Un oeil dans la nuit : Le livre de Bernard Minier

Commencer un roman de B.Minier par la 8ème aventure du commandant Servaz pourrait être un sacrilège pour les plus adeptes de cet Auteur, mais je ne regrette pas. J'ai été littéralement convaincu. L'auteur dont la plume est plus que remarquable est à son aise, il place ses pièces et construit son œuvre littéraire tout en nous révélant quelques anecdotes cinématographiques des plus déconcertantes..

Ce thriller coup de cœur est la 8ème enquête de Martin Servaz. Il est appelé pour un crime commis dans un HP. La victime est un patient et ce n’est pas très joli à voir… Dans le même temps, on suit Judith, jeune étudiante en cinéma. Elle est ravie parce que le grand Morbus Delacroix, célèbre réalisateur de films d’horreur, a accepté de la recevoir. Il vit reclus depuis plusieurs années après avoir brutalement mis fin à sa carrière. On le dit misanthrope, fou et arrogant. J’ai su tout de suite que j’allais adorer cette histoire. L’atmosphère ressemble dès le départ à celle du début d’un film d’horreur. Tendue, avec des petites choses qui s’accumulent pour la rendre de plus en plus pesante. On sait bien que les deux parties vont se télescoper, s’imbriquer et c’est amené de façon très « normale » et pas d’un coup de baguette magique. Comment ne pas avoir envie de voir Martin avancer ? Alors oui, j’ai fait des déductions, essayer d’analyser le tout, mais Bernard Minier est encore arrivé à me surprendre. Bref il m’a « retourné le cerveau » et j’ai adoré ça ! On suit aussi Martin dans sa vie privée. Il est maintenant à nouveau seul pour élever Gustav. Léa, après une fausse couche, est partie faire de l’humanitaire en Afrique. Elle lui manque beaucoup, il est fragilisé. Mais cette enquête est prenante et « étrange ». Comment l’assassin s’est-il introduit dans l’hôpital pour tuer le patient ? Pourquoi est-ce que tout semble tourner autour du cinéma ? Les pièces du puzzle s’assemblent doucement, inexorablement. L’ambiance « film d’horreur » imprègne le roman : on ne sait plus ce qui est vrai ou faux, les états d’âme des personnages ressortent et se prêtent à cette sensation de « peur », tout comme le décor et les détails choc. De plus, les rebondissements ne manquent pas et nous entraînent à la poursuite de l’assassin… Quant à la fin…Comment dire… elle met l’eau à la bouche pour le prochain tome ! J’ai retrouvé ici tout ce que j’avais aimé dans La vallée et qui m’avait un peu manqué dans La chasse. Ce petit truc indéfinissable qui rend le livre si addictif et difficile à lâcher…Mais êtes-vous prêts pour affronter Un œil dans la nuit ?

Dans les montagnes, retiré du monde, un réalisateur de films d'horreur, Morbus Delacroix. Culte, misanthrope, fou. Parmi ses fans, une étudiante en cinéma. Fascinée, intrépide, inconsciente. À Toulouse, un as des effets spéciaux est retrouvé mort, ligoté sur un lit d'hôpital. Et si ce meurtre trouvait sa source dans un film maudit ? Pour le commandant Martin Servaz, peut-être la plus grande énigme de sa carrière... Un roman glaçant

#x1f3a5 Un œil dans la nuit - Bernard Minier #x1f3a5 Commandant Servaz Tome 8 Résumé : Le retour du commandant Servaz pour une enquête dans l'univers fascinant du cinéma d'horreur. Dans les montagnes, retiré du monde, un réalisateur de films d'horreur, Morbus Delacroix. Culte, misanthrope, fou. Parmi ses fans, une étudiante en cinéma. Fascinée, intrépide, inconsciente. À Toulouse, un as des effets spéciaux est retrouvé mort, ligoté sur un lit d'hôpital. Et si ce meurtre trouvait sa source dans un film maudit ? Pour le commandant Martin Servaz, peut-être la plus grande énigme de sa carrière... J'arrive à la fin de la série du Commandant Servaz (oui car petite maline que je suis j'ai lu H en premier #x1f644#x1f92d) avec un retour global en demi teinte avec des tomes que j'ai aimé et d'autres beaucoup moins mais je me suis beaucoup attachée à Servaz, Vincent et Samira. Cette fois Bernard Minier nous plonge dans le cinéma d'horreur (genre où j'ai peu de références je ne suis pas très cinéphile) et nous emmène dans des milieux underground plutôt tordus. J'étais à fond dans l'enquête avec cette envie de découvrir ce que cachaient tous ces mystères autour du film maudit d'un cinéaste cultissime dans son milieu. Il y a un moment très dur dans ce roman, ayant lu H avant je le savais, mais ça ne m'a pas empêcher d'être très émue. Pour ce qui est de la fin j'ai été un peu déçue, je l'ai trouvé à la fois facile et rapide.