Fahrenheit 451 : Le livre de Ray Bradbury
451 degrés Fahrenheit représentent la température à laquelle un livre s'enflamme et se consume.
Dans cette société future où la lecture, source de questionnement et de réflexion, est considérée comme un acte antisocial, un corps spécial de pompiers est chargé de brûler tous les livres dont la détention est interdite pour le bien collectif. Guy Montag, le pompier pyromane, se met pourtant à rêver d'un monde différent, qui ne bannirait pas la littérature et l'imaginaire au profit d'un bonheur immédiatement consommable.
Il devient dès lors un dangereux criminel, impitoyablement pourchassé par une société qui désavoue son passé.
Bradbury y critique les méfaits de l'émergence d'une culture de masse. Comme le décrit le pompier Beatty dans le roman, l'émergence d'une telle société n'a été rendue possible que par l'émergence d'une culture de masse, facilitée par la déliquescence du système scolaire : "
Le cinéma et la radio, les magazines, les livres sont nivelés par le bas en une vaste soupe ". Les gens se sont désintéressés de la culture et ont préféré faire du sport ou regarder la télévision.
De (auteur) : Ray Bradbury
Adapté par : Tim Hamilton
Préface de : Ray Bradbury
Traduit par : Michel Pagel
Expérience de lecture
Avis des libraires
Avis Babelio
Steph_K
• Il y a 1 jour
Publié en 1953. Dans un monde dystopique et futuriste, Montag est pompier. Sa tâche est d’incendier les maisons qui contiennent des livres, objets subversifs qui vont à l’encontre de la pensée unique distillée à longueur de journée par les murs transformés en écrans. Une œuvre étonnante, avant-gardiste, qui parle de dictature de l’esprit, de liberté de pensée, d’indépendance intellectuelle et de savoirs à sauvegarder. Un texte toujours d’actualité.
albalettres
• Il y a 4 jours
Et si tout devait brûler pour que tu puisses enfin éteindre les tourments de ton âme ? Et si incendier la société était le seul moyen pour que tu puisses fermer les yeux et te reposer ? Mais attention : lorsque tout brûle, il n’y a plus de retour possible. Endormis, nous oublions vite à quel point il est vital de souffrir pour exister, à quel point l’esprit a besoin de ressentir, dans sa chair, sa propre humanité : fragile, vacillante. Nous voici au milieu des cendres : celles de la parole consumée, des verbes déposés puis détruits. Dans Fahrenheit 451, les pompiers ne sauvent plus rien. Ils effacent toute trace de réflexion libre, toute pensée non encadrée. Et nous voilà entre les mains de Montag, l’un d’entre eux, comme un papillon posé sur un doigt fébrile et curieux. On l’accompagne dans ce tunnel sans lumière qu’est sa vie. Puis soudain, on l’entend : l’appel de son âme, ce frisson de lucidité qui le traverse lorsqu’il rencontre Clarisse. Éveillée. Vivante. Fragile. Montag m’a bouleversée. Il hurle dans le vide, se permet de ressentir à nouveau, et ose questionner sa propre responsabilité dans la mécanique destructrice qu’il servait. Il ressent la vie profondément, sous l’armure. Il montre comment s’arracher à la torpeur. Mort de peur, il nous entraîne avec lui dans ces rues vides, où la communauté s’est dissoute, où chacun s’est replié sur lui-même et sur une consommation insatiable. Là où les livres meurent, c’est l’esprit lui-même qui s’éteint : oublié, anesthésié, silencieux. Publié en 1953, ce roman semble immortel. En 2025, il frappe plus fort encore. Il convoque les croyants, les humanistes, le phœnix qui renaît de ses cendres. Comme si notre humanité était condamnée à se consumer en cycles, encore et encore. C’est visionnaire, poignant et dramatiquement humain. Fahrenheit 451 c’est vivre sous sédatif, à la recherche d’une hormone du bonheur, plutôt que de la ressentir pleinement, avec le cœur, avec l’âme. L’âme. Âme. Cherchons-la. À lire !
mademoiselleaurelle
• Il y a 1 semaine
Fahrenheit 451 est une dystopie emblématique écrite par Ray Bradbury en 1953. Dans un futur où les livres sont interdits et brûlés par les « pompiers » afin d’étouffer toute pensée critique, le roman suit Montag, un pompier chargé de cette mission, qui commence peu à peu à remettre en question le sens de son travail et la société dans laquelle il vit. Sa rencontre avec une jeune fille anticonformiste, puis une série d’événements personnels, déclenchent en lui une prise de conscience douloureuse, le poussant vers une quête de liberté intellectuelle et d’authenticité. Je ne connaissais pas l’intrigue de ce livre malgré sa notoriété, et j’ai été frappée par l’incroyable modernité du propos. Ce roman écrit dans les années 1950 résonne profondément avec notre époque : on y retrouve une critique acerbe de la quête permanente de divertissement, de l’abrutissement volontaire des masses face à des programmes vides de sens, de la disparition progressive de la réflexion personnelle. Ce monde dystopique où les gens prétendent être heureux tout en dissimulant un profond mal-être sous des mantras creux et une surconsommation de contenus, m’a semblé étrangement proche. Le roman se lit facilement, mais j’aurais apprécié qu’il aille un peu plus loin dans le développement de l’univers, notamment sur le plan politique. Cela reste toutefois une lecture percutante, intelligente et étonnamment actuelle.
Peroxyde
• Il y a 1 semaine
Ah, chers amoureux des mots et des idées, préparez-vous à une plongée délicieuse dans un classique indémodable, même si un brin suranné : Fahrenheit 451 de l'immense Ray Bradbury ! Publié pour la première fois en 1953 (oui, ça date un peu, mais c'est là que réside une partie de son charme !), ce roman est une petite perle dystopique qui, malgré son âge, résonne encore avec force dans notre monde moderne. L'histoire nous plonge dans un futur où les pompiers ne luttent plus contre les incendies, mais les provoquent, brûlant des livres, ces objets subversifs qui nourrissent la pensée individuelle. Guy Montag, notre héros, est l'un de ces pompiers zélés, jusqu'à ce que des rencontres inattendues fissurent sa certitude et l'amènent à questionner les fondements de sa société. Mais ne vous y trompez pas, au-delà de cette prémisse captivante, l'intrigue est avant tout un prétexte pour explorer des thèmes profonds et assez intemporels. Le style de Ray Bradbury est, comme toujours, d'une richesse poétique rare, capable de transformer chaque phrase en une image vivante, sensorielle. Il jongle avec les métaphores avec une aisance déconcertante, créant une atmosphère à la fois onirique et angoissante. C'est un véritable plaisir littéraire, une danse des mots. Et c'est là que le côté "désuet" du roman se transforme en atout: ce langage parfois un peu flamboyant, ces descriptions qui prennent leur temps, loin du rythme effréné de nos productions actuelles, confèrent au roman une sorte de patine unique, une espèce d'élégance intemporelle qui invite à la contemplation. Certes, certains aspects de la technologie imaginée par Bradbury peuvent prêter à sourire aujourd'hui – ces "murs-télé" géants, par exemple, semblent presque rudimentaires face à nos écrans tactiles omniprésents. Mais c'est précisément ce décalage qui fait le charme de l'œuvre. Il nous rappelle que même si les formes changent, le fond reste : la peur de la pensée libre, le pouvoir de la désinformation, l'importance de la lecture et de la culture. En somme, Fahrenheit 451 est bien plus qu'une simple œuvre de science-fiction. C'est un hymne vibrant à la connaissance, à la curiosité, et à la résistance intellectuelle. Un roman à savourer, ligne après ligne, pour son histoire, certes, mais surtout pour la virtuosité de son auteur. Alors, n'hésitez plus, laissez-vous emporter par cette "flamme" littéraire !
Avis des membres
Fiche technique du livre
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- Genres
- BD & Humour , Bande Dessinée
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- EAN
- 9782385020026
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- Collection ou Série
- BD SF
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- Format
- Grand format
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- Nombre de pages
- 152
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- Dimensions
- 236 x 169 mm
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20,90 € Grand format 152 pages