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Les Contes de la bécasse
Hélène Lassalle (préface de), Annie Soler (préface de)
Date de parution : 01/09/2014
Éditeurs :
Pocket

Les Contes de la bécasse

Hélène Lassalle (préface de), Annie Soler (préface de)
Date de parution : 01/09/2014

Édition présentée et commentée par Hélène Lassalle (Muséum d'histoire naturelle)

et Annie Soler (collège de Val-de-Reuil, Normandie).

 

À la table du baron des Ravots, on célèbre la chasse, le gibier...

Édition présentée et commentée par Hélène Lassalle (Muséum d'histoire naturelle)

et Annie Soler (collège de Val-de-Reuil, Normandie).

 

À la table du baron des Ravots, on célèbre la chasse, le gibier et l'art d'offrir aux convives les récits les plus surprenants. Toute la Normandie de Maupassant se dépeint dans ces tableaux...

Édition présentée et commentée par Hélène Lassalle (Muséum d'histoire naturelle)

et Annie Soler (collège de Val-de-Reuil, Normandie).

 

À la table du baron des Ravots, on célèbre la chasse, le gibier et l'art d'offrir aux convives les récits les plus surprenants. Toute la Normandie de Maupassant se dépeint dans ces tableaux plaisants ou cruels, une province où règne une lâche bourgeoisie et une misère presque médiévale. L'auteur de Bel-Ami révèle l'avarice des paysans, l'avidité sensuelle et le cynisme des gens des villes, la rouerie des filles, les laideurs de la vie, autant de peintures sarcastiques empreintes d'une philosophie désolée mais aussi pleines de pitié et de compassion.

L'argent, la bêtise « éternelle, indestructible », la luxure, l'angoisse : en quelques traits, quelques couleurs, quelques pages miraculeuses de simplicité et de force, naissent des personnages inoubliables.

 

Lire avec le texte intégral et la préface présentant l'œuvre et son auteur.

Comprendre avec « Les clés de l'œuvre » : 16 pages pour aller à l'essentiel ; 52 pages pour approfondir.

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EAN : 9782266249805
Code sériel : 6096
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 320
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266249805
Code sériel : 6096
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 320
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Pacalase 28/11/2023
    "Les contes de la bécasse" mettent en lumière les défauts de la société, les frasques des hommes, les faiblesses de chacun, les croyances et la folie, le tout imprégné d'une ironie mordante et d'un humour noir et acerbe. À travers ces récits, présentés comme des anecdotes que l'on se partagerait autour d'un festin copieux et d'une bonne bouteille, vous découvrirez les mille petits vices, qu'ils soient dissimulés ou revendiqués par leurs détenteurs, dont l'auteur aimait dépeindre les portraits. Malice, mesquinerie, cruauté, lâcheté, adultère, vantardise, et autres caractéristiques humaines... Guy de Maupassant n'épargne résolument jamais la nature humaine. Maupassant expose ainsi les aspects les plus sombres de la France du XIXe siècle, dévoilant une vision critique et incisive de son époque à travers ces récits captivants.
  • JulienDjeuks 09/11/2023
    La Bécasse : R : Le vieux baron des Ravots, fanatique de la chasse, est maintenant cloué à son fauteuil. Chaque automne, il invite tous ses amis pour une chasse dans son domaine, et chaque soir, le hasard symbolisé par une tête de bécasse désigne un conteur pour occuper le dîner. C : Récit cadre servant d’introduction au recueil Les Contes de la Bécasse. Pour son troisième recueil de nouvelles, Maupassant rappelle par intertexte la grande tradition du genre, les dix nobles ayant fui la peste du Décaméron, Shéhérazade retenant la main féminicide du sultan dans Les Mille et une Nuits. Ici, le cadre ne sera pas rappelé. C'est simplement une entrée en matière stylistique et thématique : la chasse, la campagne, la convivialité, l'oralité... mais aussi un danger imprécis, un certain goût pour le macabre. En même temps, la figure de ce vieux baron amateur de littérature orale, cloué dans un fauteuil mais maître du jeu est assez complexe et originale. Il y a cette persistance de continuer la chasse malgré le handicap, et aussi cette passion par procuration, par la voix des autres convives. On pourrait comparer cet autre cloué en fauteuil célèbre, le Professeur Xavier créé par Stan Lee et Jack Kirby, qui envoie ses mutants (X-Men) chercher et lui ramener des récits d'aventure... C'est d'ailleurs une belle allégorie pour le lecteur lui-même, cloué sur son fauteuil. Ce cochon de Morin : R : Le mercier Morin s’est attiré un scandale en tentant d’embrasser une fille dans un train. Les MM Rivet et Labarbe, de ses connaissances, vont voir la famille de cette jeune fille pour arranger l’affaire de ce « cochon de Morin ». Mais voilà : Labarbe est pris de la même envie que Morin. C : Primordial pour Maupassant, ce motif de la petite erreur qui peut pourrir une existence entière (ce petit grain de sable qui bouleverse tout). Ici, le récit l’entremêle habilement avec la farce d’une aventure érotique ratée qui tourne au drame, en montrant que ce qui arrive à ce pauvre homme rêvant pour une fois des grandes choses, n’arriverait pas à un homme plus rusé, distingué et beau. La débâcle n’est donc réservée qu’aux bougres ? La femme devient-elle complice de cette inégalité - elle la renforce - par sa manière de se refuser ou de se livrer suivant le niveau d'attitude de vainqueur ? La Folle : R : Pendant la guerre, les Prussiens s’invitaient chez l’habitant. Or une vieille avait perdu toute sa famille et demeurait inerte de douleur depuis quinze ans. Elle énervait beaucoup le commandant par son mutisme. C : Cette anecdote révoltante de la guerre, participe à une dénonciation des méfaits commis, donc à une rancœur, plutôt qu’à un dégoût de la guerre. L’image de la folle se laissant mourir et reprendre par la nature est superbe (la folie, absence de raison humaine, n'est-elle pas déjà le symbole de ce retour à la nature ?). L’acte de cruauté envers la folle paraît gratuit mais n’est en rien justifié par le fait qu’il s’agisse de la guerre et des Prussiens. On remarquera au passage qu’il s’agit de se débarrasser de l’individu socialement inutile ou encombrant, exaspérant (comme dans L’Aveugle, Coco, Un Gueux, etc). Résumés, commentaires et citations des autres contes sur mon blog.La Bécasse : R : Le vieux baron des Ravots, fanatique de la chasse, est maintenant cloué à son fauteuil. Chaque automne, il invite tous ses amis pour une chasse dans son domaine, et chaque soir, le hasard symbolisé par une tête de bécasse désigne un conteur pour occuper le dîner. C : Récit cadre servant d’introduction au recueil Les Contes de la Bécasse. Pour son troisième recueil de nouvelles, Maupassant rappelle par intertexte la grande tradition du genre, les dix nobles ayant fui la peste du Décaméron, Shéhérazade retenant la main féminicide du sultan dans Les Mille et une Nuits. Ici, le cadre ne sera pas rappelé. C'est simplement une entrée en matière stylistique et thématique : la chasse, la campagne, la convivialité, l'oralité... mais aussi un danger imprécis, un certain goût pour le macabre. En même temps, la figure de ce vieux baron amateur de littérature orale, cloué dans un fauteuil mais maître du jeu est assez complexe et originale. Il y a cette persistance de continuer la chasse malgré le handicap, et aussi cette passion par procuration, par la voix des autres convives. On pourrait comparer cet autre cloué en fauteuil célèbre, le Professeur Xavier créé par Stan Lee...
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  • Kez 01/11/2023
    L'avantage d'un livre de nouvelles est que l'on peut commencer puis l'abandonner pendant un certain temps avant de s'y replonger. C'est ce qui m'est arrivée avec ce livre. Habituellement, les nouvelles ne sont pas une forme de littérature à laquelle je m'intéresse vraiment. Mais Maupassant est un maitre de cette forme. Et chacune de ces nouvelles est plaisante à sa façon. La plume de Maupassant brille par son style et sa capacité à décrire des situations où les pires bassesses de l'homme sont présentées d'une façon à la fois légère mais aussi très cruelle. Et il faut être Maupassant pour savoir allier ces deux caractères qui semblent antinomique. C'est un plaisir sans cesse renouvelé de découvrir ces personnages et ces situations.
  • Ptitgateau 20/08/2023
    Le vieux baron des Ravots, grand amateur de chasse, organise des diners auxquels il convie ses compagnons chasseurs. Seront servies les bécasses issues de la chasse et un rituel désigne l’heureux convive qui pourra déguster les têtes de ces oiseaux. Le sort l’ayant désigné, l’heureux élu doit raconter une histoire à l’assemblée présente. C’est là le fil conducteur de ce recueil de nouvelles. Un recueil d’histoires captivantes, qui ressemblent à celle que les anciens pouvaient se raconter au coin du feu, à la recherche de la sensation forte, de la peur qui épice les histoires, des dernières nouvelles d’autrui, d’un certain commérage, du constat des défauts de nos pairs… Ces nouvelles s’inscrivent dans le mouvement du réalisme qui exige une description des individus regroupés en classes sociales, les mettant en scène et décrivant leur quotidien, incluant dans les dialogues, leur dialecte lorsqu’il s’agit de personnes issues des classes ouvrières. Les contes de la bécasse mettent en évidence les travers de la société, les grivoiseries des hommes, les défauts des uns et des autres, les croyances, la folie. A titre d’exemple, l’un des premiers récit, Pierrot, met en avant l’avarice et la cruauté des individus, La peur montre les superstitions et la folie qui s’empare d’une famille, on peut y voir une présence active de l’auteur qui, atteint de syphilis, transmet ses hallucinations aux lecteurs. Cette histoire n’est pas sans rappeler le Horla, cette longue nouvelle décrivant un individu qui sombre dans la démence. Un Normand, un fils, les sabots semblent bien dénoncer la condition de la femme soumise à la volonté masculine. Mais Maupassant ne se contente pas de décrire, on le sent omniprésent dans ses écrits. Il suffit de consulter sa biographie pour comprendre. La nouvelle, un fils, peut être considérée comme quasi autobiographique puisqu’elle rappelle les enfants que l’écrivain n’a jamais voulu reconnaître. La dernière nouvelle, l’aventure de Walter schnaffs, est une dénonciation de la guerre qui dégrade et avilit l’homme. Mais ces considérations littéraires ne sont pas indispensables à la lecture, on peut découvrir les nouvelles avec la curiosité d’une personne qui écoute des contes, chacune d’elles renfermant un suspens de courte durée, sachant que le dénouement est proche, des nouvelles tantôt angoissantes, tantôt comiques ou encore attristantes voire révoltantes. J’ai choisi de lire ce recueil de Maupassant parce que mon professeur de français nous avait demandé de la lire et que je n’ai pas dû beaucoup l’ouvrir à l’époque. Je me rattrape donc plusieurs dizaines d’années après. Mieux vaut tard que jamais ! Le vieux baron des Ravots, grand amateur de chasse, organise des diners auxquels il convie ses compagnons chasseurs. Seront servies les bécasses issues de la chasse et un rituel désigne l’heureux convive qui pourra déguster les têtes de ces oiseaux. Le sort l’ayant désigné, l’heureux élu doit raconter une histoire à l’assemblée présente. C’est là le fil conducteur de ce recueil de nouvelles. Un recueil d’histoires captivantes, qui ressemblent à celle que les anciens pouvaient se raconter au coin du feu, à la recherche de la sensation forte, de la peur qui épice les histoires, des dernières nouvelles d’autrui, d’un certain commérage, du constat des défauts de nos pairs… Ces nouvelles s’inscrivent dans le mouvement du réalisme qui exige une description des individus regroupés en classes sociales, les mettant en scène et décrivant leur quotidien, incluant dans les dialogues, leur dialecte lorsqu’il s’agit de personnes issues des classes ouvrières. Les contes de la bécasse mettent en évidence les travers de la société, les grivoiseries des hommes, les défauts des uns et des autres, les croyances, la folie. A titre d’exemple, l’un des premiers récit, Pierrot, met en avant l’avarice et la cruauté des individus, La peur montre les superstitions et la folie qui...
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  • Laehb80 22/05/2023
    Après les parties de chasse à la bécasse, on jouait pour désigner l'heureux gagnant des volatiles tant appréciés. Le gagnant se régalait et ensuite, pour consoler les perdants, les dédommager en quelque sorte, racontait une histoire. Ce recueil en est un échantillon. Maupassant nous présente toute une galerie de personnages, du plus vil au plus généreux, des histoires de chasse maispas que, de famille, de secrets, des histoires émouvantes, d'autres repoussantes ou révoltantes, tragiques ou bienheureuses. Témoignage de sa Normandie contemporaine, ce recueil est distrayant mais quelques situations banales pour l'époque ont du mal à passer aujourd'hui et laissent un arrière goût amer.
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