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La Parade des imbéciles
Nadège Dulot (traduit par)
Date de parution : 08/09/2022
Éditeurs :
Sonatine

La Parade des imbéciles

Nadège Dulot (traduit par)
Date de parution : 08/09/2022
L’autre chef-d’oeuvre de l’auteur de La Nuit du chasseur !
1935, Virginie-Occidentale. Après avoir passé quarante-sept ans derrière les barreaux, Mattie Appleyard franchit les portes de la prison de Glory en homme libre. À ses côtés, deux autres ex-prisonniers, le... 1935, Virginie-Occidentale. Après avoir passé quarante-sept ans derrière les barreaux, Mattie Appleyard franchit les portes de la prison de Glory en homme libre. À ses côtés, deux autres ex-prisonniers, le doux rêveur Billy Lee Cottrill et le jeune orphelin Johnny Jesus. Dans la poche de Mattie, un joli chèque à... 1935, Virginie-Occidentale. Après avoir passé quarante-sept ans derrière les barreaux, Mattie Appleyard franchit les portes de la prison de Glory en homme libre. À ses côtés, deux autres ex-prisonniers, le doux rêveur Billy Lee Cottrill et le jeune orphelin Johnny Jesus. Dans la poche de Mattie, un joli chèque à encaisser, des indemnités de l’État qui vont permettre aux trois compères de réaliser leurs rêves. Mais une ombre de mauvais augure plane sur eux, celle du terrifiant Doc Council. Gardien de prison, celui-ci est en effet prêt à tout pour éliminer ces « mauvaises graines » et mettre la main sur leur argent. Et tout le monde sait que Doc Council n’a aucune limite.

Publié en 1969 et resté inexplicablement inédit en France jusqu’à ce jour, La Parade des imbéciles est l’autre grand livre de Davis Grubb. Après le révérend Harry Powell, interprété par Robert Mitchum dans La Nuit du chasseur, il nous propose une autre inoubliable figure du mal, celle de Doc Council, personnage d’autant plus effrayant qu’il est cette fois du côté de la loi.
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EAN : 9782355849381
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 368
Format : 140 x 220 mm
EAN : 9782355849381
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 368
Format : 140 x 220 mm

Ils en parlent

« Quand la violence la plus noire rencontre l’ironie la plus absurde… Un excellent roman, écrit purement pour le plaisir de sa lecture, ce qui est la plus belle des raisons. »
Time Magazine

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Franz 25/05/2023
    L'argent du sang. Mattie Appleyard a purgé sa peine de quarante-sept ans au pénitencier de Glory. Il en sort enfin avec un chèque à encaisser de 25 452,32 $ mais par les temps de misère qui perdurent dans l'Amérique de la Grande Dépression, une telle somme d'argent attise toutes les convoitises d'autant qu'un ex détenu, bien que le pactole rémunère une activité légale à la prison, ne peut moralement pas être riche alors que les honnêtes gens se vendent, corps et âme, pour quelques cents. Mattie, Lee et Johnny sont libérés en même temps. Ils ont le projet de créer un magasin général mais Grindstaff, le banquier véreux de Glory n'a pas l'intention d'honorer le chèque. Il engage des hommes de main pour faire le sale boulot. Le gardien de la prison, Doc Council a les coudées franches pour récupérer le magot et faire la peau au trio d'amis. La chasse à l'homme est engagée et tous les mauvais coups sont permis. En lisant "La parade des imbéciles" (1969), il est impossible de ne pas faire le parallèle avec "La nuit du chasseur" (1953) du même auteur, son chef-d'œuvre. La Virginie, la bigoterie, le racisme, la rectitude morale, la pauvreté en milieu rural, la banque toute puissante, le lynchage s'agitent de concert en toile de fond. Le chasseur est là aussi, prédateur, à l'affût, patient, impitoyable, avide, froid et déterminé : Harry Powell, faux prêcheur d'un côté, Dallas Council, vrai maton de l'autre et au milieu des innocents traqués qui fuient. "The Night of the Hunter" est un roman riche et foisonnant avec des personnages fouillés. Le prêcheur est si complexe qu'on peut douter de ses sentiments à son égard. Oncle Doc est un tueur dont on ignore les motivations profondes. Moins glapissant, plus susurrant, dédaignant le couteau à cran d’arrêt pour le fusil à pompe, il est monolithique et il n'entraîne aucune confusion des sentiments. Davis Grubb maîtrise l'art du dialogue qui est vivant, sonne vrai et dynamise constamment le récit. Il est étrange qu'un tel auteur ait été si peu traduit en français.L'argent du sang. Mattie Appleyard a purgé sa peine de quarante-sept ans au pénitencier de Glory. Il en sort enfin avec un chèque à encaisser de 25 452,32 $ mais par les temps de misère qui perdurent dans l'Amérique de la Grande Dépression, une telle somme d'argent attise toutes les convoitises d'autant qu'un ex détenu, bien que le pactole rémunère une activité légale à la prison, ne peut moralement pas être riche alors que les honnêtes gens se vendent, corps et âme, pour quelques cents. Mattie, Lee et Johnny sont libérés en même temps. Ils ont le projet de créer un magasin général mais Grindstaff, le banquier véreux de Glory n'a pas l'intention d'honorer le chèque. Il engage des hommes de main pour faire le sale boulot. Le gardien de la prison, Doc Council a les coudées franches pour récupérer le magot et faire la peau au trio d'amis. La chasse à l'homme est engagée et tous les mauvais coups sont permis. En lisant "La parade des imbéciles" (1969), il est impossible de ne pas faire le parallèle avec "La nuit du chasseur" (1953) du même auteur, son chef-d'œuvre. La Virginie, la bigoterie, le racisme, la rectitude morale, la pauvreté en milieu...
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  • Didjmix 15/12/2022
    Le retour a la vie sociale est difficile pour des prisonniers, surtout quand ce retour vient contrecarrer le projet d'autres. Ici, ce sont trois co-détenus qui ont purgé leur peine, et qui décident d'ouvrir un commerce ensemble, grâce au "salaire" que l'un des trois a perçu pendant ces 47 années d'emprisonnement. ce pactole légitimement gagné va attiré les regards et les critiques : les vrais salauds vont montrer leur vrai visage, la vanité, la méchanceté, la noirceur. Le reste, je vous laisse le découvrir. L'auteur nous emmène dans ces années de la grande Dépression américaine. Il nous livre un roman noir, des dialogues simples et justes, une course-poursuite sans temps mort. Et nous rend ses trois héros fort attachants. Belle découverte pour ce genre (pour dire, j'ai mis mes autres lectures de côté pour le finir !).
  • Zephyrine 28/11/2022
    En 1935, Mattie Appleyard sort de prison après 47 années d'enfermement. Il sort en homme riche. Il a sur lui un chèque de 25000 dollars que lui doit l'état de Virginie après le travail accompli pendant ses années de prisons. Avec ses deux amis, Lee et Jonnhy, qui sont eux aussi libérés, ils prennent un train qui doit les emmener loin de Glory. Mais leur départ ne semble pas si simple. La richesse de Mattie en pleine dépression attire la haine de certains. Un ex gardien de prison, Oncle Doc Council, est prêt à tout pour ne pas le laisser repartir vivant.... Avec ce livre, l'auteur nous plonge directement dans une ambiance digne Des souris et des hommes de Steinbeck...C'est noir, très noir, un peu à l'image d'un autre classique américain, Un jardin de sable, d'Earl Thompson....On est de suite pris dans l'histoire de ces trois hommes...On ressent la pesanteur de l'ambiance du train, l'électricité dans la ville quand les trois hommes reviennent, et surtout la détermination de Mattie... Merci à Netgalley et Sonatine pour cette lecture.
  • croc1706 23/10/2022
    Un grand merci à Netgalley et aux éditions Sonatine pour cette lecture. L'occasion pour moi de découvrir David Grubb, un auteur de polars noirs au talent incroyable mais dont les oeuvres ne sont pas ou tardivement traduites en France.  C'est le cas de la Parade des Imbéciles écrit en 1969 et traduit aujourd'hui.  On fait la connaissance de Mattie, Johnny et Lee, trois prisonniers au destin lié à tous jamais. Unis face à l'adversité, ils sont libérés le même jour, et ont pour seule ambition de s'installer tranquillement dans une  petite ville de l'Ouest américain.  Mais un homme en a décider autrement, le shérif local, qui se cachant dérrière Dieu, veut liquider les anciens détenus pour mettre la main sur l'argent qu'ils ont gagnés. Une course s'engage, pour la vie, et la rédemption...  Dès les premières pages, on comprend que l'auteur nous entraîne dans la noirceur la plus totale. La cupidité, l'envie et la haine sont les premières émotions que l'on saisit. L'auteur décrit en cela avec force, la situation des Etats Unis au milieu des années 30. Et très vite, la lumière surgit, incarnée par les 3 personnages principaux, attachants s'il en est. Que ce soit le paisible Mattie, qui ne veut que son dû, l'ambitieux et rêveur Lee, dont la future boutique hante les nuits, ou Johnny, jeune garçon candide de 14 ans, accusé d'un crime qu'il ne connaît pas , on éprouve pour eux, empathie, et espoir.  Car ce ne sont pas les ex-taulards, les méchants de l'histoire loin de là...  La plume se veut sans concession avec les personnages, d'une grande réalité et d'un grand humanisme. L'auteur sait tenir son lecteur en haleine, en nous entrainant dans une course poursuite, en train, radeau, ou encore à pied, tout en nous contant une belle histoire. On s'imagine d'ailleurs facilement dans un film d'époque, un bon western à l'ancienne.  Un roman noir brillant qu'il est temps de découvrir! Un grand merci à Netgalley et aux éditions Sonatine pour cette lecture. L'occasion pour moi de découvrir David Grubb, un auteur de polars noirs au talent incroyable mais dont les oeuvres ne sont pas ou tardivement traduites en France.  C'est le cas de la Parade des Imbéciles écrit en 1969 et traduit aujourd'hui.  On fait la connaissance de Mattie, Johnny et Lee, trois prisonniers au destin lié à tous jamais. Unis face à l'adversité, ils sont libérés le même jour, et ont pour seule ambition de s'installer tranquillement dans une  petite ville de l'Ouest américain.  Mais un homme en a décider autrement, le shérif local, qui se cachant dérrière Dieu, veut liquider les anciens détenus pour mettre la main sur l'argent qu'ils ont gagnés. Une course s'engage, pour la vie, et la rédemption...  Dès les premières pages, on comprend que l'auteur nous entraîne dans la noirceur la plus totale. La cupidité, l'envie et la haine sont les premières émotions que l'on saisit. L'auteur décrit en cela avec force, la situation des Etats Unis au milieu des années 30. Et très vite, la lumière surgit, incarnée par les 3 personnages principaux, attachants s'il en est. Que ce soit le paisible Mattie, qui ne veut que son...
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  • Kittiwake 19/10/2022
    Ils sont trois, fraîchement libérés de prison. L’un deux y a passé quarante-sept ans. Le petit pécule qui lui a été attribué s’est transformé au cours de ces nombreuses années en une somme plus que rondelette, qu’il compte bien récupérer à la banque pour aller aux bout de ses rêves et de ceux de ses deux compagnons : ouvrir un magasin. Mais dans ces années où l’Amérique vit des moments dramatiques sur le plan économique, ils sont plus d’un à se mettre en travers de cette tâche simple qui consiste à présenter le chèque à la banque pour empocher la somme. Des hommes de main les traquent et sont prêts à tout pour contrarier ce projet. Outre le fait que l’on attache immédiatement à ce trio qui a purgé sa peine (le plus jeune d’entre eux à quatorze ans et a passé trop de temps dans cette prison pour un crime qu’il n’a pas commis) et on vit avec angoisse leurs efforts désespérés pour survivre et accomplir leur destinée. On saisit bien le contexte historique, qui ruinait du jour au lendemain des familles qui se retrouvaient à la rue. Toutes les fragilités de ce pays apparaissent à travers le propos romanesque. Les dialogues au ton juste sont criants de vérité. L’ambiance est résolument celle du western un genre qui mérite qu’on s’y attarde, car il est le support idéal pour développer une analyse historique de ces années difficiles Une excellente lecture. 368 pages Sonatine 8 septembre 2022 #LaParadedesimbéciles #NetGalleyFrance Ils sont trois, fraîchement libérés de prison. L’un deux y a passé quarante-sept ans. Le petit pécule qui lui a été attribué s’est transformé au cours de ces nombreuses années en une somme plus que rondelette, qu’il compte bien récupérer à la banque pour aller aux bout de ses rêves et de ceux de ses deux compagnons : ouvrir un magasin. Mais dans ces années où l’Amérique vit des moments dramatiques sur le plan économique, ils sont plus d’un à se mettre en travers de cette tâche simple qui consiste à présenter le chèque à la banque pour empocher la somme. Des hommes de main les traquent et sont prêts à tout pour contrarier ce projet. Outre le fait que l’on attache immédiatement à ce trio qui a purgé sa peine (le plus jeune d’entre eux à quatorze ans et a passé trop de temps dans cette prison pour un crime qu’il n’a pas commis) et on vit avec angoisse leurs efforts désespérés pour survivre et accomplir leur destinée. On saisit bien le contexte historique, qui ruinait du jour au lendemain des familles qui se retrouvaient à la rue. Toutes les fragilités de ce pays apparaissent à travers le propos romanesque. Les...
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