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Nos coeurs disparus
Julie Sibony (traduit par)
Date de parution : 24/08/2023
Éditeurs :
Sonatine

Nos coeurs disparus

Julie Sibony (traduit par)
Date de parution : 24/08/2023
L’histoire bouleversante d’une famille qui lutte pour raviver l’espoir et la justice dans une société qui a cédé à la peur.
États-Unis d’Amérique, dans un futur pas si lointain. L'existence de tous est rythmée par des lois liberticides. Tout citoyen de culture étrangère est considéré comme dangereux pour la société.
Les livres...
États-Unis d’Amérique, dans un futur pas si lointain. L'existence de tous est rythmée par des lois liberticides. Tout citoyen de culture étrangère est considéré comme dangereux pour la société.
Les livres tenus pour séditieux sont retirés des bibliothèques. À commencer par ceux de la poétesse Margaret Miu, disparue mystérieusement trois ans...
États-Unis d’Amérique, dans un futur pas si lointain. L'existence de tous est rythmée par des lois liberticides. Tout citoyen de culture étrangère est considéré comme dangereux pour la société.
Les livres tenus pour séditieux sont retirés des bibliothèques. À commencer par ceux de la poétesse Margaret Miu, disparue mystérieusement trois ans plus tôt. Bien décidé à la retrouver, son fils, Bird, aidé par un réseau clandestin de bibliothécaires, va peu à peu prendre conscience du sort des opprimés et de la nécessité impérieuse de porter leur voix.

Celeste Ng est de retour avec un nouveau roman bouleversant d'humanité et d'actualité. Porté par une écriture lumineuse, Nos cœurs disparus raconte le destin d'une famille en lutte pour raviver l'espoir et la justice dans une société qui a cédé au pire des conservatismes.

Rentrée littéraire 2023
 
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EAN : 9782355849831
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 384
Format : 140 x 200 mm
EAN : 9782355849831
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 384
Format : 140 x 200 mm

Ils en parlent

« L’actualité semble à ce point s’accélérer que, le temps d’écrire ce livre, Celeste Ng a vu la réalité rattraper la fiction. (…) On en ressort bouleversée par cette vision du monde et surtout par le personnage de cet enfant prêt à tout pour retrouver les mots et la chaleur de sa mère. »
Libération

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • MaryQuestcequetulis 23/03/2024
    Une société où la politique du bouc émissaire a permis de faire accepter à la population une forme de contrôle permanent de tous par tous et partout. Gare aux libres penseurs, pour qu'ils ne " contaminent" pas leur progéniture, celle-ci leur sera retirée. Quand la peur de l'autre, montée en épingle par des politiques avides de pouvoir, sonne l'heure de la fin de la liberté individuelle et surtout de la liberté de penser... La peur de l'étranger est un chiffon rouge agité pour que la foule oublie l'important et se concentre sur ce qui permettra de la manipuler ; ensuite il suffit de maintenir la pression/répression avec une dose de violence suffisante pour que chacun se tienne tranquille et reste docile. Ça a été théorisé puis mis en pratique par Hitler, d'autres y parviendront-ils à nouveau demain ?... Résister en pensée et en acte n'a rien d'une évidence. Un roman qui fait froid dans le dos.
  • latina 20/03/2024
    Une société où on retire les enfants à leurs parents, parce que soi-disant ceux-ci ne les élèvent pas dans les normes dictées par la Loi, une société où on n’ose pas se rebeller contre ces enlèvements de peur de ne jamais revoir ses enfants (de toute façon, c’est ce qui arrive…), quel enfer ! Et pourtant, l’auteure dit s’être inspirée de bien des faits réels, comme la séparation des familles à la frontière du Mexique et des USA, ou encore le déchirement des autochtones dont on a parqué les enfants dans des écoles pour leur laver le cerveau… Qu’elle a bien raison, Céleste Ng, de s’être attelée à cela à travers une dystopie accablante pour les Etats-Unis ! Elle a imaginé que les Chinois étaient devenus l’Ennemi commun des Américains, et qu’il fallait éradiquer tout comportement, toute pensée pro-chinois, à travers ce qui est le plus cher à l’être humain, l’enfant. La Crise ? La faute des Chinois ! La pauvreté ? La faute des Chinois ! La violence ? La faute des Chinois ! Ca me rappelle un certain Trump au temps du Covid… Elle a donc imaginé une petite famille bien sympathique et aimante : un père américain, une mère chinoise mais américanisée, et un petit garçon mignon et imaginatif. Cette maman écrit des poèmes, et un de ses vers a été repris par une manifestante contre le PACT (ce fameux système américain qui censure tout). Pour ne pas nuire à sa famille et pour ne pas que son enfant soit enlevé, elle part. Pour les protéger. Mais l’enfant, lui, ne comprend pas… C’est par l’intermédiaire de bibliothécaires qu’il retrouvera la piste de sa mère. Quel roman humain mettant en branle à la fois des sentiments individuels mais aussi universels, à travers l’amour des parents pour leurs enfants ! J’ai adoré suivre les personnages dans leur recherche des « cœurs disparus », ces petits ôtés du cocon familial pour être endoctrinés dans la grande fabrique de la Patrie. Dans un style travaillé de façon souvent poétique et au plus près de l’émotion, l’auteure nous fait comprendre qu’il faut se rebeller contre tout système d’enfermement, qu’il soit extérieur ou dans notre propre cerveau, dans notre propre cœur. Halte à l’endoctrinement, au « oui » pour être tranquille. Halte à la violence, physique ou psychologique. Pour qu’il n’y ait plus de cœurs disparus. Une société où on retire les enfants à leurs parents, parce que soi-disant ceux-ci ne les élèvent pas dans les normes dictées par la Loi, une société où on n’ose pas se rebeller contre ces enlèvements de peur de ne jamais revoir ses enfants (de toute façon, c’est ce qui arrive…), quel enfer ! Et pourtant, l’auteure dit s’être inspirée de bien des faits réels, comme la séparation des familles à la frontière du Mexique et des USA, ou encore le déchirement des autochtones dont on a parqué les enfants dans des écoles pour leur laver le cerveau… Qu’elle a bien raison, Céleste Ng, de s’être attelée à cela à travers une dystopie accablante pour les Etats-Unis ! Elle a imaginé que les Chinois étaient devenus l’Ennemi commun des Américains, et qu’il fallait éradiquer tout comportement, toute pensée pro-chinois, à travers ce qui est le plus cher à l’être humain, l’enfant. La Crise ? La faute des Chinois ! La pauvreté ? La faute des Chinois ! La violence ? La faute des Chinois ! Ca me rappelle un certain Trump au temps du Covid… Elle a donc imaginé une petite famille bien sympathique et aimante : un père américain, une mère...
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  • philmeyer1979 16/03/2024
    J'ai vraiment beaucoup apprécié ce livre qui est très beau, très poétique, bien écrit mais également extrêmement interpellant voire dérangeant. Dans la lignée des dystopies comme "La servante écarlate", "Fahrenheit 451" et "1984" nous voyons une société qui entre en crise puis qui prend un certain nombre de mesures discriminantes face à une partie de la population ; des révoltes et manifestations de soutien sont écrasées, les bibliothèques expurgées et un "ordre nouveau" est mis en place. Nous suivons dans ce livre une famille au coeur de ces problématiques et qui va devoir radicalement changer de vie. L'histoire étant assez lente et le monde présenté familier cela donne une force supplémentaire à ce récit et renforce sa vraisemblance.
  • Ileauxtresors 10/03/2024
    Dans cette uchronie dystopique, Céleste Ng imagine des États-Unis qui, à la suite d’une crise économique, vivraient sous le joug d’un pacte répressif présenté comme un rempart face aux menaces qui minent le pays de l’intérieur – des menaces attribuées avant tout aux citoyens d’origine asiatique. Tous les moyens sont bons pour garantir l’ordre public et la sécurité des braves gens. Le régime va jusqu’à arracher leurs enfants aux personnes jugées subversives pour les placer dans des foyers mieux à même d’en faire de bons citoyens. Mais dans la famille de Bird, c’est la mère qui a disparu du jour au lendemain, le laissant seul avec son père linguiste à l’université. Que lui est-il arrivé ? Que fait-elle, depuis toutes ces années ? La réception d’une lettre mystérieuse va déclencher la quête de Bird, avec pour indice principal, les histoires que lui racontait sa mère… J’ai eu du mal à entrer dans ce roman. Toute la première partie décrit le désarroi de la famille Gardner, l’absence de la mère, la manière dont le père a été rétrogradé de la faculté de Harvard vers la gestion de la bibliothèque universitaire, le quotidien morose qu’il partage avec Bird dans un quartier-dortoir du campus. Leur vie sans saveur m’a pesé. Les ingrédients sont ceux des dystopies depuis celles d’Aldous Huxley et de George Orwell : censure et interdictions, propagande patriotique et chasse aux sorcières, surveillance généralisée et culture de la délation. L’intrigue m’a embarquée à partir du moment où la quête de Bird le met sur la voie, nous permettant de cerner l’enchevêtrement des drames qui ont déchiré le pays et sa famille, puis de nous infiltrer dans certains milieux dissidents. Personnage sensible et courageux, à la lisière entre enfance et adolescence, Bird porte l’intrigue. C’est son regard innocent qui nous révèle l’étendue des dégâts. Nous partageons aussi l’optimisme qu’il puise envers et contre tout dans la foi dans l’amour de sa mère. Forcément, les relations parents-enfants malmenées par le régime créent un registre particulièrement poignant. Dans la mémoire des personnages concernées, ces relations sont idéalisées, soulignant l’horreur des séparations. Je me suis demandé s’il était nécessaire d’imaginer un système aussi inhumain pour évoquer l’érosion démocratique, la montée insidieuse des haines, la lâcheté de la majorité silencieuse qui trouve plus confortable de fermer les yeux. Mais voilà que dans la note adossée au roman, l’autrice explique la manière dont son texte puise dans toute une série de faits réels ancrés dans une longue histoire de représentations et pratiques racistes : montée des violences anti-asiatiques dans le contexte de la pandémie de Covid, crimes de haine commis contre des personnes appartenant à des minorités visibles, appels à la censure de livres au nom de la ‘protection’ de la jeunesse, mais aussi les enlèvements d’enfants à leurs familles. Pensez par exemple aux maisons d’éducation où des enfants autochtones ont longtemps été envoyés de force en Amérique du Nord, ou à la séparation de familles qui immigraient aux États-Unis pendant la présidence de Trump. En lisant cette note qui ne faisait que lister des événements dont j’avais déjà connaissance mais que je n’avais pas reliés, j’ai été sidérée de réaliser que Celeste Ng n’avait pas inventé grand-chose ni forcé le trait, mais plutôt extrapolé à partir de dérives à l’œuvre dans nos sociétés. Son roman célèbre la résilience de ceux qui s’aiment, les pouvoirs subversifs de l’art et des mots. Il nous invite à défendre collectivement nos libertés, à prendre conscience des formes d’oppression et à laisser s’exprimer leurs victimes. Un roman constamment à la lisière entre détresse et espoir, conte et thriller, qui captive et donne à réfléchir.Dans cette uchronie dystopique, Céleste Ng imagine des États-Unis qui, à la suite d’une crise économique, vivraient sous le joug d’un pacte répressif présenté comme un rempart face aux menaces qui minent le pays de l’intérieur – des menaces attribuées avant tout aux citoyens d’origine asiatique. Tous les moyens sont bons pour garantir l’ordre public et la sécurité des braves gens. Le régime va jusqu’à arracher leurs enfants aux personnes jugées subversives pour les placer dans des foyers mieux à même d’en faire de bons citoyens. Mais dans la famille de Bird, c’est la mère qui a disparu du jour au lendemain, le laissant seul avec son père linguiste à l’université. Que lui est-il arrivé ? Que fait-elle, depuis toutes ces années ? La réception d’une lettre mystérieuse va déclencher la quête de Bird, avec pour indice principal, les histoires que lui racontait sa mère… J’ai eu du mal à entrer dans ce roman. Toute la première partie décrit le désarroi de la famille Gardner, l’absence de la mère, la manière dont le père a été rétrogradé de la faculté de Harvard vers la gestion de la bibliothèque universitaire, le quotidien morose qu’il partage avec Bird dans un quartier-dortoir du campus....
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  • DucalmeLucette 08/03/2024
    Un monde effrayant pas aussi imaginaire qu’il n’en a l’air et même plutôt réaliste, une dystopie qui n’en sera peut-être plus une dans un futur pas si lointain… Espérons que non. Celeste Ng a le talent de décrire ce monde qui reprend des éléments existants et d’autres plus poussés dans un totalitarisme effroyable. Sous prétexte d’une mise en sécurité de la population américaine mais aussi à cause du basculement dans un nationalisme exacerbé, le contrôle sur les citoyens est souverain et la liberté menacée. L’étranger est l’ennemi à maîtriser voire à combattre, et notamment la population d’origine asiatique qui semble être le point de départ du chaos de la crise passée (évidemment qu’elle ne l’est pas, mais il est toujours plus facile de désigner un coupable et d’en faire le responsable de tous les malheurs….). Depuis, le PACT (« Preserving American Culture and Traditions Act » ; Loi sur la sauvegarde de la culture et des traditions américaines) a remis de l’ordre et celles et ceux qui ne se comportent pas comme de bons et dévoués enfants de la nation disparaissent. Si au départ, la sortie de crise était un soulagement et les lois rassurantes, peu à peu les dérives n’ont fait qu’empirer. « Le PACT n’était pas une question de race, s’évertuait à répéter le président, mais de patriotisme et d’état d’esprit. » Il y aurait beaucoup à dire sur ce récit glaçant et tous les sujets développés ici mais je ne voudrais pas en dévoiler trop. Il est très intéressant de voir comment l’autrice amène les choses peu à peu. L’ensemble est parfaitement maîtrisé et bien pensé. Il est divisé en trois parties qui compartimentent judicieusement les étapes de l’histoire de Noah – surnommé Bird – et de sa famille. En effet, pour faire court, sa mère est partie il y a trois ans alors qu’il n’avait que neuf ans, mais les raisons qui entourent son départ restent floues et mystérieuses. Même son père reste silencieux à ce sujet. Alors Bird, désormais âgé de douze ans, va tenter de découvrir la vérité sur cette mère qui lui manque terriblement. L’autrice prend le temps de contextualiser les faits, de nous décrire cette société qui a basculé dans un conservatisme crasse, et de camper ses personnages. Ainsi, la première partie du récit peut paraître un peu longue mais elle est nécessaire pour assoir la suite des évènements. Les motivations de celles et ceux qui se battent pour enrayer les lois liberticides n’en sont que plus légitimes et hautement compréhensibles. Nous ne pouvons qu’avoir envie de nous battre à leurs côtés. J’aimerai également saluer l’écriture de Celeste Ng qui est aussi percutante que poétique. Elle donne une vraie consistance au texte et nous engage pleinement au cœur de l’histoire. Un roman que je vous conseille vivement ! Un monde effrayant pas aussi imaginaire qu’il n’en a l’air et même plutôt réaliste, une dystopie qui n’en sera peut-être plus une dans un futur pas si lointain… Espérons que non. Celeste Ng a le talent de décrire ce monde qui reprend des éléments existants et d’autres plus poussés dans un totalitarisme effroyable. Sous prétexte d’une mise en sécurité de la population américaine mais aussi à cause du basculement dans un nationalisme exacerbé, le contrôle sur les citoyens est souverain et la liberté menacée. L’étranger est l’ennemi à maîtriser voire à combattre, et notamment la population d’origine asiatique qui semble être le point de départ du chaos de la crise passée (évidemment qu’elle ne l’est pas, mais il est toujours plus facile de désigner un coupable et d’en faire le responsable de tous les malheurs….). Depuis, le PACT (« Preserving American Culture and Traditions Act » ; Loi sur la sauvegarde de la culture et des traditions américaines) a remis de l’ordre et celles et ceux qui ne se comportent pas comme de bons et dévoués enfants de la nation disparaissent. Si au départ, la sortie de crise était un soulagement et les lois rassurantes, peu à peu les dérives n’ont...
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