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Les hommes ont peur de la lumière
Chloé Royer (traduit par)
Date de parution : 05/05/2022
Éditeurs :
Belfond
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Les hommes ont peur de la lumière

Chloé Royer (traduit par)
Date de parution : 05/05/2022
Après le succès d’Isabelle l’après-midi, Douglas Kennedy se réinvente encore et change de décor. Direction Los Angeles et une Amérique rongée par la crise… A mi-chemin entre roman noir et chronique sociale, Les hommes ont peur de la lumière est surtout le bouleversant portrait d’un homme bien, piégé par la violence.
Dans un Los Angeles crépusculaire, le grand retour de Douglas Kennedy au roman noir !

Un après-midi calme et ensoleillé, un bâtiment en apparence anonyme et soudain, l’explosion d’une bombe.

L’immeuble dévasté...
Dans un Los Angeles crépusculaire, le grand retour de Douglas Kennedy au roman noir !

Un après-midi calme et ensoleillé, un bâtiment en apparence anonyme et soudain, l’explosion d’une bombe.

L’immeuble dévasté abritait l’une des rares cliniques pratiquant l’avortement. Une victime est à déplorer et parmi les témoins impuissants, Brendan, un chauffeur...
Dans un Los Angeles crépusculaire, le grand retour de Douglas Kennedy au roman noir !

Un après-midi calme et ensoleillé, un bâtiment en apparence anonyme et soudain, l’explosion d’une bombe.

L’immeuble dévasté abritait l’une des rares cliniques pratiquant l’avortement. Une victime est à déplorer et parmi les témoins impuissants, Brendan, un chauffeur Uber d’une cinquantaine d’années, et sa cliente Elise, une ancienne professeure de fac qui aide des femmes en difficulté à se faire avorter.

Au mauvais endroit au mauvais moment, l’intellectuelle bourgeoise et le chic type sans histoires vont se retrouver embarqués malgré eux dans une dangereuse course contre la montre. Car si au départ tout semble prouver qu’il s’agit d’un attentat perpétré par un groupuscule d’intégristes religieux, la réalité est bien plus trouble et inquiétante…

Tout à la fois thriller haletant et chronique d’une Amérique en crise, Les hommes ont peur de la lumière est surtout le puissant portrait d’un homme et d’une femme qui, envers et contre tout, essaient de rester debout.
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EAN : 9782714497741
Façonnage normé : EPUB3
DRM : DRM Adobe
Belfond
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EAN : 9782714497741
Façonnage normé : EPUB3
DRM : DRM Adobe

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • SZRAMOWO 23/02/2024
    La lecture de Douglas Kennedy m'avait enchantée au temps de La femme du 5ème et de L'Homme qui voulait vivre sa vie. Puis je m'en étais lassé. Qu'est ce qui m'a poussé à vouloir lire Les hommes ont peur de la lumière, peut-être un manque dont je m'interroge encore sur la nature. La lecture m'a vite donné l'impression de marcher en territoire connu, de retrouver un vieil ami perdu de vue mais toujours présent dans mon coeur. L'histoire permet à l'auteur d'évoquer des sujets très contemporains et de montrer la sauvagerie de la société américaine, sauvagerie vers laquelle quoiqu'on en dise les pays européens progressent à grand pas. Le personnage principal est Brendan un chauffeur Uber, ingénieur en électricité qui, suite à un licenciement après 27 ans de bons et loyaux services chez Crandall Industries, voit ses choix professionnels limités à " des jobs de cauchemar sous-payés - comme faire de la mise en rayon chez Wallmart ou s'enterrer vivant dans un entrepôt Amazon huit heures par jour -, passer l'essentiel de mon temps au volant de ma voiture me paraissait l'option la moins pénible." Hélas il est soumis aux caprices de ses clients dont certains jouent la menace de la note et du commentaire sur les réseaux sociaux pour contester, les choix d'itinéraire, trouver la propreté ou l'état de la voiture peu dignes de leur petite personne, juger inapproprié le comportement du chauffeur. Des observations très justes sur la responsabilité sociale de ceux qui, forts de leur statut jouent sur la précarité de ceux qui se battent pour survivre. Les conditions de travail et les revenus des chauffeurs Uber sont détaillés avec précision. La note et le pourboire deviennent une obsession parfois paralysante : "Rien, que dalle. Mais c'est la règles, dans ce métier. Les gens qui détestent leur vie ne laissent jamais de pourboire." Les colloques singuliers entre le chauffeur et ses clients sont le moyen d'évoquer l'évolution de la société américaine, le poids de la religion, la tendance à l'isolement des différents groupes sociaux, et l'incomprhensible succès de Trump. L'histoire s'emballe lorsque Brendan se trouve à véhiculer des femmes luttant pour La Défense du droit à l'IVG accompagnant des patientes dans des centres cernés par des militants anti-avortement. En dépit de l'opposition de son entourage - qui l'accuse d'aider des "tueuses d'enfant" lorsque suite à l'agression d'un centre IVG, il est filmé par la chaine locale de TV - Brendan continue à véhiculer Élise une ancienne prof militante pro IVG. Le récit s'emballe et devient une véritable histoire policière impliquant des élus politiques qui défendent des positions éthiques et morales qu'ils ne s'appliquent pas à eux mêmes. Air connu. Le roman se lit comme tel mais l'auteur ne néglige jamais le fonds des thèmes qu'il évoque. La chute est au-delà de ce à quoi le lecteur pouvait s'attendre. "Je n'ai rien à cacher. Je suis comme tout le monde de nos jours. J'ai peur" conclut l'auteur. À lire ! La lecture de Douglas Kennedy m'avait enchantée au temps de La femme du 5ème et de L'Homme qui voulait vivre sa vie. Puis je m'en étais lassé. Qu'est ce qui m'a poussé à vouloir lire Les hommes ont peur de la lumière, peut-être un manque dont je m'interroge encore sur la nature. La lecture m'a vite donné l'impression de marcher en territoire connu, de retrouver un vieil ami perdu de vue mais toujours présent dans mon coeur. L'histoire permet à l'auteur d'évoquer des sujets très contemporains et de montrer la sauvagerie de la société américaine, sauvagerie vers laquelle quoiqu'on en dise les pays européens progressent à grand pas. Le personnage principal est Brendan un chauffeur Uber, ingénieur en électricité qui, suite à un licenciement après 27 ans de bons et loyaux services chez Crandall Industries, voit ses choix professionnels limités à " des jobs de cauchemar sous-payés - comme faire de la mise en rayon chez Wallmart ou s'enterrer vivant dans un entrepôt Amazon huit heures par jour -, passer l'essentiel de mon temps au volant de ma voiture me paraissait l'option la moins pénible." Hélas il est soumis aux caprices de ses clients dont certains jouent la menace de la note et...
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  • CatherineGARDES 20/02/2024
    Vous plongez dans l'Amérique des petits gens, la classe moyenne qui se bat pour vivre tous les jour, qui ont peur du lendemain, qui ont peur du quotidien...mais aussi qui savent se battre pour des idées. Le personnages sont attachants et paraissent plus que réels, loin des cliqués d'une Amérique toute puissante où ses citoyens sont tous beaux, courageux et riches. Quant à l'intrigue, nous sommes plongés dans les vraies questions societales qui secouent ce pays aujourd'hui : l'avortement, le droit de vivre décemment, le droit de penser librement. Enfin un vrai livre sur la vraie Amérique, sur les vrais américains.
  • thebookshereads 10/02/2024
    Entre thriller haletant et critique de la société américaine, « Les hommes ont peur de la lumière » est un roman dont la dualité m’a étonné mais qui a finalement plutôt bien fonctionné pour moi. Ce roman aborde le sujet de l’avortement aux USA, la division qui règne entre les pro-choice et les pro-life allant jusqu’aux attentats perpétrés contre les cliniques d’avortement dont je n’avais pas forcément connaissance. Cette thématique m’a beaucoup intéressé et m’a donné envie de découvrir « Une étincelle de vie » de Jodie Picoult qui est également dans ma pile à lire et qui traite de ces mêmes sujets. Cela reste assez déstabilisant de se rendre compte qu’il est encore possible de vivre ce genre d’actes et de comportements en 2024 (le roman a été écrit en 2020). Je dois avouer avoir préféré ce roman pour sa critique social plus que pour le thriller qui s’y joue. De ce côté de l’histoire, tout s’enchaîne très vite et manque parfois de réalisme. On était à la limite du blockbuster américain et ce n’est pas forcément ce que j’aime le plus. En bref, tout l’intérêt de ce roman se joue sur cette grande critique de la société américaine tiraillé entre archaïsme et liberté de choisir. Douglas Kennedy nous livre un roman engagé et actuel qui fait plaisir à lire même s’il s’est un peu emballé à certains moments, selon moi. Ce roman mérite tout de même d’être lu et pourrait plaire à un grand nombre. A découvrir !Entre thriller haletant et critique de la société américaine, « Les hommes ont peur de la lumière » est un roman dont la dualité m’a étonné mais qui a finalement plutôt bien fonctionné pour moi. Ce roman aborde le sujet de l’avortement aux USA, la division qui règne entre les pro-choice et les pro-life allant jusqu’aux attentats perpétrés contre les cliniques d’avortement dont je n’avais pas forcément connaissance. Cette thématique m’a beaucoup intéressé et m’a donné envie de découvrir « Une étincelle de vie » de Jodie Picoult qui est également dans ma pile à lire et qui traite de ces mêmes sujets. Cela reste assez déstabilisant de se rendre compte qu’il est encore possible de vivre ce genre d’actes et de comportements en 2024 (le roman a été écrit en 2020). Je dois avouer avoir préféré ce roman pour sa critique social plus que pour le thriller qui s’y joue. De ce côté de l’histoire, tout s’enchaîne très vite et manque parfois de réalisme. On était à la limite du blockbuster américain et ce n’est pas forcément ce que j’aime le plus. En bref, tout l’intérêt de ce roman se joue sur cette grande critique de la société américaine tiraillé entre archaïsme et liberté...
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  • paroles 26/01/2024
    Brendan, une cinquantaine d’années, a toujours vécu par procuration. Il a toujours accepté ce que les autres lui proposaient, à commencer par son père qui lui a imposé son itinéraire scolaire, sa mère qui l’a éduqué selon les principes de l’église, et enfin sa femme, qui l’a accablé de tous leurs malheurs (un enfant mort et une fausse couche). De plus, celle-ci, pour exorciser ses malheurs, a abandonné son emploi et s’est lancée en religion et participe activement à un groupe pro-vie. La seule petite lumière de Brendan est sa fille, au caractère bien trempé, avec laquelle il discute beaucoup et de tout. Seulement mère et fille ne s’entendent pas. Brendan qui doit assumer seul les revenus de la famille, est chauffeur Uber à Los Angeles. Il roule souvent plus de dix heures par jour. Et ses clients sont rarement sympathiques. Jusqu’à ce qu’il rencontre Elise, une gentille dame, qu’il conduit à une clinique pratiquant l’avortement. A partir de ce jour-là, la vie de Brendan va prendre un autre tournant… Voilà un roman très intéressant à lire parce qu’il plonge le lecteur au coeur de la vie américaine avec ses pro et anti-avortement, sujet toujours aussi brûlant aux Etats-Unis. Les deux camps s’opposent et avec eux tous les arguments en leur pouvoir, ou en leur âme et conscience, même si l’on comprend tout de suite ce que l’auteur en pense. Et un autre côté très détaillé également est celui de la religion et de toutes les communautés qui coexistent, un côté essentiel pour comprendre le comportement des Américains très attachés au catholicisme. Alors si j’ai aimé cette approche de la vie américaine et la diatribe contre le système Uber, par contre je n’ai pas aimé l’intrigue manichéenne, aux personnages lisses et sans charisme. Le suspense est quasi inexistant, tant on sent poindre les événements à venir et leur déroulement sans surprise. Et la fin s’étire, s’étire pour n’en rien apporter de plus. Ce n’est pas la première fois que je ne suis pas enthousiasmée par les écrits de Douglas Kennedy. Et je me dis, en fin de compte, qu’il n’est pas un auteur pour moi : ses histoires sont trop simples, il manque toujours un petit quelque chose à ses recettes pour me les rendre savoureuses. Brendan, une cinquantaine d’années, a toujours vécu par procuration. Il a toujours accepté ce que les autres lui proposaient, à commencer par son père qui lui a imposé son itinéraire scolaire, sa mère qui l’a éduqué selon les principes de l’église, et enfin sa femme, qui l’a accablé de tous leurs malheurs (un enfant mort et une fausse couche). De plus, celle-ci, pour exorciser ses malheurs, a abandonné son emploi et s’est lancée en religion et participe activement à un groupe pro-vie. La seule petite lumière de Brendan est sa fille, au caractère bien trempé, avec laquelle il discute beaucoup et de tout. Seulement mère et fille ne s’entendent pas. Brendan qui doit assumer seul les revenus de la famille, est chauffeur Uber à Los Angeles. Il roule souvent plus de dix heures par jour. Et ses clients sont rarement sympathiques. Jusqu’à ce qu’il rencontre Elise, une gentille dame, qu’il conduit à une clinique pratiquant l’avortement. A partir de ce jour-là, la vie de Brendan va prendre un autre tournant… Voilà un roman très intéressant à lire parce qu’il plonge le lecteur au coeur de la vie américaine avec ses pro et anti-avortement, sujet toujours aussi brûlant aux Etats-Unis. Les deux camps s’opposent...
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  • caralit 02/01/2024
    Lorsqu'on lit la 4e de couverture de ce roman on remarque directement le sujet du livre ou du moins son sujet principal. Chacun a son opinion sur l'avortement, mais dans certains endroits du monde il y a encore du scepticisme face au choix des femmes. Est-ce bien ou mal de se faire avorter ? A t on me droit de juger une personne qui prend cette décision ? C'est de ça il s'agit dans ce roman. Les "pro-vies" son prêt à tout pour empêcher ces femmes de se faire avorter attentat, agression, tentative de meurtre,... C'est dans ses conditions que Brendan, chauffeur pour uber prend un jour en charge une femme qui va changer pour toujours son existence... Une livre captivant mais qui en dérangera plus d un

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    Les hommes ont peur de la lumière : rencontre avec Douglas Kennedy

    C’est un homme pressé. Le romancier américain Douglas Kennedy partage sa vie entre les États-Unis et l’Europe, écrit tout le temps, partout. Entre deux avions, il a pourtant bien voulu nous accorder un peu de son temps pour nous parler de son dernier livre Les Hommes ont peur de la lumière.

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