La Chasse : Le livre de Bernard Minier, Hugues Martel

Nouvelle enquête de Martin Servaz sur fond de pandémie qui ne joue d'ailleurs qu'un petit rôle dans l'intrigue. Un homme est retrouvé avec une tête de cerf sur la tête, au milieu des bois. Il s'avère qu'il échappait à une chasse avant de se faire renverser. L'enquête nous conduit dans une zone d'ombre, mais pourtant très d'actualité. Le rythme est toujours aussi bon, même si je trouve l'intrigue moins marquante et prenante que les derniers enquêtes de Servaz, mais ça reste bon !

Quasiment un an que j’avais délaissé le commandant Martin Servaz et son équipe. Je fus donc très contente de me procurer ce septième tome en bouquinerie. J’ai apprécié suivre l’enquête mais j’ai tout de même ressenti une pointe de déception au cours de ma lecture. En effet, j’ai deviné très rapidement quel était le fil rouge de l’enquête, et notamment le mobile qui a été à mon sens un peu trop évident… J’ai néanmoins passé un agréable moment, surtout que le personnage de Servaz évolue grandement au fil des tomes.

L'intrigue se déroule autour d'un homme avec une tête de cerf qui est renversé par une voiture dans les bois. Cette enquête les mènent jusqu'à Paris en alternance avec l'Arriège et d'autres enquêteurs entre dans la danse macabre. L'enquête dirigée, par le commandant Servaz, est pris trop à la légère au vu de la situation. Je pense qu'il n'a pas mesuré le degré de criminalité. Cette faiblesse le mène à la perte d'un membre de l'équipe. Quel choc !!! En parallèle de sa vie professionnelle, il continue de construire sa vie de famille autour de Gustav et de Léa. Avec une surprise à la fin. Je ne m'attendais pas à ça de Bernard Minier. Je ne sais pas si je dois être déçue mais triste oui. Que va devenir le commandant Servaz ? Comment va t-il se relever de cette épreuve ?

Ce n'est pas le meilleur roman de Bernard Minier que j'ai lu, mais il est honnête. J'aurais aimé un peu plus de rebondissements, un peu plus de mystère, un peu plus de polar, quoi. Un autre point m'a perturbé... Les revendications exprimées par le petit groupe manquent de pendant, de contradiction, on dirait presque que l'auteur les partage...