Pas de Noël cette année

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

• melusine1701 17/08/2023
  Luther a fait les comptes: Noël coûte beaucoup trop cher, en argent et en stress. Cette année, sa fille unique ne sera pas là, partie pour un an au Pérou. Alors il a convaincu sa femme: ils ne fêteront pas Noël. Ni guirlandes, ni sapin, ni mondanités : ils partiront en croisière à la place. Mais c'est sans compter sur la ténacité des traditions sociales dans les banlieues de la classe moyenne américaine, et leurs voisins voient d'un très mauvais œil leur petite rébellion. Trouvé dans une boîte à livres sans couverture par une copine qui pensait lire un roman policier comme cet auteur nous y a habitué, elle me l'a vite recommandé pour la surprise. Et effectivement, c'est un régal. Une chronique de Noël acerbe sur le poids des obligations sociales et sur les relations si hypocrites des voisins. La course aux décorations, à qui aura la maison la mieux illuminée, à qui recevra cette année, tout est soigneusement orchestré et vécu avec trahison lorsque l'un d'eux ose y déroger. Avec un twist final absolument savoureux qui sonne à la fois comme une happy end et comme un sourire jaune. Mordant et savoureux.
• Artodance 28/06/2023
  Je suis tombée sur ce titre par hasard, ce n'est que plus tard que j'ai découvert que l'auteur était un habitué des scenarii de thrillers. Dans "Pas de Noël cette année", je me suis poilée à plusieurs reprises ! Lorsqu'on me demande un livre qui fait du bien au moral, je le cite dans les premiers. C'est drôle, bien écrit, on imagine parfaitement les scènes et les ambiances. Je ne le prête plus parce qu'on ne me le rend pas et je suis obligée de le racheter pour être sûre de l'avoir chez moi en cas de coup au moral !
• Christophe_bj 28/05/2023
  Luther Krank, un expert-comptable, a calculé que le Noël de l’année précédente a coûté à sa famille plus de six mille dollars. Sa fille unique Blair étant partie au Pérou faire de l’aide au développement dans le cadre du Peace Corps, il propose à sa femme de « sauter Noël » et, à la place, de faire une magnifique croisière dans les Caraïbes. Ce faisant, tout en n’ayant aucun des inconvénients de Noël – achats, cadeaux, repas, sapin, décoration extérieure de la maison, affluence et encombrements partout, étrennes à distribuer – ils auront encore le plaisir de faire des économies car la croisière à deux ne revient qu’à trois mille dollars. Mais leurs voisins d’une banlieue résidentielle style Wisteria Lane des Desperate Housewives ne l’entendent pas ainsi : pour eux, impossible d’échapper à Noël et surtout aux décorations permettant de décrocher un prix municipal de la rue la mieux décorée. #9679; J’avais lu et beaucoup apprécié les premiers polars juridiques de John Grisham puis j’avais arrêté car je trouvais que ces histoires avaient beaucoup baissé en qualité : toujours le même processus ; un auteur de talent écrit des best-sellers et ensuite se repose sur ses lauriers, sa notoriété lui... Luther Krank, un expert-comptable, a calculé que le Noël de l’année précédente a coûté à sa famille plus de six mille dollars. Sa fille unique Blair étant partie au Pérou faire de l’aide au développement dans le cadre du Peace Corps, il propose à sa femme de « sauter Noël » et, à la place, de faire une magnifique croisière dans les Caraïbes. Ce faisant, tout en n’ayant aucun des inconvénients de Noël – achats, cadeaux, repas, sapin, décoration extérieure de la maison, affluence et encombrements partout, étrennes à distribuer – ils auront encore le plaisir de faire des économies car la croisière à deux ne revient qu’à trois mille dollars. Mais leurs voisins d’une banlieue résidentielle style Wisteria Lane des Desperate Housewives ne l’entendent pas ainsi : pour eux, impossible d’échapper à Noël et surtout aux décorations permettant de décrocher un prix municipal de la rue la mieux décorée. #9679; J’avais lu et beaucoup apprécié les premiers polars juridiques de John Grisham puis j’avais arrêté car je trouvais que ces histoires avaient beaucoup baissé en qualité : toujours le même processus ; un auteur de talent écrit des best-sellers et ensuite se repose sur ses lauriers, sa notoriété lui permettant de vendre n’importe quoi. #9679; Si je suis revenu à lui, c’est sur les conseils de… Michel Houellebecq, qui écrit dans Quelques mois dans ma vie, après avoir fait le même constat que moi : « D’où ma joyeuse surprise lorsque je tombai, absolument par hasard, sur Skipping Christmas (j’ai oublié le titre français, mais ça doit ressembler pas mal), petit roman vraiment très drôle situé dans l’univers pour moi inconnu des banlieues résidentielles américaines, axé sur le kitsch de Noël dans le monde anglo-saxon (là je connaissais mieux, depuis mon séjour en Irlande), et dont tout élément juridique était absent. » #9679; J’avoue que j’ai un peu de mal à comprendre son enthousiasme pour cette œuvrette assez quelconque, bourrée de clichés états-uniens, à la morale finale très consensuelle, qui, après une mise en place de l’intrigue occupant presque les deux premiers tiers, ne commence à être drôle qu’au chapitre 12 (sur vingt). #9679; A part cet humour parcimonieux, ce roman n’a d’intérêt que pour mieux comprendre la culture américaine de Noël et la sociabilité grégaire des banlieues chics d’outre-Atlantique, mais des téléfilms médiocres diffusés tous les ans y réussissent aussi bien.

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• Stelda 04/04/2023
  John Grisham écrivant un conte de Noël, j'avoue, je ne m'y attendais pas ! Et jusqu'à la fin, j'ai attendu le basculement dans la tragédie. Le roi du thriller juridique réussit une comédie très drôle, qui dézingue joyeusement le rêve américain, sa dinde et ses Père Noël.
• carnetdelecture 16/01/2023
  Avocat, John Grisham est l’auteur de romans cultissimes comme La firme, L’affaire Pélican, Le dernier juré et bien d’autres qu’il serait temps que je lise (n’hésitez pas à m’indiquer en commentaires par lequel commencer ) et qui se situent dans le milieu judiciaire. J’étais donc assez étonnée de découvrir l’existence de ce roman, très éloigné de l’image que je me faisais de John Grisham. Et on sent bien que l’auteur américain s’est amusé! En tous cas, personnellement, j’avais l’impression de voir un film de Noël tellement ce roman est visuel, humoristique et léger. Etant donné que leur seul enfant, Blair, part en mission humanitaire d’un an au Pérou, Nora et Luther décident de prendre du bon temps. Ils vont s’offrir une croisière de rêve aux Antilles. Départ prévu le 25 décembre. Pour la première fois, ils vont donc faire l’impasse sur le réveillon de Noël et économiser cet argent pour leur voyage. Fini les courses de dernière minute, la corvée des cartes de Noël et l’achat de calendriers moches, pas de sapin à décorer ni d’engueulades au sujet du menu ou de l’emplacement des décorations! Si Nora et Luther sont plutôt contents de leur idée, ils doivent faire face à leur entourage qui ne... Avocat, John Grisham est l’auteur de romans cultissimes comme La firme, L’affaire Pélican, Le dernier juré et bien d’autres qu’il serait temps que je lise (n’hésitez pas à m’indiquer en commentaires par lequel commencer ) et qui se situent dans le milieu judiciaire. J’étais donc assez étonnée de découvrir l’existence de ce roman, très éloigné de l’image que je me faisais de John Grisham. Et on sent bien que l’auteur américain s’est amusé! En tous cas, personnellement, j’avais l’impression de voir un film de Noël tellement ce roman est visuel, humoristique et léger. Etant donné que leur seul enfant, Blair, part en mission humanitaire d’un an au Pérou, Nora et Luther décident de prendre du bon temps. Ils vont s’offrir une croisière de rêve aux Antilles. Départ prévu le 25 décembre. Pour la première fois, ils vont donc faire l’impasse sur le réveillon de Noël et économiser cet argent pour leur voyage. Fini les courses de dernière minute, la corvée des cartes de Noël et l’achat de calendriers moches, pas de sapin à décorer ni d’engueulades au sujet du menu ou de l’emplacement des décorations! Si Nora et Luther sont plutôt contents de leur idée, ils doivent faire face à leur entourage qui ne comprend pas cette décision. Et finalement, à travers ce roman, John Grisham dénonce la pression sociale et les obligations qui entourent Noël. Face à cette injonction à faire la fête et à être heureux, la décision du couple devient presque un acte militant, tant la norme établie est forte. Alors que cette décision est individuelle, on a l’impression que tout le village se sent concerné, jusqu’au journal local, que personne ne valide cette décision (ou alors du bout des lèvres) et que tous ont leur mot à dire. Les voisins sont particulièrement intransigeants et transforment cette absence de réveillon en une tragédie nationale. Et, en tant que lecteur, on sourit de voir les proportions incroyables que prend cette situation. Ce roman est l’occasion de découvrir les pratiques outre-Atlantique comme celle de décorer la rue de guirlandes lumineuses pour participer à des concours ou d’inviter un maximum de personnes (même celles que l’on n’apprécie pas) pour se faire bien voir. Dans ce contexte, chacun s’envie et s’épie mais, au fond, quand la situation l’exige, la solidarité se met en place. Une chouette de lecture de Noël qui fait sourire.

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