L'Odyssée (édition grand format illustrée) : Le livre de Homère, Julien Chabot

Grand format

La Découverte

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Sur le modèle des " hors-série " inauguré en 2015 avec L'usage du monde de Nicolas Bouvier, voici la superbe traduction de référence de L'Odyssée par Philippe Jaccottet accompagnée, pour cette édition grand format, de 25 pastels originaux de Julien Chabot. Elle est complétée par le bel essai de l'historien François Hartog, Des lieux et des hommes, qui parcourt l'espace géographique et maritime, mental et poétique du monde d'Ulysse.

" Ô Muse, conte-moi l'aventure de l'Inventif :
celui qui pilla Troie, qui pendant des années erra,
voyant beaucoup de villes, découvrant beaucoup d'usages,
souffrant beaucoup d'angoisse dans son âme sur la mer
pour défendre sa vie et le retour de ses marins
sans en pouvoir sauver un seul, quoi qu'il en eût :
par leur propre fureur ils furent perdus en effet,
ces enfants qui touchèrent aux troupeaux du dieu d'En-Haut,
le Soleil qui leur prit le bonheur du retour ...
À nous aussi, Fille de Zeus, conte un peu ces exploits ! "

Ainsi s'ouvre le premier des vingt-quatre chants de L'Odyssée - mais faut-il présenter ce " très vieux poème " ? La superbe traduction (en vers) de Philippe Jaccottet fait revivre l'épopée d'Homère, qui vient " à son lecteur ou, mieux peut-être, à son auditeur un peu comme viennent à la rencontre du voyageur ces statues ou ces colonnes lumineuses dans l'air cristallin de la Grèce... ". D'après la tradition antique, Homère, l'aède aveugle, aurait vécu au IXe siècle avant J.-C. et serait l'auteur de cette épopée universellement connue, composée après L'Iliade.

Cette traduction de référence est accompagnée, pour cette édition grand format, de pastels originaux de Julien Chabot. Elle est complétée par le bel essai de l'historien François Hartog, Des lieux et des hommes, qui parcourt l'espace géographique et maritime, mental et poétique du monde d'Ulysse.

De (auteur) : Homère
Illustré par : Julien Chabot
Traduit par : Philippe Jaccottet

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Expérience de lecture

Avis des libraires

Faut-il présenter ce très vieux poème ? La superbe traduction de Philippe Jaccottet fait revivre l'épopée d'Homère qui vient à son lecteur ou, mieux peut-être, à son auditeur un peu comme viennent à la rencontre du voyageur ces statues ou ces colonnes lumineuses dans l'air cristallin de la Grèce...
La Semaine du Roussilon
L'Odyssée,cette épopée de l 'errance, est aussi une histoire d'hospitalité. Celle de Nausicaa, par exemple, qui fait donner ici à Ulysse vêtements, nourriture et boissons. Accueillir l 'étranger, c'est alors respecter les dieux. Être humain, en somme. Au contraire de Polyphème, monstre cyclope, qui se nourrit des migrants,|Louis Chevaillier
Le 1

Avis Babelio

alidnl275

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 13 heures

Ma rencontre avec L’Odyssée d’Homère a d’abord été scolaire, presque contrainte. Adolescente, j’avais apprécié cette œuvre sans réellement en mesurer la portée, sans doute trop jeune pour être touchée par la profondeur de ce poème fondateur. Mais c’est plus tard, en Master, que j’ai décidé de m’y replonger et que la révélation a eu lieu : je suis littéralement tombée amoureuse de ce texte. Chef-d’œuvre intemporel, L’Odyssée est bien plus qu’un récit d’aventures. C’est un voyage intérieur, une réflexion sur l’errance, le désir de retour, la fidélité, l’identité. Ulysse n’est pas seulement un héros antique : il incarne, encore aujourd’hui, l’humain en quête de sens et de foyer. Ce qui fascine, c’est la modernité de ce poème vieux de plusieurs millénaires. Les épreuves traversées par Ulysse, les figures féminines d’une incroyable force (Pénélope, Circé, Nausicaa, Calypso), la richesse des images poétiques, tout cela fait de L’Odyssée une œuvre d’une densité inépuisable. Chaque relecture ouvre de nouvelles portes. Il n’est pas étonnant que ce texte habite notre mémoire collective depuis tant de siècles et qu’il continue de nourrir notre imaginaire. L’Odyssée est un poème qui parcours le monde (comme son héros), un classique indétrônable, dont la beauté et la puissance ne sauraient quitter ni nos bibliothèques, ni nos cœurs.

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4.50 sur 5 étoiles

• Il y a 1 jour

Un classique de la littérature antique. Homère nous place sur le bateau d’abord de Télémaque puis d’Ulysse. À bord de ce bateau, beaucoup de péripéties avant d’arriver à bon port. Ce sont ces péripéties qui font tout le récit et qui sont toutes rattachées à la mythologie et expliquées par le destin et la volonté des dieux. De plus, les pouvoirs d’Ulysse étant connus de tous, le lecteur n’attend plus qu’une chose: qu’il rentre à Ithaque et reprenne les droits sur son royaume et sa famille en éliminant les prétendants. Cette fin est très bien menée et la ruse d’Ulysse est mise en avant comme l’attend le lecteur après avoir lu l’Illiade. Ce fut une lecture appréciée.

Jiby

3.50 sur 5 étoiles

• Il y a 4 jours

L’Odyssée pour collégiens… et adultes curieux N’ayant pas souvenir d’avoir véritablement lu L’Odyssée dans ma jeunesse, j’ai eu l’occasion de mettre la main sur cette édition adressée aux collégiens afin de m’initier à cet univers. Cette édition contient de bons extraits de l’œuvre homérique, même si certains passages manquent, comme par exemple l’épisode de Pénélope qui défait chaque nuit le voile de Laërte pour se donner du temps en attendant le retour d’Ulysse. La version littéraire proposée est accessible aux adolescents — et donc aux adultes un peu ignares comme moi —, bien que je sois toujours surpris que l’on propose à de jeunes collégiens des œuvres très riches en personnages et en lieux peu connus des Français. Cela rend la lecture difficile à suivre pour de jeunes lecteurs et complique la compréhension, ce qui peut nuire au goût de la lecture. Je ne ferai pas ici une nouvelle diatribe pour critiquer les choix littéraires du conseil supérieur des programmes pour les collégiens, d’autant que je ne sais pas ce qui relève du choix de l’enseignant. Mais vous aurez compris mon point de vue : le choix de L’Odyssée me semble d’autant plus contestable qu’il y a finalement beaucoup de violence qui est encensée (puisqu’elle vient du héros), et que ce « héros » n’est donc pas si moral. L’ouvrage est accompagné d’un dossier pédagogique sérieux, mais le dossier et les extraits ne sont pas vraiment centrés sur les monstres, contrairement à ce que prétend la 4e de couverture. Et, en tant que lecteur adulte, on peut être frustré de voir des questions adressées aux élèves sans disposer clairement des réponses. Malgré ces réserves, cette édition reste une lecture intéressante et constitue une porte d’entrée agréable dans l’univers d’Homère.

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ChristianDecroze

3.00 sur 5 étoiles

• Il y a 1 semaine

L'aidant de l'Homère (c'est moi) Je préfère t'avertir tout de suite : l'Ulysse, c'est une sacré tête de noeud. Les conneries, il n'en rate pas une. Alors, si tu aimes les héros bien tranquuilles, propres sur eux et tout, lis du Paul Guth. Parce que là, ce qui t'attend, c'est du Road Trip, mais genre XXL que même Kerouac a l'air d'un petit retraité à verveine à côté. Bon, je te la fais courte : l'Ulysse, c'est un roitelet sur une île paradisiaque nommée Ithaque. Il se la coule douce dans son palais avec vue sur la mer, marbre blanc dans les toilettes, salle de billard et piscine à débordement. En plus, il a Pénélope, une jolie petite meuf super bien roulée qui l'adore et qui vient justement de lui donner un fiston, Télémaque. Il a aussi des chèvres et des porcs. Comme chantait l'Électrocuté, c'est la ferme du bonheur. Tu laisserais tomber tout ça pour partir en guerre, toi ? Ben moi non plus. Mais Lylysse, il se fait bouffer la tête par Ménélas et surtout son bro Agamemnon, qui ne se prend pas pour une tranche de cake et se croit l'égal des dieux. Ménélas a un peu dévissé du bulbe parce que sa meuf, Hélène, une beauté que même sur le calendrier Pirelli t'en trouveras pas une plus sexy, s'est fait la malle avec Pâris, un gringalet de Troie (non Raphaël, Troie c'est pas dans l'Aube, c'est beaucoup plus loin). Pâris, c'est le fils de Priam, le roi de Troie. le béjaune se croit donc tout permis, mais il va morfler, p'tit con. Tu vas voir ta gueule, quand on t'aura puni d'avoir piqué la meuf à Ménélas qui est quand même, excusez du peu, le frangin du roi des rois. Du coup, mon Lylysse s'en va-t-en-guerre. Il est un peu obligé à cause d'un serment ancien, j'ai pas le temps de t'expliquer. C'est dommage car, franchement, après avoir jadis crushé sur Hélène, il s'en bat désormais les steaks, et Ménélas et Agagamemnon lui courent sur la prostate. Je te fais grâce des dix années qui suivent. La guerre, c'est le sujet de L'Iliade. Ici, on parle de L'Odyssée, tu suis toujours ? Sache seulement que Lylysse s'est comporté en brave, pistonné par Athena (la fille à Zeus, laquelle a un gros béguin pour lui) et que, quand les Grecs se retirent avec Hélène dans le barda, c'est la misère à Troie. A côté, Berlin en 1945, c'est Disneyland. Bref, le Lylysse va désormais se la jouer Going Home. de Troie à Ithaque il y a à la louche 700 km. Une rigolade. Florence Arthaud et Loïc Peyron, ils te font ça en deux trois jours, les doigts dans le nez et les mains dans le dos. Ben Lylysse, non. Lui, il va mettre dix ans pour rentrer à la maison. Si tu calcules, le mec il a fait 70 km par an. Si Groupama avait existé à l'époque, ils l'auraient jamais embauché pour la Route du Rhum. Saint-Malo/Pointe-à-Pitre, il lui aurait fallu au moins 150 ans. Il faut aussi dire que Lylysse n'était pas très concentré. Il se laissait distraire par tout ce qu'il rencontrait. Dès qu'il voyait une île, il voulait accoster et partir en exploration. Ses compagnons de croisière en avaient ras la patate, mais le chef c'est le chef, bordel c'est qui qui commande ici ? Du coup, on aborde tranquillou chez les Cyclopes et notamment dans la caverne de Polyphème. Son paternel, Poséidon, ne lui a fait qu'un oeil. Comme quoi, être fils d'un dieu, ça ne garantit pas forcément qu'on va se péter les bretelles. Lylysse, le respect du handicap, il s'en tape. Il murge le brave géant avec de la piquette rapportée d'on ne sait où et enfonce un gros cure-dents dans son oeil unique. Salaud ! Même Afflelou est désarmé. Comment tu veux offrir une deuxième paire de lunettes pour un euro à un mec qui n'avait qu'un oeil ? Lylysse, son forfait accompli, rembarque direction Ithaque. Mais Poséidon n'est pas jouasse de savoir son fiston aveuglé. Il envoie des grosses vagues genre tsunami pour se venger. Peine perdue. Fluctuat nec mergitur, Lylysse débarque sur l'île de Circé. Alors là, attention, cramponne-toi, c'est du lourd ! Pour te donner une idée, Circé, c'est comme qui dirait la fille que Margot Robbie aurait eue avec Scarlett Johansson. Lylysse, il tombe raide dingue de la meuf et va passer plus d'un an à s'envoyer en l'air avec elle sur l'île de la tentation. Tu veux que je te dise ? Moi, il me gonfle grave parce que, pendant que ce crétin s'enjaye avec sa pétasse, la Pénélope, elle, elle prend en soupirant des cours de broderie au point d'Alençon. C'est vachement difficile comme technique, t'as qu'à essayer, tu m'en diras des nouvelles. Et défaire les points, c'est encore plus difficile que les faire. Surtout la nuit. Mais Pénélope se cramponne et se fout de la gueule du monde en affirmant qu'elle tisse un suaire pour son beau-papa qu'est un bien brave homme. De son côté Lylysse, en mode balec totale, ne mollit pas et continue à faire la java. Après s'être offert un petit tour de train fantôme aux Enfers (« Tiens salut, M'man, qu'esse tu fais là ? »), il se met à la colle avec Calypso, une nymphe nymphomane encore plus belle que Circé (si si, je te jure), et qui cultive son jardin secret, surtout le poireau, pendant plusieurs années. Désolé, mais ce mec est vraiment une raclure ! . Calypso me tire des larmes quand elle doit laisser partir Gugusse, qui se rappelle un beau matin qu'il a une femme et un enfant qui l'attendent à Ithaque. Son amnésie familiale aura quand même duré sept ans, Ducon. Maintenant, il nous joue la grande scène du II, mais faut croire qu'il ne s'emmerdait pas. Après quelques péripéties sans importance dont je te fais grâce (Gogol fait naufrage pour la cinquante-septième fois, s'en tire comme toujours, est recueilli sur une plage par de jolies gonzesses qui lui lavent les pieds. Bon, on commence à être habitués), notre héros débarque enfin à Ithaque. Mais ça fait vingt ans qu'il s'est fait porter pâle et tous les coqs du village, qui veulent le remplacer dans le lit de Pénélope, trépignent d'impatience. Soit dit en passant, la Pénélope doit avoir largement franchi la quarantaine mais, semble-t-il, elle est toujours aussi band, euh je veux dire attirante. Lylysse souhaite faire son retour sur scène incognito. Il se déguise. Allez, je ne vais pas te faire languir si près du but. Au terme d'une embrouille monstre et sanglante, Télémaque et Pénélope reconnaissent Gugusse. Il faut dire qu'il a gagné un concours de tir à l'arc dément que même Denis Brogniart n'oserait en rêver sur Koh-Lanta dans l'épreuve d'immunité. Maintenant, je sais ce que tu vas me demander : aloooooooors, il faut lire ce bouquin, ou pas ? Bon, je vais être franc. A mon avis, Mèmère fumait un peu la moquette, quand même. Les Dieux qui se tirent la bourre, Lylysse l'Insubmersible qui passe sa vie à faire naufrage et se réveille toujours sur des îles où il rencontre des gonzesses toutes plus canon les unes que les autres et qui ne lui veulent que du bien, la meuf fidèle qui galère pendant vingt ans, au bout d'un moment, ça va. Pour moi, niveau véracité historique et vraisemblance, ça pêche un peu. J'aurais bien voulu que Mèmère cite ses sources. Je finirai (pour ta plus grande joie, c'est vrai que j'ai été un peu long, désolé) en disant que je n'aime pas Lylsse. C'était un petit trouduc qui papillonnait et se laissait distraire par tout et n'importe quoi. Pour moi, il n'a mérité ni l'amour de Pénélope, ni celui de Circé et encore moins celui de Capypso, qui l'aimait passionnément. Ma conclusion, qui n'engage que moi, est que les femmes, mortelles ou Déesses, sont plus capables d'amour que les hommes.Guy de Maupassant s'est d'ailleurs déclaré parfaitement de mon avis lui, qui, dans La rempailleuse, a écrit : «Décidément, il n'y a que les femmes pour savoir aimer ». 

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Fiche technique du livre

  • Genres
    Classiques et Littérature , Littérature Classique
  • EAN
    9782707192189
  • Collection ou Série
  • Format
    Grand format
  • Nombre de pages
    440
  • Dimensions
    236 x 163 mm

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24,00 € Grand format 440 pages