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Goat Mountain
Date de parution : 14/04/2022
Éditeurs :
Philéas

Goat Mountain

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Date de parution : 14/04/2022
Le jeune garçon vient de fêter ses onze ans, la tradition veut qu’il chasse son premier cerf en famille. Mais l’excitation de tuer son premier animal le rend fébrile. Quand un braconnier traverse le champ de son viseur. Ses modèles de vie dévoilent alors leurs instincts les plus outranciers et les plus primaires.
Un récit âpre qui interroge les origines de la violence.
Automne 1978, nord de la Californie.
Il a onze ans et il part chasser avec son père, son grand-père et un ami de la famille sur leurs terres de Goat Mountain.
Cette année, il va...
Automne 1978, nord de la Californie.
Il a onze ans et il part chasser avec son père, son grand-père et un ami de la famille sur leurs terres de Goat Mountain.
Cette année, il va tirer son premier cerf…
Quand l’irréparable se produit.
Le parcours initiatique du jeune garçon, abandonné à ses instincts sauvages, se poursuit pendant plusieurs jours, entre...
Automne 1978, nord de la Californie.
Il a onze ans et il part chasser avec son père, son grand-père et un ami de la famille sur leurs terres de Goat Mountain.
Cette année, il va tirer son premier cerf…
Quand l’irréparable se produit.
Le parcours initiatique du jeune garçon, abandonné à ses instincts sauvages, se poursuit pendant plusieurs jours, entre chasse au gibier… et chasse à l’homme.
En adaptant le quatrième roman de David Vann, auteur de « Impurs » et « Sukkwan Island », O. Carol et Georges Van Linthout signent un récit âpre qui interroge les origines de la violence.
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EAN : 9782491467234
Façonnage normé : CARTONNE
Nombre de pages : 133
EAN : 9782491467234
Façonnage normé : CARTONNE
Nombre de pages : 133

Ils en parlent

" C'est génial ! J'adore le dessin. Les auteurs ont réussi à transmettre l'aspect effroyable du grand-père, et les paysages sont extrêmement représentatifs et évocateurs. Merci d'avoir porté autant d'attention à l'adaptation de mon livre. " David Vann
David Vann

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • marina53 08/02/2023
    Nord de la Californie, en cet automne 1978, le fiston, aujourd'hui âgé de 11 ans, est dorénavant assez grand, d'après les lois familiales, pour accompagner son grand-père, son père et un ami de ce dernier à la chasse et tuer son premier cerf. Ils se rendent en voiture dans la concession forestière familiale, Goat Mountain. Une route parfois difficile d'accès, suite aux éboulements dus aux fortes pluies. Après un bizutage qui a mis en rogne le fiston et fait éclater de rire les trois hommes, le fiston est définitivement prêt et n'aspire qu'à tuer. Arrivé à la barrière qui donne accès au domaine, l'ami remarque aussitôt un braconnier qui ne se cache même pas. Le père propose alors à son fils de regarder avec son fusil. Une 300 magnum, une arme pour abattre des ours, en main, l'œil rivé dans le viseur, celui-ci observe le braconnier à travers la lunette, place sa main sur la gâchette... et tire ! C'est la stupéfaction. Les hommes ne comprennent pas pourquoi il a fait ça, qui plus est, sans montrer le moindre remord... Cet album, adaptation éponyme du roman de David Vann, nous entraine sur les terres de Goat Mountain où une partie de chasse vire au drame. Pour sa première partie de chasse, le fiston, pour devenir un homme, doit tuer, dépecer et manger le cœur d'un cerf. Comment expliquer alors que celui-ci, dont on ignore le prénom, tire, presque de sang-froid et sans l'ombre d'un remord ou de culpabilité, sur un braconnier qui se trouvait sur les terres familiales ? Dès lors, un sentiment de malaise, de sidération et d'incompréhension s'installe, allant jusqu'à diviser les trois hommes quant à la conduite à adopter. Se taire et cacher le cadavre ? Prévenir les autorités ? Profondément sombre, dans une ambiance de plus en plus tendue, cet album traite, de manière originale, divers thèmes tels que les rites familiaux, la place au sein d'une famille, la violence sous-jacente, la morale, la résilience, les armes à feu... Ce huis clos au cœur des montagnes met, finalement, en évidence, cette violence, presque innée, enfouie en chaque homme, renforcée par ce dénouement inattendu et sans concession. Graphiquement, l'ambiance oppressante, malaisante, est parfaitement rendue par ces nuances de gris, agrémentées ici et là d'une seule couleur. Un récit noir sur la nature humaine...Nord de la Californie, en cet automne 1978, le fiston, aujourd'hui âgé de 11 ans, est dorénavant assez grand, d'après les lois familiales, pour accompagner son grand-père, son père et un ami de ce dernier à la chasse et tuer son premier cerf. Ils se rendent en voiture dans la concession forestière familiale, Goat Mountain. Une route parfois difficile d'accès, suite aux éboulements dus aux fortes pluies. Après un bizutage qui a mis en rogne le fiston et fait éclater de rire les trois hommes, le fiston est définitivement prêt et n'aspire qu'à tuer. Arrivé à la barrière qui donne accès au domaine, l'ami remarque aussitôt un braconnier qui ne se cache même pas. Le père propose alors à son fils de regarder avec son fusil. Une 300 magnum, une arme pour abattre des ours, en main, l'œil rivé dans le viseur, celui-ci observe le braconnier à travers la lunette, place sa main sur la gâchette... et tire ! C'est la stupéfaction. Les hommes ne comprennent pas pourquoi il a fait ça, qui plus est, sans montrer le moindre remord... Cet album, adaptation éponyme du roman de David Vann, nous entraine sur les terres de Goat Mountain où une partie de...
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  • mesechappeeslivresques 23/09/2022
    1978, au nord de la Californie. Comme chaque année, un jeune garçon participe à une partie de chasse en compagnie de son père, de son grand-père ainsi que d'un ami sur les terres familiales à Goat Moutain. Mais cette année, tout est différent. Notre héros vient d'avoir onze ans et il est impatient à l'idée de pouvoir enfin abattre son premier cerf. Un week-end initiatique où tout dérape brutalement lorsque l'enfant tire sur un individu sans l'once d'un remords. Une discussion houleuse s'amorce alors entre les hommes. Faut-il le dénoncer ? Une confrontation dont tout le monde ne sortira pas indemne. Dès le début de cette histoire, on éprouve rapidement un sentiment de malaise face à l'acte de cet enfant qui n'éprouve aucun sentiment de culpabilité. On retrouve toute la violence et l'atmosphère oppressante qui caractérisent les récits de David Vann grâce principalement aux planches en noir et blanc rehaussées d'une touche de rouge qui saute aux yeux, à l'image du sang versé dans ces pages. Une lecture dérangeante avec cette bande dessinée qui nous emmène au plus près de la noirceur de l'âme humaine.
  • Armony22 03/06/2022
    "Nous étions ici-bas pour tuer. C'était immuable. C'était la loi de la famille, la loi du monde. Et je sortis mon couteau, car mon grand-père était là pour faire respecter la loi. Mais celui que j'était avait changé. À partir de cet instant, chaque acte de tuer serait une expérience amère. Chaque acte de tuer serait une contrainte, quelque chose que je refuserais. Et c'est ce qui ferait de moi un être humain. " Lors d'une chasse initiatique en famille, un jeune garçon de onze ans s'apprête à tuer son premier cerf. Tout un rituel qui fera de lui un homme. Mais la partie de chasse tourne mal et tout bascule en cauchemar. Peu de texte pour cette adaptation du roman de David Vann pourtant très fidèle, pas besoin, les dessins suffisent. J'ai lu le roman juste avant et j'avais encore en mémoire certains mots. On ressent sa patte, son écriture très métaphorique. Comme dans toutes les histoires de Vann, il va être question de mort, de violence, d'armes à feu. C'est noir de chez noir ! Je n'ai pas trop aimé le dessin, presque un croquis. Par contre la colorisation sert tellement bien l'histoire. En noir et blanc avec parfois des touches de vert et de jaune pour la nature et de rouge pour le sang. Plus on avance dans l'histoire, plus les touches rouges sont présentes. J'ai adoré quelques pleine pages en bleu, superbes ! Si certaines scènes du roman m'ont un peu écoeurée, je vous assure que les dessins n'ont rien à leur envier et contrairement à mon habitude je ne me suis pas attardée sur les détails. La tension est palpable, l'ambiance très bien rendue et la violence présente presque à chaque page. C'est rude et ultra malaisant. Une adaptation très perturbante mais une réussite. "Nous étions ici-bas pour tuer. C'était immuable. C'était la loi de la famille, la loi du monde. Et je sortis mon couteau, car mon grand-père était là pour faire respecter la loi. Mais celui que j'était avait changé. À partir de cet instant, chaque acte de tuer serait une expérience amère. Chaque acte de tuer serait une contrainte, quelque chose que je refuserais. Et c'est ce qui ferait de moi un être humain. " Lors d'une chasse initiatique en famille, un jeune garçon de onze ans s'apprête à tuer son premier cerf. Tout un rituel qui fera de lui un homme. Mais la partie de chasse tourne mal et tout bascule en cauchemar. Peu de texte pour cette adaptation du roman de David Vann pourtant très fidèle, pas besoin, les dessins suffisent. J'ai lu le roman juste avant et j'avais encore en mémoire certains mots. On ressent sa patte, son écriture très métaphorique. Comme dans toutes les histoires de Vann, il va être question de mort, de violence, d'armes à feu. C'est noir de chez noir ! Je n'ai pas trop aimé le dessin, presque un croquis. Par contre la colorisation sert tellement bien l'histoire. En noir et blanc avec parfois des touches de vert et...
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  • MouffetteMasquee 01/06/2022
    Résumé : Automne 1978, nord de la Californie. Un garçon de onze ans part à la chasse avec son père, son grand-père et Tom, un ami de la famille. C'est une habitude, une tradition. Cette année, pour la première fois, le garçon va pouvoir tuer un cerf ! À leur arrivée, ils aperçoivent au loin un braconnier sur leur propriété. Son père lui donne son fusil à lunette afin de pouvoir l'observer, mais l'horreur se produit ; il tire et abat l'intrus. La suite n'est pas moins abominable : les plus bas instincts de ces hommes se révèlent. Mon avis : Au premier coup d'œil, j'ai compris que nous avions affaire à une histoire sombre et torturée. Les dessins, superbes, contiennent très peu de couleurs : parfois un peu de vert pour la forêt, du jaune, mais surtout du rouge sang, afin de mettre en exergue certains détails, et surtout la violence ambiante. L'histoire, du point de vue du garçon, est prenante, terrible. C'est un parcours initiatique, qui traite évidemment de la chasse, mais également de la place de l'homme sur terre, et de ses plus atroces instincts primaires: la survie, la mort. Cet événement dramatique va influencer sa vie pour toujours. Il voit des liens avec l'histoire de Caïn et Abel dans l'Ancien Testament, ainsi qu'avec la vie et la souffrance du Christ. La religion, la Bible, toujours en ligne de mire, dans ce territoire américain sauvage et un peu "arriéré". J'ai eu beaucoup de mal avec le personnage du grand-père, hostile, mauvais, sans aucun sentiment pour la chair de sa chair : son fils, qu'il considère comme un faible, son petit-fils qu'il ne semble pas aimer. Un roman graphique intéressant mais perturbant, mêlant à la perfection poésie et mort, spiritualité et violence. À découvrir ! Résumé : Automne 1978, nord de la Californie. Un garçon de onze ans part à la chasse avec son père, son grand-père et Tom, un ami de la famille. C'est une habitude, une tradition. Cette année, pour la première fois, le garçon va pouvoir tuer un cerf ! À leur arrivée, ils aperçoivent au loin un braconnier sur leur propriété. Son père lui donne son fusil à lunette afin de pouvoir l'observer, mais l'horreur se produit ; il tire et abat l'intrus. La suite n'est pas moins abominable : les plus bas instincts de ces hommes se révèlent. Mon avis : Au premier coup d'œil, j'ai compris que nous avions affaire à une histoire sombre et torturée. Les dessins, superbes, contiennent très peu de couleurs : parfois un peu de vert pour la forêt, du jaune, mais surtout du rouge sang, afin de mettre en exergue certains détails, et surtout la violence ambiante. L'histoire, du point de vue du garçon, est prenante, terrible. C'est un parcours initiatique, qui traite évidemment de la chasse, mais également de la place de l'homme sur terre, et de ses plus atroces instincts primaires: la survie, la mort. Cet événement dramatique va influencer sa vie pour toujours. Il...
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  • mallaurylit 30/05/2022
    Chère Caroline et cher Georges, En découvrant cette adaptation d’un roman de David Vann, je ne savais pas à quoi m’attendre. De cet auteur dont j’apprécie fortement l’écriture, je me demandais comment il était possible de retranscrire visuellement tout ce qui fait la qualité de ses romans, car pour moi c’est avant tout la plume de David Vann qui excelle à nous immerger dans une histoire, dans un récit dont on sait que rien ne sera facile. Comment transposer la force d’une écriture en bande dessinée… ? Allais-je retrouver le même niveau de lecture dans cet album ? Maintenant, je peux le dire, j’ai été impressionnée par le travail d’illustration. Ce récit est sombre, désespéré. L’histoire est parfois oppressante, une noirceur dont il est difficile de s’extraire, et une réflexion sur l’évolution de l’homme qui interpelle, qui ne laisse pas indemne. Malgré tout, j’ai été complètement captivée, ne pouvant m’échapper des profondeurs de cette forêt et de cette partie de chasse dont je ressentais toute la violence, dont j’appréhendais l’inéluctable destinée des personnages. C’est la première fois que j’ai eu la sensation de lire des illustrations. Entre les lignes des textes et les représentations graphiques, une fusion complète, une harmonie où chaque élément se révèle indissociable, tout est écrit aussi bien dans les dessins que dans les mots. J’avais cette impression que chaque trait de crayon était une phrase de plus, une ayant autant de force que des mots soigneusement choisis. Totalement convaincue par ce roman graphique, j’en viens à me demander s’il ne vous serait pas possible d’adapter d’autres romans de David Vann !!Chère Caroline et cher Georges, En découvrant cette adaptation d’un roman de David Vann, je ne savais pas à quoi m’attendre. De cet auteur dont j’apprécie fortement l’écriture, je me demandais comment il était possible de retranscrire visuellement tout ce qui fait la qualité de ses romans, car pour moi c’est avant tout la plume de David Vann qui excelle à nous immerger dans une histoire, dans un récit dont on sait que rien ne sera facile. Comment transposer la force d’une écriture en bande dessinée… ? Allais-je retrouver le même niveau de lecture dans cet album ? Maintenant, je peux le dire, j’ai été impressionnée par le travail d’illustration. Ce récit est sombre, désespéré. L’histoire est parfois oppressante, une noirceur dont il est difficile de s’extraire, et une réflexion sur l’évolution de l’homme qui interpelle, qui ne laisse pas indemne. Malgré tout, j’ai été complètement captivée, ne pouvant m’échapper des profondeurs de cette forêt et de cette partie de chasse dont je ressentais toute la violence, dont j’appréhendais l’inéluctable destinée des personnages. C’est la première fois que j’ai eu la sensation de lire des illustrations. Entre les lignes des textes et les représentations graphiques, une fusion complète, une harmonie où chaque élément se...
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