Fahrenheit 451 : Le livre de Ray Bradbury
451 degrés Fahrenheit représentent la température à laquelle un livre s'enflamme et se consume.
Dans cette société future où la lecture, source de questionnement et de réflexion, est considérée comme un acte antisocial, un corps spécial de pompiers est chargé de brûler tous les livres dont la détention est interdite pour le bien collectif. Guy Montag, le pompier pyromane, se met pourtant à rêver d'un monde différent, qui ne bannirait pas la littérature et l'imaginaire au profit d'un bonheur immédiatement consommable.
Il devient dès lors un dangereux criminel, impitoyablement pourchassé par une société qui désavoue son passé.
Bradbury y critique les méfaits de l'émergence d'une culture de masse. Comme le décrit le pompier Beatty dans le roman, l'émergence d'une telle société n'a été rendue possible que par l'émergence d'une culture de masse, facilitée par la déliquescence du système scolaire : "
Le cinéma et la radio, les magazines, les livres sont nivelés par le bas en une vaste soupe ". Les gens se sont désintéressés de la culture et ont préféré faire du sport ou regarder la télévision.
De (auteur) : Ray Bradbury
Adapté par : Tim Hamilton
Préface de : Ray Bradbury
Traduit par : Michel Pagel
Expérience de lecture
Avis des libraires
Avis Babelio
nunux34
• Il y a 1 jour
Incroyable qu’un roman écrit il y a plus de 70 ans puisse à ce point résonner avec l'actualité de 2025. Ray Bradbury expose une société totalitaire sans tyran où, sous prétexte d’apaiser les âmes et de satisfaire la multitude des minorités – professions, religions, associations, etc. – les romans sont brûlés, les intellectuels, au mieux, exilés. Le pompier incendiaire Montag rencontre une jeune femme qui instillera le doute dans son esprit, lui permettant de s'affranchir, d’ouvrir les yeux. Les écrans publicitaires, les caméras, les voisins délateurs, les robots chasseurs de têtes : nous sommes projetés dans une dystopie effrayante et visionnaire avec, qui plus est, dans cette traduction de Jacques Chambon et Henri Robillot, une véritable qualité littéraire.
MaeletImaginaire
• Il y a 2 jours
Guy Montagné est un pompier, celui qui n'éteint pas les incendies, mais qui les allumé. Un jour, il cède à la tentation... Comme ''1984'' de George Orwell, ''Fahrenheit 451'' a été écrit en guise d'avertissement, pour que ce scénario ne se produise jamais. Mais, à travers cette intrigue, nous comprenons rapidement que la censure fonctionne de manière indirecte et grâce aux divertissements de masse. Cette destruction de l'activité intellectuelle est menée pour assurer une société hédoniste et sans problèmes. Pour ma part, je trouve que l'œuvre de Ray Bradbury est un manifeste pour montrer la présence plus qu'importante, presque primordiale, des livres dans notre société. ''Fahrenheit 451'' fait partie, dans aucun doute, des romans d'anticipation, des dystopies les plus connus. Assez court à lire, une intrigue simple et rapide, je ne peux que vous à lire ''Fahrenheit 451'' !
r7vincent
• Il y a 3 jours
Fahrenheit 451 n’est pas une dystopie, c’est un cri dans la fumée, une prophétie qui s’écrit sous nos yeux. Bradbury dénonce un monde où les livres, la culture sont réduits en cendres, la pensée se consume, et, où penser est devenu un acte radical. Aujourd’hui, ce ne sont plus les flammes, mais l’éclat des écrans, l’indifférence, le zapping permanent, la superficialité numérique qui effacent les mots. Dans un monde saturé d’écrans, de fake news, d’algorithmes qui nous enferment dans nos bulles, le feu de l’ignorance est bien réel, et l’oubli ne nous est plus imposé, il est choisi. Montag, en marchant dans les cendres, avance vers une vérité qu’il n’avait jamais osé regarder. Sa révolte incarne ce sursaut de lucidité que chacun doit retrouver, cette étincelle en chacun de nous, ce besoin de sens, que même le bruit ambiant ne peut totalement étouffer. Bradbury ne vise pas seulement la censure autoritaire, mais aussi celle que nous acceptons : celle de la distraction, de la peur du débat, du refus de la complexité Lire devient un effort. Penser un danger. Fahrenheit 451 est un poème sur la mémoire, la liberté, et la beauté fragile des idées. La liberté d’esprit est toujours fragile, il faut la défendre avec la même urgence que l’on défendrait une ville en flammes.
mabulle_delecture
• Il y a 2 semaines
Après un début laborieux et un premier abandon, j’ai finalement décidé de reprendre ce livre qui m’interpelle car il fait partie des livres censurés aux Etats-Unis. Finalement en insistant un peu, j’ai fini par accrocher et le lire quasiment d’une traite. Il est clair que les romans d’anticipation et la science fiction ne font pas partie de mes lectures favorites ni habituelles. Cependant ce monde dans lequel les pompiers n’éteignent plus les incendies mais brûlent les livres et les bibliothèques avait de quoi m’intriguer. Au-delà de l’histoire, c’est bien sûr le pouvoir des médias et le danger de la censure qui sont mis en exergue par Ray Bradburry. Bien qu’écrit en 1954, en 2025 nous sommes toujours en plein coeur de ces manipulations. Dans ce roman, l’auteur dépeint la société avec une vision qui fait froid dans le dos : un ersatz d’être humain, où l’interaction et le partage n’ont plus lieu d’être. Seul les loisirs s’enchaînent, toujours solitaires, du moment que les échanges et le bonheur de l’autre n’existe plus. A l’heure où les écrans prennent de plus en plus de place dans le quotidien de chacun, à l’heure où les ados se retrouvent quotidiennement les uns à côté des autres, chacun sur son portable, à envoyer sa meilleure vidéo tik tok à celui qui se tient juste à ses côtés, cela interroge sur les années à venir. A l’heure où les médias ne cessent de manipuler l’opinion de la population, en cachant ou en déformant certaines infirmations, où les fake news ne cessent d’émerger et parcourent la toile à la vitesse de la lumière parce que la plupart des gens repartagent sans vérification préalable, cela interroge mais surtout cela m’inquiète. Il serait temps que cela inquiète plus de monde et que notre monde recommence à réfléchir, à échanger, à vérifier, à s’instruire, à protéger. Pour nous, pour nos enfants, pour le monde à venir.
Avis des membres
Fiche technique du livre
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- Genres
- BD & Humour , Bande Dessinée
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- EAN
- 9782385020026
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- Collection ou Série
- BD SF
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- Format
- Grand format
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- Nombre de pages
- 152
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- Dimensions
- 236 x 169 mm
Nous sommes ravis de vous accueillir dans notre univers où les mots s'animent et où les histoires prennent vie. Que vous soyez à la recherche d'un roman poignant, d'une intrigue palpitante ou d'un voyage littéraire inoubliable, vous trouverez ici une vaste sélection de livres qui combleront toutes vos envies de lecture.
20,90 € Grand format 152 pages