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Les Portes de l'enfer
Patrick Raynal (traduit par)
Date de parution : 06/10/2015
Éditeurs :
Sonatine

Les Portes de l'enfer

Patrick Raynal (traduit par)
Date de parution : 06/10/2015
Un nouvel inédit de Harry Crews !

Avec Les Portes de l'enfer, on retrouve toute la noirceur et l’humour légendaire de l’auteur de La Foire aux serpents.


Cumseh est une petite ville de...
Un nouvel inédit de Harry Crews !

Avec Les Portes de l'enfer, on retrouve toute la noirceur et l’humour légendaire de l’auteur de La Foire aux serpents.


Cumseh est une petite ville de Géorgie où il ne se passe jamais grand-chose. Hormis à la maison de retraite.C’est en effet dans cet établissement, tenu...
Un nouvel inédit de Harry Crews !

Avec Les Portes de l'enfer, on retrouve toute la noirceur et l’humour légendaire de l’auteur de La Foire aux serpents.


Cumseh est une petite ville de Géorgie où il ne se passe jamais grand-chose. Hormis à la maison de retraite.C’est en effet dans cet établissement, tenu d’une main de fer par l’imposante Axel, que semblent s’être donné rendez-vous les personnalités les plus excentriques de la région.
Un jour, trois nouveaux arrivants en ville se retrouvent à la porte du « Club des seniors », Sarah Nell Brownstein, une géante amoureuse du masseur nain de la maison de retraite, Bledsoe, représentant d’une entreprise de pompes funèbres, et Carlita Rojas Mundez, une adepte du vaudou.
Entre eux un drame va très vite se nouer et les précipiter dans une tragi-comédie aussi déchirante qu’irrésistible.
Avec ce roman court, dont l’action est concentrée sur 24 heures, Harry Crews s’attaque à tous les tabous de la vieillesse : abandon, solitude, misère sexuelle, etc., et nous offre un tableau poignant et sans concessions de la condition humaine.
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EAN : 9782355843532
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782355843532
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • zakfm 19/06/2016
    Un humour très spécial, décalé, noir, loufoque, il essaie de nous faire rire du nain, des vieux, des puceaux, et ainsi de suite...J'aime bien l'originalité des situations et des personnages. La trame de l'intrigue n'est pas assez étayée.
  • Godefroid 05/11/2015
    Il semblerait que les éditions Sonatine entreprennent enfin la traduction de tous les inédits de Harry Crews, et ceci dans l’ordre de parution aux Etats Unis. Après "Nu dans le jardin d’Eden", 2e roman de Crews, voici le 3e, "This thing don’t lead to Heaven", très stupidement traduit par "Les portes de l'enfer". En effet, le titre original provient d'une phrase proférée par l'un des personnages, et sa signification est un simple déni de l'existence du monde merveilleux qui nous attend après la mort, tel que promis par la plupart des religions et le Christianisme en particulier. Il n'est nul question ici de suggérer que le lieu dans lequel se passe la quasi totalité de l'intrigue (une maison de retraite) est une antichambre de l'enfer ! Au delà de ce contre-sens malheureux (qui se prolonge malheureusement dans le graphisme de la couverture, qui représente une porte s'ouvrant sur une lumière rouge sang), l'éditeur a fait du bon boulot en confiant la traduction du roman à l'inusable Patrick Raynal. On ne sera pas déçu non plus par le contexte et le thème de l'intrigue, totalement crewsiens. Cette conviction profonde d'avoir entre les mains un texte qu'un seul homme sur terre a pu écrire, un homme identifiable entre tous, est déjà, en soi, un motif d'adhésion. Si comme moi on est captivé par la profonde et exubérante humanité de cet auteur, et par son expression si particulièrement grotesque, on ne pourra que se réjouir de la disponibilité de cette œuvre en français. La galerie de personnages qui nous est proposée est à elle seule un programme. On ne croise pas un seul être "normal" dans ce texte (et d'ailleurs, les êtres normaux existent-t-ils vraiment ?) qui compte un nain ultra musclé (annonçant l'hallucinant personnage de "La malédiction du gitan", chef d'œuvre de l'auteur), une patronne de maison de retraite, femme encore jeune, d'un abord très dur et en manque d'amour, une grosse haïssienne ne parlant pas un mot d'anglais et jouant en permanence de ses gri-gris vaudous, un pasteur frénétique, un jeune vendeur d'enterrements et une employée des postes, grande gigue malingre en quête de l'amour de sa vie. Et puis des petits vieux qui participeront un peu plus qu'au décor de cette petite épopée monstrueuse. Il serait vain de tenter de résumer l'intrigue sinon pour évoquer les thèmes abordés, pour ne pas dire démontés, trainés dans la boue et exposés crûment par Crews pour les impostures qu'ils représentent : le commerce et la religion, agrémentés de toute la propagande qui les accompagne (ah, les batailles de brochures entre le jeune croque-mort et le pasteur !), et qui ne sont finalement que les deux faces d'une humanité à la dérive que seul l'amour pourra sauver. C'est là que je me demande si je fais bien de rapporter ceci : aussi banale et ressassée qu'ils puissent paraître, ces thèmes traités par Crews ne ressemblent définitivement à rien de ce qui a pu s'écrire ailleurs. Alors il y a quand même un gros regret lorsqu'on achève la dernière page : la fin de ce roman n'est vraiment pas à la hauteur de ce qu'on aurait pu attendre. On aboutit assez mollement à ce dénouement plutôt plat et annoncé depuis plusieurs chapitres, sans recevoir la grosse claque qu'a su nous administrer l'auteur dans ses chefs d'œuvre, à commencer par son 1er roman publié, "Le chanteur de gospel". Il donc faudra se contenter de ça. Mais, pour les amateurs de Crews, cette chose qui ne mène pas au Paradis vaut tout de même très largement le détour. Il semblerait que les éditions Sonatine entreprennent enfin la traduction de tous les inédits de Harry Crews, et ceci dans l’ordre de parution aux Etats Unis. Après "Nu dans le jardin d’Eden", 2e roman de Crews, voici le 3e, "This thing don’t lead to Heaven", très stupidement traduit par "Les portes de l'enfer". En effet, le titre original provient d'une phrase proférée par l'un des personnages, et sa signification est un simple déni de l'existence du monde merveilleux qui nous attend après la mort, tel que promis par la plupart des religions et le Christianisme en particulier. Il n'est nul question ici de suggérer que le lieu dans lequel se passe la quasi totalité de l'intrigue (une maison de retraite) est une antichambre de l'enfer ! Au delà de ce contre-sens malheureux (qui se prolonge malheureusement dans le graphisme de la couverture, qui représente une porte s'ouvrant sur une lumière rouge sang), l'éditeur a fait du bon boulot en confiant la traduction du roman à l'inusable Patrick Raynal. On ne sera pas déçu non plus par le contexte et le thème de l'intrigue, totalement crewsiens. Cette conviction profonde d'avoir entre les mains un texte qu'un seul homme sur terre a pu...
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  • encoredunoir 20/10/2015
    On peut se demander qui aujourd’hui lit Harry Crews. Ceux qui n’en ont entendu parler, comme c’est aujourd’hui la mode, que comme d’un auteur peignant des freaks risquent soit d’être rebutés et de ne pas se tourner vers lui, soit après avoir été attirés par cette réputation et un certain voyeurisme d’être déçus par ce que Crews offre réellement. Disons-le clairement, il faut aujourd’hui, pour lire Crews, une bonne dose de curiosité – qualité qui semble faire cruellement défaut ces derniers temps – ou être déjà comme un certain nombre – dont on peut penser qu’il est tout de même un peu réduit – de lecteurs un adepte de l’auteur. Il faut donc rendre hommage aux éditions Sonatine pour s’être lancées depuis Nu dans le jardin d’Éden dans l’édition de romans inédits de cet auteur américain majeur (tous genres confondus) mais malheureusement méconnu. Les portes de l’Enfer est donc le deuxième inédit publié par Sonatine et, daté de 1970, le troisième roman de Crews. À Cumseh, petit patelin de Georgie, le car Greyhound abandonne sur le parking de la station-service Carlita, une cubaine adepte du vaudou ne parlant qu’espagnol venu pour occuper une place de cuisinière chez un médecin d’Atlanta. C’est dans cette station que débarque aussi Junior Bledsoe acheteur de concessions et marchand de pierres tombales pour une entreprise de pompes funèbres. Et, justement, dominant Cumseh et accueillant une grande partie de la population du coin se trouve une maison de retraite dirigée par Axel, à la recherche de quelqu’un pour tenir la cuisine. Quant à Bledsoe, il voit bien entendu là l’occasion de toucher une importante clientèle. C’est aussi dans cette maison de retraite que vivent Jefferson Davis, nain et masseur qui a tapé dans l’œil d’Axel, et Jérémy et Molly, pensionnaires prêts à vivre une ultime romance. Mais l’arrivée conjointe de Carlita et Junior va venir perturber le fragile équilibre de l’Axel’s Senior Club. Sans surprise, Les portes de l’Enfer regroupe la plupart des thématiques chères à Harry Crews : l’absence de Dieu, la difficulté des hommes à vivre sans Lui ou leurs tentatives pathétiques pour Le remplacer, la volonté de dépasser ce que l’on est pour trouver une certaine forme d’accomplissement malgré la difficulté à dépasser les instincts humains, le sexe, l’angoisse de la mort, le besoin d’aimer et d’être aimer. Tout cela dans un de ces tourbillons de personnages et de situations hors du commun que seul Crews sait créer avec ses histoires d’amour improbables et tragiques, ses phrases chocs (« [...] il s'arrêta et retourna dans sa chambre pour prendre la dent perdue ce matin et l'emporter prendre son déjeuner avec lui. »), et ses scènes crues. Conçue comme un escalier menant aux Cieux, la colline de l’Axel’s Senior Club et son ultime étape, le Pavillon qui accueille les vieillards mourants, se révèle bien vite une impasse et ramène cruellement les protagonistes de cette histoire à leur condition d’humains bien attachés à cette Terre et destinés à y être enterrés plutôt qu’à s’élever vers la voûte céleste. Et ce n’est pas l’affrontement sourd et stérile entre Junior Bledsoe distribuant sa publicité funéraire et le pasteur agitant ses prospectus affirmant que la mort n’existe pas qui changera la donne. Nous voilà donc face à un roman d’Harry Crews séduisant par certains côtés et en particulier cette formidable capacité à produire des scènes hallucinantes qui font osciller le lecteur entre rire, fascination et répulsion, mais aussi un brin décevant par son incapacité, même en concentrant son action en un lieu et seulement 24 heures, à donner un véritable liant à une histoire qui apparaît par trop éclatée. Ceci dit, quand bien même on puisse estimer se trouver là face à un roman mineur de Crews, on reste indéniablement bien au-dessus de la très grande majorité de la production noire. On peut se demander qui aujourd’hui lit Harry Crews. Ceux qui n’en ont entendu parler, comme c’est aujourd’hui la mode, que comme d’un auteur peignant des freaks risquent soit d’être rebutés et de ne pas se tourner vers lui, soit après avoir été attirés par cette réputation et un certain voyeurisme d’être déçus par ce que Crews offre réellement. Disons-le clairement, il faut aujourd’hui, pour lire Crews, une bonne dose de curiosité – qualité qui semble faire cruellement défaut ces derniers temps – ou être déjà comme un certain nombre – dont on peut penser qu’il est tout de même un peu réduit – de lecteurs un adepte de l’auteur. Il faut donc rendre hommage aux éditions Sonatine pour s’être lancées depuis Nu dans le jardin d’Éden dans l’édition de romans inédits de cet auteur américain majeur (tous genres confondus) mais malheureusement méconnu. Les portes de l’Enfer est donc le deuxième inédit publié par Sonatine et, daté de 1970, le troisième roman de Crews. À Cumseh, petit patelin de Georgie, le car Greyhound abandonne sur le parking de la station-service Carlita, une cubaine adepte du vaudou ne parlant qu’espagnol venu pour occuper une place de cuisinière chez un médecin...
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