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Northanger Abbey
Josie Salesse-Lavergne (traduit par)
Date de parution : 12/04/1996
Éditeurs :
10/18

Northanger Abbey

Josie Salesse-Lavergne (traduit par)
Date de parution : 12/04/1996

Par sa gaucherie, ses rêveries naïves et son engouement pour les vieux châteaux, Catherine Morland semble loin des modèles de vertu. Mais si cette jeune Bovary délicatement british n'a rien...

Par sa gaucherie, ses rêveries naïves et son engouement pour les vieux châteaux, Catherine Morland semble loin des modèles de vertu. Mais si cette jeune Bovary délicatement british n'a rien d'une héroïne, c'est que Jane Austen s'amuse ! Et nous emporte, d'une plume malicieuse, d'un bout à l'autre du plus moderne...

Par sa gaucherie, ses rêveries naïves et son engouement pour les vieux châteaux, Catherine Morland semble loin des modèles de vertu. Mais si cette jeune Bovary délicatement british n'a rien d'une héroïne, c'est que Jane Austen s'amuse ! Et nous emporte, d'une plume malicieuse, d'un bout à l'autre du plus moderne des romans austeniens.

« Jane Austen est charmante et féroce, bien élevée et impitoyable. »
Le Monde

Traduit de l'anglais
par Josette Salesse-Lavergne

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EAN : 9782264023803
Code sériel : 1596
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 288
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782264023803
Code sériel : 1596
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 288
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • leslecturesdemorganne 28/02/2024
    Ce roman nous entraîne dans le Bath de l’époque victorienne. Ayant visité cette ville à l’automne, j’étais ravie de pouvoir visualiser les lieux dans lesquels se rend Catherine. Je lis rarement des classiques mais j’essaie de me tenir à un par an. Cela demande forcément plus de patience, le rythme est lent, les descriptions fournies. J’ai trouvé Catherine un peu bêbête, les autres personnages assez clichés, mais c’est le but de Jane Austen dans ce roman. Ma lecture était plaisante, évidemment pas à la hauteur de « Orgueil et préjugés », mais j’ai apprécié retrouver dans la plume de l’autrice.
  • leslecturesvagabondes 25/02/2024
    Dans ce roman d'apprentissage, l'héroïne, Catherine Morland, est bien naïve et possède une imagination débordante qui pourra lui causer du tort. Si au départ, j'avais comme une envie de la secouer comme un prunier, j'ai fini par m'attacher à elle et pris plaisir à lire ses aventures. Au cours de celles-ci, elle rencontrera des personnalités plus ou moins agréables. Certaines ne sont pas sans nous rappeler d'autres personnages des romans de Jane Austen. Une mention spéciale pour Mme Allen qui n'est clairement pas le castor le plus utile au barrage. J'ai beaucoup apprécié les commentaires ironiques et l'humour aigre-doux de l'autrice tout au long de la lecture. Cela ajoute un peu de piment dans ce récit sentimental sans pour autant nous sortir de l'immersion. Un moment divertissant autour des thèmes de prédilection de Jane Austen (intrigues liées au mariage, jeu des apparences) et avec toujours ce regard critique de la société britannique.
  • Naycole 28/12/2023
    Je dois l'avouer, j'ai lu tout Jane Austen, je n'ai pas aimé grand chose. Emma reste mon préféré. Mais alors là, Northanger Abbey: j'ai ri, mais qu'est ce que j'ai ri! SPOILERS car je n'arrive pas à masquer sans que la moitié du texte ne disparaisse La naïveté de l'héroïne, sa capacité à confondre vraie vie et romans, ça m'a rappelé... Moi, à 15 ans. Et c'est pas un compliment. Ainsi va la vie! J'ai lu que ça se moquait du genre roman gothique, bon. Ca le parodie visiblement, c'est certain. L'héroïne est (un peu) attachante, son amoureux moins, bon, ça tombe un peu comme un cheveu sur la soupe, comme souvent chez Austen. J'ai plus eu le sentiment tout le long du roman qu'il se moquait gentiment d'elle en mode "elle est bien brave", et non qu'il s'attachait, mais peut-être qu'une deuxième lecture me ferait revoir les choses. Je suis un peu comme les parents de Catherine, à qui "ce n'était pas venu à l'idée qu'ils puissent s'aimer", ou dans mon cas, qu'il puisse l'aimer en retour. Certes, je savais que ça finirait comme ça, l'autre option étant John Thorpe (le célibat heureux n'en étant jamais une, mais vu l'époque, cela s'explique facilement), mais chez Austen, il est rare (cela arrive) que les gens aient droit à une rédemption: s'ils sont nuls, ils le restent. Du moins en général. Bref, rien que pour les fous rires (bienveillants) que j'ai eus: 4 étoiles. L'écriture était extrêmement drôle et faisait mouche à chaque fois.Je dois l'avouer, j'ai lu tout Jane Austen, je n'ai pas aimé grand chose. Emma reste mon préféré. Mais alors là, Northanger Abbey: j'ai ri, mais qu'est ce que j'ai ri! SPOILERS car je n'arrive pas à masquer sans que la moitié du texte ne disparaisse La naïveté de l'héroïne, sa capacité à confondre vraie vie et romans, ça m'a rappelé... Moi, à 15 ans. Et c'est pas un compliment. Ainsi va la vie! J'ai lu que ça se moquait du genre roman gothique, bon. Ca le parodie visiblement, c'est certain. L'héroïne est (un peu) attachante, son amoureux moins, bon, ça tombe un peu comme un cheveu sur la soupe, comme souvent chez Austen. J'ai plus eu le sentiment tout le long du roman qu'il se moquait gentiment d'elle en mode "elle est bien brave", et non qu'il s'attachait, mais peut-être qu'une deuxième lecture me ferait revoir les choses. Je suis un peu comme les parents de Catherine, à qui "ce n'était pas venu à l'idée qu'ils puissent s'aimer", ou dans mon cas, qu'il puisse l'aimer en retour. Certes, je savais que ça finirait comme ça, l'autre option étant John Thorpe (le célibat heureux n'en étant jamais une, mais...
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  • Myriam3 25/11/2023
    Ne serait-ce que pour l'ironie mordante qui la caractérise - et qui surprend sans aucun doute celles et ceux qui ne l'ont jamais lue - j'aurais aimé avoir la possibilité de passer quelques heures auprès de Jane Austen, chez elle, vêtue de l'une de ces belles robes de l'époque, et l'écouter parler! L'héroïne de ce roman, Catherine, une jeune provinciale mettant pour la première fois les pieds à Bath, station thermale huppée, chaperonnée par les Allens, pourrait être agaçante de pureté et naïveté, si elle n'avait pas ce caractère doux certes, mais réfléchi, et cette curiosité un peu macabre qui l'amène à fouiller - lors d'un passage parodique de la littérature gothique - les meubles et couloirs sombres de Northanger Abbey. Personnage austénien par excellence, tout comme Henry ou encore John - qui ne fait pas assez d'apparitions dans ce roman à mon goût - on sait à quoi s'attendre avec eux, on anticipe déjà les rebondissements, mais ça rend la lecture d'autant plus agréable puisque c'est un plaisir un peu facile. Isabelle et son frère sont délicieux d'hypocrisie, tout comme Henry et sa soeur le sont de bons sentiments. Mais ce qu'il y a d'encore plus délicieux, c'est la narration de Jane Austen elle-même, interpellant le lecteur, se moquant des procédés littéraires et jouant avec plaisir à une lecture à double niveaux, où le lecteur comprend ce que la jeune et naïve Catherine tarde à saisir. Je n'ai pas eu l'énorme coup de coeur comme pour Mansfield Park, certes, mais c'était quand même bien agréable! Ne serait-ce que pour l'ironie mordante qui la caractérise - et qui surprend sans aucun doute celles et ceux qui ne l'ont jamais lue - j'aurais aimé avoir la possibilité de passer quelques heures auprès de Jane Austen, chez elle, vêtue de l'une de ces belles robes de l'époque, et l'écouter parler! L'héroïne de ce roman, Catherine, une jeune provinciale mettant pour la première fois les pieds à Bath, station thermale huppée, chaperonnée par les Allens, pourrait être agaçante de pureté et naïveté, si elle n'avait pas ce caractère doux certes, mais réfléchi, et cette curiosité un peu macabre qui l'amène à fouiller - lors d'un passage parodique de la littérature gothique - les meubles et couloirs sombres de Northanger Abbey. Personnage austénien par excellence, tout comme Henry ou encore John - qui ne fait pas assez d'apparitions dans ce roman à mon goût - on sait à quoi s'attendre avec eux, on anticipe déjà les rebondissements, mais ça rend la lecture d'autant plus agréable puisque c'est un plaisir un peu facile. Isabelle et son frère sont délicieux d'hypocrisie, tout comme Henry et sa soeur le sont de bons sentiments. Mais ce qu'il y a d'encore plus délicieux, c'est la narration...
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  • gerardmuller 26/10/2023
    Catherine Morland -Northanger Abbey / Jane Austen Fille de clergyman au sein d’une famille de dix enfants, Catherine est une enfant turbulente, farouche et aimant les jeux de garçons. À quinze ans, elle embellit et « paraître presque belle pour une fille qui a paru assez vilaine pendant ses quinze années premières, est plus délicieux que tout éloge que puisse jamais recevoir une fille jolie dès le berceau. » À 17 ans, ayant atteint cet âge sans avoir vu d’aimable jeune homme qui éveillât sa sensibilité, sans avoir inspiré de réelle passion et sans avoir provoqué d’admirations que très modérées et bien fugaces, la jeune et naïve Catherine Morland est invitée par les voisins de ses parents, Mr et Mrs Allen, à passer quelques semaines à Bath. Entre bals, promenades et boutiques, elle se lie tout d'abord d'amitié avec Isabelle Thorpe, une jeune fille inconstante et exubérante qui fréquente son frère James, et avec John le frère d’Isabelle, qui se pose rapidement en prétendant. D’un cœur affectueux et d’un caractère gai et ouvert, elle se lie aussi avec la délicieuse Eleanor Tilney, la soeur du beau et charmant Henry Tilney, vingt-cinq ans, dont la présence ne laisse pas Catherine indifférente. Lorsque les Tilney lui proposent de séjourner chez eux à Northanger Abbey, Catherine est aux anges ! Cette somptueuse et antique demeure, une ancienne abbaye, exerce un puissant pouvoir sur son imagination, férue qu’elle est de romans gothiques très à la mode à l’époque chez les jeunes filles de la gentry. Tandis qu'elle échafaude les hypothèses les plus folles comme dans les romans, Catherine ne se doute pas du sort qui l'attend… Écrit en 1803, Catherine Morland (Northanger Abbey) est le premier roman de Jane Austen, même s'il n'a été publié qu'en 1818, un an après sa mort. Déjà on perçoit dans cette œuvre les qualités de fine analyse psychologique explicitant le comportement des personnages. Un délicat humour anglais vient couronner l’ensemble de ce roman qui se termine par la phrase suivante, Jane Austen prenant la parole : « Je laisse au lecteur le soin de déterminer si ce livre prône la tyrannie paternelle ou la désobéissance filiale. » J’ai lu ce roman très classique avec infiniment de plaisir, même si je dois dire que la romance est assez simpliste. D’une écriture fine et élégante, l’histoire de ces amours tumultueuses victimes d’une hypocrisie de bon teint et perturbées par le jeu des considérations financières, se déroule et pour cause dans une atmosphère vraiment très british et paternaliste. La jeune Catherine à l’âme romanesque sensibilisée par des lectures gothiques va devoir se plier aux règles de la bienséance de l’époque, celles d’une bourgeoisie mondaine aux règles bien précises. Enfin, j’ai trouvé que la fin de l’histoire arrivait un peu brutalement, comme s’il avait fallu à Jane Austen en finir avec tous ces personnages cherchant leur voie. Catherine Morland -Northanger Abbey / Jane Austen Fille de clergyman au sein d’une famille de dix enfants, Catherine est une enfant turbulente, farouche et aimant les jeux de garçons. À quinze ans, elle embellit et « paraître presque belle pour une fille qui a paru assez vilaine pendant ses quinze années premières, est plus délicieux que tout éloge que puisse jamais recevoir une fille jolie dès le berceau. » À 17 ans, ayant atteint cet âge sans avoir vu d’aimable jeune homme qui éveillât sa sensibilité, sans avoir inspiré de réelle passion et sans avoir provoqué d’admirations que très modérées et bien fugaces, la jeune et naïve Catherine Morland est invitée par les voisins de ses parents, Mr et Mrs Allen, à passer quelques semaines à Bath. Entre bals, promenades et boutiques, elle se lie tout d'abord d'amitié avec Isabelle Thorpe, une jeune fille inconstante et exubérante qui fréquente son frère James, et avec John le frère d’Isabelle, qui se pose rapidement en prétendant. D’un cœur affectueux et d’un caractère gai et ouvert, elle se lie aussi avec la délicieuse Eleanor Tilney, la soeur du beau et charmant Henry Tilney, vingt-cinq ans, dont la présence...
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