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Santa muerte
Pierre Szczeciner (traduit par)
Date de parution : 20/02/2020
Éditeurs :
Sonatine

Santa muerte

Pierre Szczeciner (traduit par)
Date de parution : 20/02/2020
Santa Muerte, protegeme…
Austin, Texas. Tu t’appelles Fernando, et tu es mexicain. Immigré clandestin. Profession ? Dealer. Un beau jour… Non, oublie « beau ». Un jour, donc, tu es enlevé par les membres d’un gang... Austin, Texas. Tu t’appelles Fernando, et tu es mexicain. Immigré clandestin. Profession ? Dealer. Un beau jour… Non, oublie « beau ». Un jour, donc, tu es enlevé par les membres d’un gang méchamment tatoués qui ont aussi capturé ton pote Nestor. Pas ton meilleur souvenir, ça : tu dois les regarder le... Austin, Texas. Tu t’appelles Fernando, et tu es mexicain. Immigré clandestin. Profession ? Dealer. Un beau jour… Non, oublie « beau ». Un jour, donc, tu es enlevé par les membres d’un gang méchamment tatoués qui ont aussi capturé ton pote Nestor. Pas ton meilleur souvenir, ça : tu dois les regarder le torturer et lui trancher la tête. Le message est clair : ici, c’est chez eux.

Fernando croit en Dieu, et en plein d’autres trucs. Fernando jure en espagnol, et hésite à affronter seul ses ennemis. Mais avec l’aide d’une prêtresse de la Santería, d’un Portoricain cinglé et d’un tueur à gages russe, là oui, il est prêt à déchaîner l’enfer !
 
Écartelé entre deux pays, deux cultures, deux traditions, Fernando est un antihéros des temps modernes. Quand toutes les frontières se brouillent, seul un nouveau genre littéraire peut dessiner le paysage. Gabino Iglesias invente donc ici le barrio noir. Il y conjugue à merveille douleur et violence de l’exil, réalisme social et mysticisme survolté, mélancolie et humour dévastateur.

 
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EAN : 9782355847769
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 192
Format : 140 x 220 mm
EAN : 9782355847769
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 192
Format : 140 x 220 mm

Ils en parlent

« C’est le Palahniuk du barrio, la version badass de Henry Miller ou encore Charles Willeford au pays des cholos – peu importe le nom qu’on lui donne, Gabino Iglesias est l’un des auteurs contemporains les plus intrépides, originaux et fascinants qui existent. »
Jerry Stahl, auteur de "Mémoires des ténèbres"

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • manon_colas 11/05/2022
    C'est rare quand je parle en direct, mais là, j'ai été touché. Été 2021, il fait chaud. Je suis dans une librairie à Biarritz. Une tête de mort sur ce livre attire mon regard. La comparaison avec Tarantino me donne envie de lire le résumé et le rythme des mots me séduit. Renversée. Au même titre qu'une sortie de salle de cinéma, lorsque le film nous a barbouillé. C'est l'une des rares fois où j'ai eu des hauts le cœur en lisant. Tout est action mêlée de descriptions. Comme avec une arme, Gabino Iglesias utilise des images sordides et grinçantes pour transpercer des choses et les rendre cyniques. Les pensées du antihéros, Fernando, sont vives, et je l'entendais presque me dire qu'il allait tous les buter. Il n'y a pas trop de dialogues par ailleurs. Ils n'ont pas le temps de causer, et ceux qui parlent, percutent. Authentique dans le verbe, Trash dans les mots, Brutal dans la ponctuation, Comme si le corps du texte était incarné par un personnage. Tranchant.
  • Oce_ane 26/02/2022
    Un livre brutal et très direct. J'ai beaucoup aimé le récit à la première personne qui permet de prendre connaissances des pensées du narrateur face aux événements qu'il subit. Le lecteur est emporté dans un tourbillon qui va de plus en plus vite entre les tueries, les tortures, les prières, les questionnements. Les personnages sont fabuleux et entiers, après quelques lignes on les adore, on les déteste ou on les craint. Attention, une fois lancé, on a du mal à le lâcher !
  • JuEtLi 07/02/2022
    Fernando, immigré mexicain au Texas, jongle avec deux boulots, videur et dealer. Son boss, Guillermo, appartient à un gang respecté et son ami, Nestor, le seconde dans son travail. Tout se complique méchamment lorsqu'un gang rival et réputé pour son ultra violence, débarque pour s'emparer du territoire de Guillermo, et enlève Fernando et Nestor. Ce dernier est torturé puis décapité sous les yeux de Fernando, en guise de message pour Guillermo. Fernando, gravement secoué par ledit message, s'en va trouver non seulement son boss (qui réagit mal à la menace), mais aussi un tueur à gage russe de sa connaissance (apparemment dans ce métier, on a un chouette réseau) et une grande prêtresse (pour le cas où le plan A ne fonctionnerait pas du premier coup…). C'est un roman très très noir, violent mais aussi dépaysant et assez jouissif car bourré d'humour noir. Finalement, ce n'est pas sans rappeler les aventures du « Bourbon Kid » (Anonyme).
  • seb_ply 03/01/2022
    Fernando est mexicain et doit fuir son pays. Immigré clandestin et se retrouvant en équilibre entre deux pays, il arrive à Austin aux États-Unis et trouve un job de dealer. Les choses se tassent jusqu’au jour où des histoires de lutte de territoires le force à revoir sa petite vie tranquille qu’il tentait de se construire. La Santa Muerte va-t-elle l’aider à se sortir de ce bourbier ? Gabino Iglesias écrit un premier roman noir, ultra rythmé et mené tambour battant. On a la sensation de ne pas avoir de filtre avec les sentiments du personnage principal. C’est efficace et la lecture est agréable, la petite référence à Tarantino en fin de roman n’est pas anodine. Un auteur à suivre !
  • HORUSFONCK 01/10/2021
    Dès sa couverture à tête de mort, le bouquin met dans l'ambiance! Le résumé, au dos, en remet une couche d'amuse-bouche: Horusfonck, votre serviteur et commentateur, est sorti de chez le libraire avec Santa Muerte... Ça va danser de plus en plus vite... D'ailleurs, le lecteur entre tout de suite dans cette valse sans temps morts. Une histoire entre Mexique et Etats Unis, côté crime, drogue et clandestins. Ça bouge vite et ça prie pour être protégé, vivre encore un peu plus longtemps, pour les amis morts et la vengeance comme une grande faim. Mystique. Un récit simple, somme toute, de lutte entre cartels pour s'approprier un lucratif territoire. La routine, quoi. Gabino Iglesias secoue le lecteur, avec Fernando (qui raconte), le russe, le portoricain. Fernando qui a quitté Mexico où il est mortellement tricard et qui pensait mener une vie aussi délinquante mais plus tranquille à Austin ... (pas trop le choix, c'est ça ou trimer dans des boulots sous-payés). Qui survivra, qui mourra, va savoir... Pas le temps de trop respirer (peut-être un peu, tout de même, avec les prières) , il faut retrouver et anéantir cet Indio qui fout même les jetons au russe... L'Indio tout peint, qui aime couper... Dès sa couverture à tête de mort, le bouquin met dans l'ambiance! Le résumé, au dos, en remet une couche d'amuse-bouche: Horusfonck, votre serviteur et commentateur, est sorti de chez le libraire avec Santa Muerte... Ça va danser de plus en plus vite... D'ailleurs, le lecteur entre tout de suite dans cette valse sans temps morts. Une histoire entre Mexique et Etats Unis, côté crime, drogue et clandestins. Ça bouge vite et ça prie pour être protégé, vivre encore un peu plus longtemps, pour les amis morts et la vengeance comme une grande faim. Mystique. Un récit simple, somme toute, de lutte entre cartels pour s'approprier un lucratif territoire. La routine, quoi. Gabino Iglesias secoue le lecteur, avec Fernando (qui raconte), le russe, le portoricain. Fernando qui a quitté Mexico où il est mortellement tricard et qui pensait mener une vie aussi délinquante mais plus tranquille à Austin ... (pas trop le choix, c'est ça ou trimer dans des boulots sous-payés). Qui survivra, qui mourra, va savoir... Pas le temps de trop respirer (peut-être un peu, tout de même, avec les prières) , il faut retrouver et anéantir cet Indio qui fout même les jetons au russe... L'Indio tout peint, qui aime couper les têtes. Va y avoir du sport! Santa Muerte, quel bouquin!
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