La Constance du prédateur : Le livre de Maxime Chattam
Ils l'ont surnommé Charon, le passeur des morts. De son mode opératoire, on ignore tout, sauf sa signature, singulière : une tête d'oiseau. Il n'a jamais été arrêté, jamais identifié, malgré le nombre considérable de victimes qu'il a laissées derrière lui. Jusqu'à ce que ses crimes resurgissent du passé, dans les profondeurs d'une mine abandonnée...
Plongez avec Ludivine Vancker dans le département des sciences du comportement, les profilers, jusque dans l'âme d'un monstre.
De (auteur) : Maxime Chattam
Expérience de lecture
Avis des libraires
Avis Babelio
Christof34540
• Il y a 2 semaines
Avec La Constance du Prédateur, Chattam fait ce qu’il sait faire : plonger dans la crasse de l’âme humaine, traquer le tueur qui n’en est plus vraiment un, mais une incarnation méthodique du mal. Pas de surprise : c’est noir, c’est tendu, et ça saigne juste ce qu’il faut pour rappeler qu’on n’est pas là pour se détendre. Ludivine Vancker revient, plus solide, plus rouée, un peu usée — comme le lecteur. Le jeu du chat et de la souris reprend, sauf qu’ici, le chat pense avoir lu Nietzsche et le prédateur a des lettres. Littéralement. Le roman ouvre avec une mise en scène baroque, presque théâtrale. Ça pourrait être ridicule, mais Chattam tient sa ligne. Et il déroule. Ce qui marque, c’est le propos. Derrière le polar bien ficelé, on sent poindre un discours sur l’époque : l’inversion des valeurs, la justice qui boîte, l’art qui sert d’alibi à la barbarie. Pas besoin d’un tueur au couteau rouillé ici. Le monstre est raffiné, cultivé, presque élégant — et c’est bien ça le plus glaçant. L’écriture est au cordeau. Chattam ne brode plus, il tranche. Chaque chapitre est une scène. Chaque scène est tendue. On sent l’efficacité du mec qui maîtrise son genre comme un groupe qui joue ses classiques, mais avec un vrai feu dans les amplis. Quatre étoiles. Pas cinq, parce que parfois, ça sent un peu la recette. Parce que le choc n’est plus là. Mais l’efficacité, elle, ne faiblit pas. Et dans le paysage polaro-français, Chattam reste un des rares à écrire encore avec ses nerfs. Un bon cru. Solide, tendu, bien construit. Comme un album post-metal bien produit : pas révolutionnaire, mais solide de bout en bout, avec des pics d’intensité qui collent des frissons.
Loody
• Il y a 3 semaines
Le meilleur de la série pour moi. Je n’ai pas accroché aux 3 précédents, mais l’histoire de celui-ci était plus intéressante, mieux ficelée que les autres. Je n’ai toujours pas eu d’empathie pour les personnages principaux qui malheureusement sont assez peu charismatiques et attachants pour moi. L’écriture en tant que telle n’est pas désagréable pourtant j’ai du mal à être prise dans les scènes de crime ou les scènes d’action. Je fini toujours une saga que j’ai commencé par principe, je vais en rester là avec cet auteur. Peut être est-ce une erreur et que je vais louper de bons récits, mais je me suis tellement forcée pour un résultat mitigé au final que je vais m’arrêter là.
Tarendol84
• Il y a 3 semaines
Du grand Chattam, du vrai thriller, du vrai policier sombre, horrifique, plongeant aux tréfonds des pires noirceurs de l'âme humaine et des pires traumatismes de l'enfance répercutées sur des générations de grands malades mentaux qui s'enchaînent, propageant le mal à travers le temps. Un bémol toutefois dans ces fins de romans à suspense, toujours un peu les mêmes dans ce genre littéraire où il semble qu'une fois que l'auteur a lâché en salves toutes les horreurs qu'a imaginées son cerveau (malade ?), il ne sache plus quoi faire de son héros, de sa traque et de son psychopathe. En parlant de ça, j'espère vraiment dans ma candeur d'optimiste invétéré, que ces psychopathes ne sont pas aussi nombreux dans la réalité que dans tous ces policiers terrifiants qui fleurissent dans le genre.
Lautour
• Il y a 3 semaines
Qu’est-ce que je suis heureuse d’avoir ENFIN fini la série avec Ludivine Vancker… c’était très long et le plus dommage, à me sens, dans cette série, c’est que le personnage n’évolue pas. Elle pense évoluer en exprimant ses émotions différemment mais elle reste la même femme irréfléchie, trop spontanée, trop passionnée, une femme TROP. Au début ce n’était pas gênant mais lors de la lecture du troisième et puis du quatrième tome, cette mise en scène m’a lassée. Elle est trop « tête brûlée » et encore ce n’est pas le bon terme, pour moi elle est suicidaire et elle cherche des excuses pour camoufler son manque de discernement, elle ne fait pas assez souvent preuve de lucidité et elle l’explique par son « besoin » de sauver les gens. Ce que je peux entendre mais au bout d’un moment, quand on sait ce qu’il se passe dans le tome 1… il s’agirait de faire preuve de plus de prudence.. Ensuite parlons de tous les malheurs qui lui arrive tout au long de cette série. Désolée mais les événements frisent le ridicule parfois, j’ai eu l’impression que l’auteur voulait trop en faire. Alors je sais que c’est de la fiction mais ça n’empêche que pour moi cette femme a vécu TROP de choses horribles pour être encore apte à vivre une vie « normale ». J’adore Chattam et j’ai globalement bien aimé cette série mais il était temps pour moi de laisser ce personnage avant de basculer vers l’ennui et le grotesque.
Avis des membres
Fiche technique du livre
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- Genres
- Policiers & Thrillers , Thrillers
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- EAN
- 9782266311274
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- Collection ou Série
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- Format
- Poche
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- Nombre de pages
- 528
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- Dimensions
- 179 x 110 mm
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9,90 € Poche 528 pages