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Fahrenheit 451
Ray Bradbury (auteur, préface de), Tim Hamilton (adapté par), Ray Bradbury (auteur, préface de), Michel Pagel (traduit par)
Collection : BD SF
Date de parution : 19/01/2023
Éditeurs :
Philéas

Fahrenheit 451

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Ray Bradbury (auteur, préface de), Tim Hamilton (adapté par), Ray Bradbury (auteur, préface de), Michel Pagel (traduit par)
Collection : BD SF
Date de parution : 19/01/2023
Dans un futur proche, Guy Montag est pompier. Mais dans cette société dystopique, les pompiers ont pour mission de brûler les livres ainsi que les maisons de leurs détenteurs : la détention de livre est un délit.
451 degrés Fahrenheit représentent la température à laquelle un livre s'enflamme et se consume.
Dans cette société future où la lecture, source de questionnement et de réflexion, est considérée comme un...
451 degrés Fahrenheit représentent la température à laquelle un livre s'enflamme et se consume.
Dans cette société future où la lecture, source de questionnement et de réflexion, est considérée comme un acte antisocial, un corps spécial de pompiers est chargé de brûler tous les livres dont la détention est interdite pour...
451 degrés Fahrenheit représentent la température à laquelle un livre s'enflamme et se consume.
Dans cette société future où la lecture, source de questionnement et de réflexion, est considérée comme un acte antisocial, un corps spécial de pompiers est chargé de brûler tous les livres dont la détention est interdite pour le bien collectif. Guy Montag, le pompier pyromane, se met pourtant à rêver d'un monde différent, qui ne bannirait pas la littérature et l'imaginaire au profit d'un bonheur immédiatement consommable.
Il devient dès lors un dangereux criminel, impitoyablement pourchassé par une société qui désavoue son passé.

Bradbury y critique les méfaits de l’émergence d’une culture de masse. Comme le décrit le pompier Beatty dans le roman, l’émergence d’une telle société n’a été rendue possible que par l’émergence d’une culture de masse, facilitée par la déliquescence du système scolaire : « Le cinéma et la radio, les magazines, les livres sont nivelés par le bas en une vaste soupe ». Les gens se sont désintéressés de la culture et ont préféré faire du sport ou regarder la télévision.
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EAN : 9782385020026
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 152
Format : 165 x 235 mm
EAN : 9782385020026
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 152
Format : 165 x 235 mm

Ils en parlent

« Fahrenheit 451 est une efficace et violente critique des régimes totalitaires où le libre arbitre n’a plus sa place au profit d’une pensée collective unique et forcée. »
SambaBD

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Atroposs 11/04/2024
    Grand classique de la SF, Bradbury a su dépeindre un monde à faire froid dans le dos, bien que cette réalité ne se rapproche pas de la nôtre actuellement. Toute cette réflexion autour de l'autodafé et du savoir comme ennemi a été amenée de façon intelligente et concise, même si certains moments me semblaient parfois brouillons (peut-être des transitions trop abruptes), j'ai énormément aimé ma lecture !
  • FAUVEL 09/04/2024
    Des pompiers qui allument les feux au lieu de les éteindre voilà l'intrigue originale dans laquelle nous plonge Bradbury. Plus que pour allumer des feux, dans ce monde là les pompiers sont là pour éteindre les consciences, éviter toute réflexion. Selon la doctrine de ce monde réfléchir c'est faire des choix qui feront des malheureux. Est-ce pour autant qu'un monde sans choix et sans conscience serait un monde heureux ? Certainement pas, et lorsqu'un pompier commence à réfléchir sur la raison même de son métier, il est confronté à de nombreux obstacles. Replacé dans son contexte d'écriture de la "chasse aux sorcières" aux Etats-Unis, l'oeuvre prend tout son sens et reste, malheureusement, toujours d'actualité. Certains éléments sortis de l'imaginaire de Bradbury ont depuis vu jour : on pourrait par exemple assimiler la "famille" des murs-écrans aux réseaux sociaux qui, dans le récit, donne l'impression aux gens d'avoir de vrais relations sociales, qui en réalité n'en sont pas. Certes nous n'en sommes pas arrivés au point que toute reflexion soit purement et simplement interdite, mais ce livre permet de s'interroger sur les processus mis en oeuvre pour que chacun se satisfasse de la place qui est la sienne en société sans une remise en cause plus profonde. Un parallèle peut d'ailleurs être tracé avec la question du conditionnement social du Meilleur des monde. Dans un cas comme dans l'autre tout est organisé pour éviter toute reflexion de la part de la population. Un très bon roman immersif et qui nous questionne directement sur des sujets clefs toujours d'actualité, plus de 70 ans après la parution du livre.Des pompiers qui allument les feux au lieu de les éteindre voilà l'intrigue originale dans laquelle nous plonge Bradbury. Plus que pour allumer des feux, dans ce monde là les pompiers sont là pour éteindre les consciences, éviter toute réflexion. Selon la doctrine de ce monde réfléchir c'est faire des choix qui feront des malheureux. Est-ce pour autant qu'un monde sans choix et sans conscience serait un monde heureux ? Certainement pas, et lorsqu'un pompier commence à réfléchir sur la raison même de son métier, il est confronté à de nombreux obstacles. Replacé dans son contexte d'écriture de la "chasse aux sorcières" aux Etats-Unis, l'oeuvre prend tout son sens et reste, malheureusement, toujours d'actualité. Certains éléments sortis de l'imaginaire de Bradbury ont depuis vu jour : on pourrait par exemple assimiler la "famille" des murs-écrans aux réseaux sociaux qui, dans le récit, donne l'impression aux gens d'avoir de vrais relations sociales, qui en réalité n'en sont pas. Certes nous n'en sommes pas arrivés au point que toute reflexion soit purement et simplement interdite, mais ce livre permet de s'interroger sur les processus mis en oeuvre pour que chacun se satisfasse de la place qui est la sienne en société...
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  • cleophas35 08/04/2024
    C'est par le film de Truffaut que je suis entré dans l'histoire de Fahrenheit 451. Un film qui m'avait profondément marqué dans ma jeunesse. J'ignorais tout alors de Ray Bradbury et de son roman. La lecture du roman apporte pourtant une profondeur supplémentaire. Roman d'anticipation, dystopie, le cœur du roman pose la question du rapport de la société avec la lecture. Dans un futur indéterminé, le pouvoir interdit les livres qui nuisent au bonheur collectif. Des brigades de pompiers sont chargés de les brûler et de bruler les maisons de leurs lecteurs. Evidemment, cela finit par chatouiller la conscience d'un pompier... Bradbury vise juste. La dénonciation d'une société du plaisir où l'individu n'est plus amené à penser résonne avec notre époque. Et la dénonciation de la censure reste d'actualité. Les siècles passent, les censeurs aussi, mais cette tentation de supprimer les livres qui peuvent faire du mal demeure. Car il n'est pas nécessaire d'avoir de mauvaises intentions pour chercher à brûler les écrits dérangeants. L'inquisition cherchait à sauver les âmes, puis on a voulu préserver l'ordre, bâtir des lendemains qui chantent, se préserver des idéologies néfastes. La tentation demeure, il suffit hélas de lire l'actualité américaine et les débats autours de la cancel culture ou des sensitivity readers dans l'édition pour s'en assurer. Le livre est assez court, la tension palpable, mais Bradbury qui n'a jamais renoncé à l'exigence littéraire, prouve - avec biens d'autres auteurs - qu'on peut faire de la bonne littérature avec de la science-fiction. C'est par le film de Truffaut que je suis entré dans l'histoire de Fahrenheit 451. Un film qui m'avait profondément marqué dans ma jeunesse. J'ignorais tout alors de Ray Bradbury et de son roman. La lecture du roman apporte pourtant une profondeur supplémentaire. Roman d'anticipation, dystopie, le cœur du roman pose la question du rapport de la société avec la lecture. Dans un futur indéterminé, le pouvoir interdit les livres qui nuisent au bonheur collectif. Des brigades de pompiers sont chargés de les brûler et de bruler les maisons de leurs lecteurs. Evidemment, cela finit par chatouiller la conscience d'un pompier... Bradbury vise juste. La dénonciation d'une société du plaisir où l'individu n'est plus amené à penser résonne avec notre époque. Et la dénonciation de la censure reste d'actualité. Les siècles passent, les censeurs aussi, mais cette tentation de supprimer les livres qui peuvent faire du mal demeure. Car il n'est pas nécessaire d'avoir de mauvaises intentions pour chercher à brûler les écrits dérangeants. L'inquisition cherchait à sauver les âmes, puis on a voulu préserver l'ordre, bâtir des lendemains qui chantent, se préserver des idéologies néfastes. La tentation demeure, il suffit hélas de lire l'actualité américaine et les débats autours...
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  • loktis 08/04/2024
    Je ne suis pas un grand fan de livres classiques. On pourrait croire le contraire en regardant mon activité Goodreads récemment, mais je m’efforce de renforcer ma culture des livres qui sont qualifiés de chefs-d’œuvre par d’autres. Par curiosité intellectuelle, mais aussi pour forger ma propre culture littéraire. Ainsi, si ce n’était pas dans le cadre du Book Club du Discord «#8201;La Fabrique à plumes#8201;», j’aurais tout de même fini par lire «#8201;Fahrenheit 451#8201;», il était d’ailleurs dans ma PAL depuis un moment. Et fatalement, bien que le style soit très joli et inspirant, il m’a laissé tiède du début à la fin et je n’ai pas eu l’impression que vivre l’expérience de cette lecture m’a plus apporté que ce que je savais déjà#8201;: la censure pas bien, la télévision pas bien (et par extension, la téléréalité#8201;?), les gouvernements qui cherchent à distraire le peuple des véritables enjeux doivent le faire pour une bonne raison, méchant gouvernement qui ne veut pas le bien de son peuple… Bref, je m’arrête là. Tout le monde a dû entendre parler de «#8201;Fahrenheit 451#8201;» à un moment ou à un autre et je ne trouve pas qu’il s’agit là d’une lecture essentielle#8201;: vous connaissez déjà plus ou moins tout le contenu de ce livre. Ce n’est néanmoins pas un mauvais livre loin de là, mais j’ai l’impression qu’à force d’encenser les classiques, on construit chez son prochain des attentes irréalisables et cela provoque inévitablement des déceptions. Univers : 3/10 Personnage : 4/10 Ecriture : 5/10 Rythme : 5/10 Emotion : 3/10 Style : 6/10 Action : 5/10Je ne suis pas un grand fan de livres classiques. On pourrait croire le contraire en regardant mon activité Goodreads récemment, mais je m’efforce de renforcer ma culture des livres qui sont qualifiés de chefs-d’œuvre par d’autres. Par curiosité intellectuelle, mais aussi pour forger ma propre culture littéraire. Ainsi, si ce n’était pas dans le cadre du Book Club du Discord «#8201;La Fabrique à plumes#8201;», j’aurais tout de même fini par lire «#8201;Fahrenheit 451#8201;», il était d’ailleurs dans ma PAL depuis un moment. Et fatalement, bien que le style soit très joli et inspirant, il m’a laissé tiède du début à la fin et je n’ai pas eu l’impression que vivre l’expérience de cette lecture m’a plus apporté que ce que je savais déjà#8201;: la censure pas bien, la télévision pas bien (et par extension, la téléréalité#8201;?), les gouvernements qui cherchent à distraire le peuple des véritables enjeux doivent le faire pour une bonne raison, méchant gouvernement qui ne veut pas le bien de son peuple… Bref, je m’arrête là. Tout le monde a dû entendre parler de «#8201;Fahrenheit 451#8201;» à un moment ou à un autre et je ne trouve pas qu’il s’agit là d’une lecture essentielle#8201;: vous connaissez déjà plus...
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  • bmorineau17 06/04/2024
    Un classique ! Et qui peut se lire à n'importe quel époque, sauf peut-être le jour où l'on brûlera les livres... #x1f605 J'ai beaucoup aimé ce livre. J'avais pas mal de préjugés et finalement je suis allé de surprise en surprise avec ce livre. En effet de la plume de l'auteur assez dense et remplie de métaphores, au scénario original et finalement pas si loin de ce qui pourrait se passer, il m'a fallu m'accrocher certains passages mais c'était tout de même une belle lecture. Je ne met pas les 5 étoiles sur ce livre car j'ai quand même eu du mal avec le style de Ray Bradbury, on s'y habitue mais j'ai du parfois relire plusieurs fois certains passages (métaphores) pour comprendre et visualiser. Mais ce n'est que mon avis et mon ressenti ! Bien évidemment, ce livre reste et restera un classique que je ne peux que recommander (ne serait-ce que pour l'ouverture d'esprit et la réflexion) ! Bonne lecture !
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