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Last Call - Meurtres en série dans le milieu gay new-yorkais
Héloïse Esquié (traduit par)
Date de parution : 05/10/2023
Éditeurs :
Sonatine

Last Call - Meurtres en série dans le milieu gay new-yorkais

Héloïse Esquié (traduit par)
Date de parution : 05/10/2023
Une enquête saisissante au sein de la communauté gay de New York.
Au début des années 1990, la ville de New York connaît une série de meurtres non élucidés. Toutes les victimes sont des homosexuels. Sans lien apparent entre eux, si ce n’est... Au début des années 1990, la ville de New York connaît une série de meurtres non élucidés. Toutes les victimes sont des homosexuels. Sans lien apparent entre eux, si ce n’est qu’ils ont tous été clients du Townhouse, un piano-bar particulièrement fréquenté les gays. Mais la police, notoirement homophobe, semble peu... Au début des années 1990, la ville de New York connaît une série de meurtres non élucidés. Toutes les victimes sont des homosexuels. Sans lien apparent entre eux, si ce n’est qu’ils ont tous été clients du Townhouse, un piano-bar particulièrement fréquenté les gays. Mais la police, notoirement homophobe, semble peu encline à résoudre ces affaires. Au risque de fragiliser une communauté encore souvent contrainte de vivre cachée... et désormais sous la menace d'un insaisissable tueur en série, dont la traque va s’avérer longue et semées d’embûches.
 
Avec ce passionnant travail d’enquête, Elon Green revient sur une incroyable affaire totalement occultée par la presse américaine dans le contexte de l’époque. Revenant sur ces meurtres oubliés – le tueur du « dernier appel » ne faisant même pas l’objet jusqu’à très récemment de fiche Wikipédia –, il donne une seconde vie à ses victimes, dont il retrace avec une empathie rare les vies empêchées.
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EAN : 9782355849923
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 320
Format : 140 x 220 mm
EAN : 9782355849923
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 320
Format : 140 x 220 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Matildany 05/01/2024
    Un "True crime" qui nous plonge dans le milieu gay du New York des années 90. Il est narré de manière assez factuelle, ce qui rend la lecture peut-être un peu moins haletante, sans enlever cependant l'envie de trouver le coupable. L'auteur relate bien entendu la découverte du premier corps, les moyens utilisés pour l'identifier, et  ce qui amènera la police à faire le lien avec d'autres affaires d'hommes retrouvés démembrés.. Mais c'est surtout un compte rendu de la manière dont les homosexuels étaient considérés et peu entendus en tant que victimes,  plutôt jugés comme responsables des agressions perpétrées à leur encontre. Une police majoritairement homophobe et aucune association ou mouvement de défense de la communauté n'existait à l'époque,  c'était donc la porte ouverte à tous les abus et stigmatisation, en cette période "des années SIDA". J'ai parfois trouvé  le récit un peu long, mais cette "non-fiction", qui se lit comme un thriller, restitue donc un peu d'humanité à ces anonymes qui eurent le malheur de croiser la route de ce tueur en série, et remet en lumière une affaire qui fut complètement occultée par la presse de l'époque. Une enquête idéale pour les amateurs de non fiction!
  • Lollipop59 18/11/2023
    Un roman de non fiction sur un "true crime" sordide peu connu au sein de la communauté gay de New York dans les années 1990 ! Un hommage émouvant aux quatre victimes d'un psychopathe homophobe appelé "last call killer" ou "tueur de la dernière tournée" ! Avec ce fabuleux travail d’enquête, qui se dévore comme un thriller, Elon Green revient sur une incroyable affaire totalement occultée par la presse américaine dans le contexte de l’époque. Revenant sur ces meurtres horribles oubliés – le « tueur de la dernière tournée » ne faisant même pas l’objet jusqu’à très récemment de fiche Wikipédia –, il donne une seconde vie à ses victimes, dont il retrace avec une empathie rare les vies empêchées. Au début des années 1990, la ville de New York connaît une série de meurtres irrésolus. Toutes les victimes sont des homosexuels. Sans lien apparent entre eux, si ce n’est qu’ils ont tous fréquenté le Townhouse, un piano-bar qui sert de lieu de rencontres pour les gays. Mais la police, notoirement homophobe, semble peu encline à résoudre l'affaire. Au risque de fragiliser une communauté encore souvent contrainte de vivre cachée... et désormais sous la menace d'un insaisissable tueur en série, dont la traque va s’avérer longue et semées d’embûches. Je remercie les éditions @Sonatine et @NetGalleyFrance de m'avoir permis de découvrir ce roman de non fiction qui m'a permis d'en savoir plus sur ce "true crime" dont je n'avais jamais entendu parler. Même si j'ai plus l'habitude de lire des romans policiers que des romans de non fiction, j'ai bien aimé l'approche de l'auteur qui s'attarde largement plus sur le parcours des victimes qu'au tueur en série lui-même. Il leur rend ainsi un très bel hommage en mettant en lumière la difficulté de vivre son homosexualité. Ce fut encore plus le cas avec la découverte des premiers malades du SIDA, appelée de manière discriminante à cette époque "maladie gay". La structure narrative peut être découpée en deux parties : la première s'apparente à une enquête sociologique sur le milieu gay de l'époque et la seconde, plus courte, est plutôt un documentaire sur le serial killer lui-même, arrêté 10 ans après son premier meurtre d'une violence insoutenable, qui sera suivi de trois autres. J'avoue qu'après avoir lu cette enquête très bien documentée, la réalité dépasse malheureusement la fiction et j'ai vraiment eu du mal à croire de telles atrocités aient pu avoir lieu à cause de l'apathie d'un système vis-à-vis de la communauté LGBT. Il en ressort un profond sentiment d'injustice et d'incompréhension. Ce livre permet de mettre en lumière la vérité pour ne pas oublier. Un devoir de mémoire plus que nécessaire en ces temps perturbés. Un roman de non fiction sur un "true crime" sordide peu connu au sein de la communauté gay de New York dans les années 1990 ! Un hommage émouvant aux quatre victimes d'un psychopathe homophobe appelé "last call killer" ou "tueur de la dernière tournée" ! Avec ce fabuleux travail d’enquête, qui se dévore comme un thriller, Elon Green revient sur une incroyable affaire totalement occultée par la presse américaine dans le contexte de l’époque. Revenant sur ces meurtres horribles oubliés – le « tueur de la dernière tournée » ne faisant même pas l’objet jusqu’à très récemment de fiche Wikipédia –, il donne une seconde vie à ses victimes, dont il retrace avec une empathie rare les vies empêchées. Au début des années 1990, la ville de New York connaît une série de meurtres irrésolus. Toutes les victimes sont des homosexuels. Sans lien apparent entre eux, si ce n’est qu’ils ont tous fréquenté le Townhouse, un piano-bar qui sert de lieu de rencontres pour les gays. Mais la police, notoirement homophobe, semble peu encline à résoudre l'affaire. Au risque de fragiliser une communauté encore souvent contrainte de vivre cachée... et désormais sous la menace d'un insaisissable tueur en série,...
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  • Therubrick 09/11/2023
    Last Call est l’histoire vraie d’une enquête bâclée, sur le meurtre de quatre hommes gays. New-York dans les années 70, comme partout aux USA, comme partout dans le monde, n’est pas un havre de paix si on n’est pas hétéro, blanc, et catholique. Au sein de la police les cas de discrimination sont légion. Alors est-ce si étonnant d’apprendre que l’enquête a été « oubliée » bien trop longtemps. L’approche de l’auteur est de parler plus des victimes, de ce qui est la vie de ces personnes, dans un monde ouvertement et outrageusement homophobe. L’accent n’est pas mis sur le tueur, et de mon point de vue c’est une excellente idée. Un énième livre sur un tueur n’aurait pas eu le même intérêt. Il est à noter que le travail de recherche est phénoménal. Le livre est relativement court, 280 pages qui nous ouvrent les yeux d’une époque…révolue j’espère. Je n’en suis malheureusement pas convaincu. Je suis ravi que Sonatine, ait mis ce livre à leur catalogue, merci à eux de m’avoir permis de le lire. #LastCall #NetGalleyFrance
  • krisk 04/11/2023
    Last call est un true-crime dans le milieu LGBT New-Yorkais. Un tueur en série qui tue des hommes gays. Avec ce livre Elon Green ne veut pas simplement énumérer les faits d’une histoire de tueur en série. Non, ici l’auteur veut rendre un certain hommage aux victimes ainsi que nous faire comprendre ce que c’était d’être gay dans les années +- 70. Ce n’est plus un secret que j’adore les histoires de true-crime et évidemment ce livre ne déroge pas à la règle. Avec Last call, l’auteur nous livre une histoire vraie très complète et on sent les années de recherche pour aboutir à ce livre. Last call est également un livre qui se laisse facilement lire, j’ai d’ailleurs beaucoup aimé la façon dont l’histoire est écrite. A travers son livre l’auteur nous fait prendre conscience de la violence que la communauté LGBT a subit pendant de nombreuses années. Et puis ce que j’adore le plus dans ce genre d’histoires c’est la traque du tueur, quel est l’élément qui va le faire tomber ! En conclusion, ce livre est une réussite, on tient ici un true-crime très complet que j’ai adoré lire.
  • MadameTapioca 27/10/2023
    Il y a quelques années, par hasard, Elon Green tombe sur un article dans lequel on parle d’un tueur en série qui aurait sévi à New York à la fin des années 80 et au début des années 90 dans la communauté homosexuelle. Comment se fait-il qu’il n’ait jamais entendu parler du «Tueur de la dernière tournée » ? Rien sur internet, pas de page Wikipédia. Pourquoi ? Le journaliste décide de se pencher sur ses crimes. « Last call » est l’aboutissement de ce travail d’enquête, un true crime comme on les aime mais qui va bien au-delà en rendant hommage aux victimes. Il leur redonne vie, dresse leur portrait et celui de milieu gay. Il s’attarde beaucoup plus sur le parcours des victimes qu’au tueur lui-même. Son arrestation est presque une réflexion secondaire dans le livre. Certains lecteurs trouveront peut-être cette approche frustrante mais je trouve que c’est ce qui fait tout l’intérêt. Parce que si on veut comprendre pourquoi ce serial killer est si peu connu, pourquoi ces meurtres ont été presque entièrement oubliés, pourquoi l’enquête a été si chaotique, il faut humer l’air du temps, revenir à l’époque et comprendre ce que c’était que d’être gay, raviver les préjugés, revenir aux ravages de l’épidémie de sida et de la « gay panic ».Il y a quelques années, par hasard, Elon Green tombe sur un article dans lequel on parle d’un tueur en série qui aurait sévi à New York à la fin des années 80 et au début des années 90 dans la communauté homosexuelle. Comment se fait-il qu’il n’ait jamais entendu parler du «Tueur de la dernière tournée » ? Rien sur internet, pas de page Wikipédia. Pourquoi ? Le journaliste décide de se pencher sur ses crimes. « Last call » est l’aboutissement de ce travail d’enquête, un true crime comme on les aime mais qui va bien au-delà en rendant hommage aux victimes. Il leur redonne vie, dresse leur portrait et celui de milieu gay. Il s’attarde beaucoup plus sur le parcours des victimes qu’au tueur lui-même. Son arrestation est presque une réflexion secondaire dans le livre. Certains lecteurs trouveront peut-être cette approche frustrante mais je trouve que c’est ce qui fait tout l’intérêt. Parce que si on veut comprendre pourquoi ce serial killer est si peu connu, pourquoi ces meurtres ont été presque entièrement oubliés, pourquoi l’enquête a été si chaotique, il faut humer l’air du temps, revenir à l’époque et comprendre ce que c’était que d’être gay, raviver...
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