Soeurs - Collector 2022 : Le livre de Bernard Minier

#x1f46d Sœurs - Bernard Minier #x1f46d Commandant Servaz Tome 5 Résumé Mai 1993 . Deux sœurs sont retrouvées mortes en bordure de Garonne. Vêtues de robes de communiantes et attachées à des troncs d'arbres. C'est la première enquête du jeune Martin Servaz qui vient d'intégrer la PJ de Toulouse. Très vite, il s'intéresse à Erik Lang, auteur de romans policiers à l'œuvre aussi cruelle que dérangeante. Les deux sœurs n'étaient-elles pas ses fans ? L'un de ses plus grands succès ne s'appelle-t-il pas La Communiante ? L'affaire connaît un dénouement inattendu, laissant Servaz rongé par le doute : dans cette enquête, estime-t-il, une pièce manque, une pièce essentielle. Février 2018 . L'écrivain Erik Lang découvre sa femme assassinée... elle aussi vêtue en communiante. Vingt-cinq ans après le double crime, Martin Servaz est rattrapé par l'affaire. Le choc réveille ses premières craintes. Jusqu'à l'obsession. Une épouse, deux sœurs, trois communiantes... et si l'enquête de 1993 s'était trompée de coupable ? Après la déception que fut Nuit je me suis tout de même lancée dans Sœurs ( il faut dire que je me suis achetée toute la série en poche alors ça aurait été dommage de s'arrêter là). J'ai adoré la première partie, où l'on découvre le jeune Servaz sur sa première grosse enquête. Le travail des flics à l'ancienne, sans internet et avec un cadre juridique que l'on qualifiera de moins rigide. Cette enquête qui l'aura marqué pour bien des raisons refait surface en 2018 et cette fois c'est avec Vincent et Samira qu'il devra la résoudre. J'ai vraiment pris plaisir à ma lecture, c'était rythmé, prenant, j'ai dévoré les pages jusqu'à la fin qui elle par contre ne m'a pas du tout convaincue... encore une fois je pense que l'auteur a voulu trop en faire au mépris de la cohérence.

Avec Sœurs, Bernard Minier remonte aux origines de Martin Servaz, bien avant qu’il ne devienne l’enquêteur chevronné que l’on connaît. L’intrigue s’ouvre en 1993 : Servaz, jeune lieutenant encore marqué par l’idéalisme de ses débuts, se retrouve face à une scène de crime aussi macabre qu’énigmatique. Deux sœurs, étudiantes en lettres, sont retrouvées mortes, vêtues de robes blanches, flottant dans une mise en scène qui semble tout droit sortie d’un roman gothique. Le cœur du récit réside dans le lien entre ces meurtres et l’univers d’un écrivain culte, fascinant et ambigu, dont les textes semblent inspirer – ou refléter – le crime. Minier joue sur cette frontière floue entre la fiction et la réalité, sur l’idée que les mots peuvent façonner les actes. Servaz, ici, n’est pas encore l’homme désabusé qu’il deviendra : il tâtonne, doute, se laisse happer par des intuitions. Cette jeunesse du personnage le rend plus vulnérable, plus humain, et permet de comprendre comment les affaires marquantes forgent un enquêteur. Les seconds rôles – collègues, suspects, témoins – sont travaillés avec soin, chacun apportant sa pièce au puzzle ou sa part d’ombre. L’atmosphère est dense, saturée de références littéraires et d’un parfum de tragédie. Minier maîtrise l’art de la scène marquante : les descriptions frappent, le rythme alterne entre enquête minutieuse et révélations choc, et la tension s’installe jusqu’à devenir presque physique. Avec Sœurs, Minier signe un thriller obsédant qui interroge autant sur la nature du crime que sur l’influence de la fiction. Un roman à la fois sombre, élégant et profondément marquant, qui éclaire d’un jour nouveau le passé de Servaz.

Je revenais avec plaisir depuis la piscine de l’hôtel trouver Servaz mon enquêteur favori après plusieurs lectures pénibles en ce début d’été… Et quel soulagement de lire enfin un livre avec le plaisir de reprendre la lecture au fil des jours. Une lecture fluide et agréable, mais vraiment pas mon tome préféré de la série… On commence à mon sens par de grosses incohérences dans la chronologie de la vie de Servaz. Mon cerveau d’autiste a tiqué dès le début en buttant là dessus. Je n’ai pas trouvé l’ambiance « glacée » que j’adore dans cette série, j’espère qu’elle sera de retour au prochain tome. C’est un tome essentiellement centré sur Servaz avec peu de place pour les personnages pourtant assez attachants qui peuplent son entourage créé avec soin par l’auteur. C’est un bon ouvrage qui ne m’empêchera pas de poursuivre les aventures du commandant/capitaine mais j’espère que les prochains tomes reviendront à ce qui a mon sens fait le sel de cette série !

Un polar toujours aussi bien ficelé par Bernard Minier, dont je n'ai pas vu venir le dénouement. Ceci dit je dois être très bon public ! Une histoire très solide sur le thème des fans, sujet passionnant et mystérieux. J'aime de plus en plus cette série de livres.