La Nuit des temps - édition prestige : Le livre de René Barjavel, Christian de Metter
"Barjavel met chaque homme en face du problème de la signification de la vie." - Jean Rostand (de l'Académie Française)
"Par sa puissance d'évocation, La Nuit des temps gagne une place dans la grande tradition de Jules Verne." - Le Figaro (1969)
Les Expéditions Polaires françaises enregistrent le signal d'un émetteur sous la glace de l'Antarctique...
L'expédition internationale découvre les ruines d'une civilisation disparue depuis 900 000 ans et les scientifiques du monde entier affluent vers le site pour aider à explorer et comprendre. Ils découvrent un objet ovoïde en or de trois mètres de diamètre dans lequel se trouvent en état de biostase un homme et une femme dont les têtes sont recouvertes de casques d'or.
Simon, médecin de l'expédition, décide de procéder au réveil des corps en commençant par celui de la femme, le corps de l'homme montrant des traces de brûlures sur le torse...
La Nuit des temps est un roman pacifiste et assez anarchisant. Russes et Américains, renvoyés dos à dos, travaillent malgré tout ensemble, à l'image de l'effort de dépassement des oppositions nationales, assez répandu dans le milieu des sciences de l'époque. Les savants court-circuitent les décisions des gouvernants. Notre civilisation paraît barbare face au raffinement et à la sagesse des savants des temps anciens, leur savoir immense risquant d'être perdu par la bêtise humaine.
De (auteur) : René Barjavel, Christian de Metter
Expérience de lecture
Avis Babelio
calypso
• Il y a 3 jours
Lors d’une mission d’exploration en Antarctique où tout est blanc et silencieux à des kilomètres à la ronde, des scientifiques font une étrange découverte : un signal provenant de sous la glace. L’équipe se met au travail pour remonter à la source de ce signal et finit par découvrir une cavité abritant deux sphères occupées par une femme et un homme. Ils se prénomment Eléa et Païkan et sont les uniques rescapés d’une civilisation oubliée, vieille de 900000 ans… Voilà le point de départ de La Nuit des temps. Les coups de cœur sont nombreux pour ce roman, considéré comme un classique de la science-fiction qui n’est pas, je dois bien l’avouer, mon genre de prédilection. Il est donc possible que je n’aie pas savouré cette œuvre à sa juste valeur… La première partie m’a semblé extrêmement intéressante bien qu’un peu longue. Cela ne fait aucun doute, Barjavel a su installer un beau suspense en misant sur cette thématique des civilisations anciennes qui passionnent un grand nombre d’entre nous. J’ai en outre aimé suivre la rencontre entre Simon, l’un des scientifiques, et Eléa, et en apprendre plus sur la civilisation avancée d’où elle vient, appelée Gondawa. Ensuite, les choses se sont gâtées et j’ai peu à peu perdu l’intérêt que j’avais eu pour le début du roman. J’ai trouvé l’histoire d’amour un peu trop clichée et mélodramatique, certains passages lourds et maladroits et le style un poil désuet… Je ne sais pas si j’ai manqué de concentration mais la force d’un roman c’est, entre autres, de réussir à capter notre attention jusqu’au bout, ce qui n’a pas été le cas. C’est peut-être l’histoire d’un rendez-vous manqué.
Lrbook
• Il y a 3 jours
Première découverte de Barjavel. J’ai adoré l’intrigue posée dès le début du livre, un classique que tout le monde devrait lire. Une histoire qui n’a pas vieilli malgré les années. Je l’ai dévoré en quelques jours. Une histoire qui peut s’adapter à tous les âges.
Clairetnet
• Il y a 6 jours
Au delà de l’histoire d’une découverte fantastique pour l’humanité,ce livre met en scène les différences d’appréciation de la situation des chercheurs du fait de leur nationalité.Chacun obéît à une ligne de conduite différente et on retrouve avec amusement les stéréotypes de chaque culture qui s’opposent face à des décisions à prendre. Ce livre reste un grand classique.
les_aventures_livresques
• Il y a 1 semaine
Je pense qu’il est impossible de comptabiliser le nombre de fois que l’on m’a conseillé ce texte tant dans ma position d’amateur de littérature française dite « plus classique que proprement contemporaine » et d’amateur des littératures de l’imaginaire, dans une parfaite bivalence qui m’a interpellé pendant de nombreuses années. René Barjavel est l’auteur qui a apporté la science-fiction sur le devant de la scène littéraire contemporaine en France, et les littératures de l’imaginaire lui doivent beaucoup. La Nuit des temps est le chef-d’œuvre de son auteur, traduit dans de très nombreux pays et beaucoup lu encore tous les ans depuis sa sortie en 1968, nous pouvons comprendre la raison à un tel engouement : une problématique prenant place à notre époque, qui n’a pas vraiment vieilli, le fantasme de quelque chose depuis toujours là et qui nous est pourtant inconnu, une histoire d’amour qui transcende le temps et les espèces… Je ne révèlerai pas les tenants et aboutissants du roman, au cas où toi, lecteur, tu ne l’as pas encore lu, mais je peux affirmer qu’il s’agit certainement d’une histoire tragique et parfaitement dans notre ère de temps. Même si l’action se passe dans ce que nous pensons être les années 1960, c’est entièrement actuel. Le roman est séparé entre différents points de vue qui apportent quelque chose au récit. Parmi les entrées du roman, la plupart se passe dans le présent de la narration, et il y a parfois quelques entraves à la narration en insérant quelques emphases du personnage principal masculin, Simon, un des scientifiques de la mission polaire. Durant la première moitié, qui m’a beaucoup plu, et intrigué sans relâche, ces deux façons de concevoir l’action et la narration tiennent en haleine le lecteur dans une lenteur effrénée qui monte, pas à pas, les étapes pour l’immerger au sein d’une folie et paranoïa en réalité mondiale. Ensuite, dans la seconde moitié du roman, nous avons l’arrivée d’une troisième narration : le récit du « passé », si je puis dire, le récit d’amour, qui m’a bien fasciné d’une certaine façon, mais que j’ai trouvé très ennuyant à force d’approfondissement. Il s’agit d’une immense digression sur près de cent pages et bien que j’aie pu noter des inspirations antiques et classiques (car cette histoire d’amour / découverte d’un monde nouveau est une somme du matériau platonicien et de son mythe de l’androgyne plus profond encore que toutes les conceptions, et une forme de réécriture de Roméo et Juliette, finalement) j’ai trouvé cela parfois très gênant et éthiquement redondant autant que litigieux. Ce monde intégralement basé sur le mystérieux concept de l’équation de Zoran n’était pas sec d’imagination, et j’ai apprécié en découvrir les particularités, les querelles géopolitique, et puis enfin cette façon de concevoir la vie : ce qui n’existe pas existe tout de même, l’univers est une énergie présente en tout et utilisable correctement. C’était une fondation politico-philosophico-religieuse qui m’a beaucoup intéressé et que j’ai eu du plaisir à découvrir. Maintenant ce texte n’est pas exempt de défauts. Déjà, nombre de personnes m’ont vanté la fin dite extraordinaire de cet ouvrage, et je dois dire qu’elle m’a déçu : si le roman s’était terminé d’une autre façon, j’aurais probablement mieux apprécié son issue, et aurais peut-être gardé un souvenir moins périssable du livre. Là, cela me donnait vraiment des impressions de réécriture paléolithique de Roméo et Juliette, c’était poussif et malheureusement pauvre, d’autant plus que cela venait de nulle part, cela donnait l’image d’un rajout des dernières pages pour donner une finalité épiquement et inutilement tragique. J’ai trouvé ce ressort presque abusif de la part de l’auteur. Aussi, certains propos sont atrocement datés : certains crient au racisme de l’auteur, il montre en ce texte qu’il ne l’est pas par certaines descriptions, mais qui sont en revanche très maladroites, et puis il y a un certain sexisme dans l’hypersexualisation constante et omnipotente du personnage principal féminin, ce qui est fort dommage. La Nuit des temps n’est fondamentalement pas un mauvais roman, mais c’est un texte qui ne peut pas plaire à tout le monde. J’ai beaucoup apprécié la première moitié de l’ouvrage qui présentait mystères, frisson, intrigue, mais la seconde moitié (l’insertion sur l’ailleurs) m’a refroidi rapidement par sa longueur inutile. La fable politique et critique de l’humain en ce livre était sympathique. {14}
Avis des membres
Fiche technique du livre
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- Genres
- BD & Humour , Bande Dessinée
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- EAN
- 9782385020200
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- Collection ou Série
- BD SF
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- Format
- Grand format
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- Nombre de pages
- 184
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- Dimensions
- 323 x 247 mm
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32,00 € Grand format 184 pages