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Dieu n'habite pas La Havane
Date de parution : 07/09/2017
Éditeurs :
Pocket

Dieu n'habite pas La Havane

Date de parution : 07/09/2017
Juan del Monte Jonava ne vit que pour chanter. Au Buena Vista Café, en plein cœur de Cuba, sa voix solaire lui a valu le surnom de « Don Fuego... Juan del Monte Jonava ne vit que pour chanter. Au Buena Vista Café, en plein cœur de Cuba, sa voix solaire lui a valu le surnom de « Don Fuego », la gloire de la rumba. Or, à presque 60 ans, son étoile s’est ternie. Le régime castriste, lui aussi,... Juan del Monte Jonava ne vit que pour chanter. Au Buena Vista Café, en plein cœur de Cuba, sa voix solaire lui a valu le surnom de « Don Fuego », la gloire de la rumba. Or, à presque 60 ans, son étoile s’est ternie. Le régime castriste, lui aussi, a vieilli. Il s’ouvre au monde, à l’argent, à la modernité. Le Buena Vista a changé de propriétaire. Et Don Fuego en est réduit à courir le cachet. Sa rencontre avec Mayensi, rousse incendiaire et mystérieuse de 40 ans sa cadette, fera rejaillir le feu de la passion dans les veines du sexagénaire… Au point de le consumer ?

« C'est un hommage romanesque aux chanteurs de rue, qui évite la nostalgie pour mieux composer une histoire de musique et d’amour. » LiRE

« Le fabuleux conteur sait aussi sonder les âmes bouleversées. » Mohammed Aïssaoui – Le Figaro littéraire
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EAN : 9782266274319
Code sériel : 16976
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 272
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266274319
Code sériel : 16976
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 272
Format : 108 x 177 mm

Ils en parlent

« Homogène, fluide, c'est aussi un hommage romanesque aux chanteurs de rue, qui évite la nostalgie pour mieux composer une histoire de musique et d'amour. » LiRE
« Le fabuleux conteur sait aussi sonder les âmes bouleversées. » Mohammed Aïssaoui, Le Figaro littéraire
« Ce conte plein d'autodérision, satire du régime castriste, se savoure comme un mojito. » Version femina
« Ce roman caribéen à résonance algérienne vient se situer parmi le tout meilleur de l'œuvre. » Jean-Claude Lebrun - L'Humanité
« Une réflexion nostalgique sur la jeunesse perdue. » L'Amour des livres
« Sous la plume du conteur algérien, le monde, même ensanglanté, peut continuer de tourner. », Catherine Lalanne, Pélerin
« Sous la plume du conteur algérien, le monde, même ensanglanté, peut continuer de tourner. », Catherine Lalanne, Pélerin
Catherine Lalanne / Pélerin

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • laurentn 28/02/2024
    J'avais adoré mon premier roman de cet auteur (ce que le jour doit à la nuit), et je trouve celui-ci un ton un dessous, même si j'ai passé un bon moment. C'est une histoire d'amour improbable entre un homme âgé à la recherche d'une seconde jeunesse, et une jeune femme en fuite à la recherche d'elle-même ? Quelques beaux passages, une ambiance cubaine bien rendue particulièrement autour de la musique et du chant, mais la magie n'a pas totalement opéré pour moi cette fois-ci.
  • SylvainFT 18/02/2024
    Du très bon, comme souvent, Yasmina Khadra! Une écriture plus simple que d’habitude, une intrigue sympathique et une plongée dans Cuba -et dans la musique cubaine- parfaitement documentée. Un livre qui n’est pas le plus connu de l’auteur mais qui, à mon sens, mériterait de l’être bien davantage.
  • Anneceso 29/01/2023
    Pas mon préféré de Yasmina Khadra, auteur avec lequel j’ai découvert et vu le Moyen-Orient différemment. Toujours est-il que j’ai adhéré à la forme, pour moi, la poésie de Khadra transparaît dans chacun de ses écrits, tout autant que son habileté narrative et les merveilleuses descriptions permettent aux lecteurs de se projeter dans cet espace géographique qui m’est inconnu. En revanche, du point de vue de l’intrigue, je n’ai franchement pas été convaincue dans la mesure où les actes du personnage féminin adulé par le personnage principal manquent, à mon sens, de cohérence. Rien n’explique de tels revirements de personnalité ou, en tout, rien n’est expliqué. Ce qui m’amène à penser que ce personnage manque de profondeur, de réalisme. Quant au personnage principal, vieux chanteur traditionnel cubain sur le déclin, métaphore de cette île en pleine déshérence, je ne l’ai ni trouvé attachant, ni agaçant, il m’a laissée indifférente et surtout ne m’a pas incitée à la réflexion. Un roman agréable à lire, mais qui ne déploie pas tout le talent de M. Khadra.
  • Persannt 17/10/2022
    Très bonne première lecture de cet auteur. Un début banal et on s'attache vite à ce héros à la fois paumé et pourtant si sûr de lui. La musique Cubaine , une histoire d'amour, des espérances, du mystère et un retournement de situation sertie d'une belle écriture nous tiennent en haleine.
  • ValentinMo 08/06/2022
    Nous sommes beaucoup à considérer Cuba comme une terre peuplée de légendes et d’images captivantes issues des années « glorieuses » de la révolution ou encore la beauté naturelle de ses paysages. Il n’est donc pas surprenant qu’elle soit aussi une source d’inspiration pour de nombreux artistes: on pense évidement à Ernest Hemingway, mais plus récemment c’est le talentueux Yasmina Khadra qui s’est approprié cette île pour en faire le décor de son histoire de « Dieu n’habite pas La Havane ». À Cuba, Juan del Monte Jonava ne fait plus vibrer grand monde. Ancien chanteur à succès du Buena Vista Café, « Don Fuego » comme on l’a longtemps surnommé, n’est plus que l’ombre de lui-même. Le club où il chante chaque soir depuis des années le met à la rue. Sur l’île, le régime castriste est finissant, et des étrangers commencent à racheter à l’État certains clubs, hôtels et restaurants. Confus et se sentant déclassé, il traverse une crise existentielle quand il croise Mayensis, une jeune femme sans-abri d’une grande beauté, fuyant son passé et... elle-même. Quelques jours plus tard, Juan la retrouve blessée après avoir subi une tentative de viol et décide de l’héberger, inquiet qu’elle croise le chemin d’un assassin qui hante le quartier depuis quelques jours. Le temps passe et les cicatrices physiques et psychologiques de Mayensis commencent à guérir tandis que la carrière de « Don Fuego » semble se rétablir peu à peu, grâce à de petites productions privées. Le lien entre les Mayensis et lui devient de plus en plus étroit: Juan chante dans des soirées privées et Mayensis lui écrit des poèmes qu’elle lui récite au bord de la mer. Ce roman de Yasmina Khadra nous transporte à Cuba à l'heure où le régime castriste s'essouffle. C’est avant tout une jolie déclaration d’amour à cette île contrariées par un régime autoritaire ou par l’injustice d’un sort que les cubains n’ont pas choisi. On entend la musique, on est bercé par le rythme des vagues de la plage. Une carte postale, fort agréable grâce à un style d’écriture simple, élégant, et efficace ! Ce récit, sous ses allures de fable, aborde tout de même des questions profondes sur cette société cubaine qui entretient une hypocrite identité de façade destinée aux touristes pour mieux couvrir une réalité un peu moins reluisante, mais aussi un amour intergénérationnel qui permet de tourner la page sur les chapitres marquants d’un temps qui passe. À travers cette romance, Yasmina Khadra mène une réflexion nostalgique sur la jeunesse perdue, sans cesse contrebalancée par la jubilation de chanter, de danser et de croire en des lendemains heureux. On notera que si la trame romanesque connaît un essoufflement à mi-chemin dans la lecture, la fin du livre offre un nouveau souffle et des dizaines de pages pleins d’émotions et de poésie : « En vérité, on ne perd jamais tout à fait ce que l’on a possédé l’espace d’un rêve, puisque le rêve survit à sa faillite … ». Meilleur conteur de l’Orient que des Caraïbes, le romancier réussit malgré tout à retranscrire cette atmosphère magique propre à La Havane doublée d’une poésie dans laquelle il excelle à chaque reprise.Nous sommes beaucoup à considérer Cuba comme une terre peuplée de légendes et d’images captivantes issues des années « glorieuses » de la révolution ou encore la beauté naturelle de ses paysages. Il n’est donc pas surprenant qu’elle soit aussi une source d’inspiration pour de nombreux artistes: on pense évidement à Ernest Hemingway, mais plus récemment c’est le talentueux Yasmina Khadra qui s’est approprié cette île pour en faire le décor de son histoire de « Dieu n’habite pas La Havane ». À Cuba, Juan del Monte Jonava ne fait plus vibrer grand monde. Ancien chanteur à succès du Buena Vista Café, « Don Fuego » comme on l’a longtemps surnommé, n’est plus que l’ombre de lui-même. Le club où il chante chaque soir depuis des années le met à la rue. Sur l’île, le régime castriste est finissant, et des étrangers commencent à racheter à l’État certains clubs, hôtels et restaurants. Confus et se sentant déclassé, il traverse une crise existentielle quand il croise Mayensis, une jeune femme sans-abri d’une grande beauté, fuyant son passé et... elle-même. Quelques jours plus tard, Juan la retrouve blessée après avoir subi une tentative de viol et décide de l’héberger, inquiet qu’elle croise le chemin d’un...
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