités de jeunesse, Elena Richardson accueille, pour trois fois rien, des locataires qu’elle considère comme défavorisées et méritants dans sa résidence secondaire. Cette année, c’est Mia Warren, une mère célibataire, et sa fille, Pearl, a qui elle a décidé de louer. Elena Richardson fantasme son rôle de bonne samaritaine et en attend de la...
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