Ce que le jour doit à la nuit : Le livre de Yasmina Khadra

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Algérie, années 1930. Les champs de blés frissonnent. Dans trois jours, les moissons, le salut. Mais une triste nuit vient consumer l'espoir. Le feu. Les cendres. Pour la première fois, le jeune Younes voit pleurer son père.
Confié à un oncle pharmacien, dans un village de l'Oranais, le jeune garçon s'intègre à la communauté pied-noire. Noue des amitiés indissolubles. Et le bonheur s'appelle Émilie, une " princesse " que les jeunes gens se disputent. Alors que l'Algérie coloniale vit ses derniers feux, dans un déchaînement de violences, de déchirures et de trahisons, les ententes se disloquent. Femme ou pays, l'homme ne peut jamais oublier un amour d'enfance...

" Le vrai talent de Khadra est là. " Grégoire Leménager – L'Obs


Cet ouvrage a été élu meilleur livre de l'année 2008 par le magazine Lire et a reçu le prix France Télévisions.

De (auteur) : Yasmina Khadra

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Ressources

Expérience de lecture

Avis Babelio

luciebenoit167

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 1 mois

[masquer]Lis en Albanie, trop aimé!!! Histoire de Younes, qui a eu une enfance difficile qui est ensuite confié à son oncle pour grandir dans de meilleur conditions. La bas il grandit dans un milieu plus rire, plus européen, où il se fait des amis. Le livre raconte son histoire, ses expérience à travers la guerre d’Algérie. Il va passer à coter de son amour de jeunesse Emilie, s’aime, se tourne autour mais pourtant ne se mettent jamais ensemble. A la fin il va a son enterrement, et retrouve tous ces anciens amis[/masquer]

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3.00 sur 5 étoiles

• Il y a 1 mois

J’avais beaucoup vu circuler ce livre sur les réseaux sociaux comme étant un incontournable, j’ai pourtant été déçu. Je n’ai pu lire que la moitié du roman, j’ai fini par décrocher ce qui m’arrive pourtant rarement. D’autres œuvres de cet auteur dont on parle moins sont pourtant bien plus intéressante avec un message profond tel que les hirondelles de Kaboul. Celui ci est plutôt basé sur une romance, je le trouve assez simplet.

Garp1040

4.50 sur 5 étoiles

• Il y a 1 mois

Formidable roman sur l’Algérie, des années 30 jusqu’à l’indépendance du pays. L’écriture sensuelle et poétique de Yasmina Khadra retrace à merveille la chaleur écrasante des étés algériens comme la passion dramatique qui gagne peu à peu le pays jusqu’au dénouement de 1962 qui a tué tant de monde des deux cotés. Au milieu de l’histoire du pays se noue un amour douloureux entre Emilie et Younes/Jonas, amour d’une vie, de l’adolescence à la mort. Passionnant de bout en bout, une réussite qui donne envie de lire toute l’oeuvre de ce magnifique écrivain dont chaque livre touche en plein cœur.

RChris

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 1 mois

“Mon père était heureux. Je ne l'en croyais pas capable.“ Ce livre m'a saisi dès l'incipit qui m'en a rappelé un autre*. L’effet waouh de l’écriture a fonctionné dès les premières pages. Yasmina Khadra installe son histoire avec les images du caractère loqueteux d’un bled des années 30 et celui du bidonville d’Oran (me faisant penser à “La charogne”*) : “Jenane Jato : un foutoir de broussailles et de taudis grouillant de charrettes geignardes, de mendiants, de crieurs, d’âniers aux prises avec leurs bêtes, de porteurs d’eau, de charlatans et de mioches déguenillés ; un maquis ocre et torride, saturé de poussière et d’empuantissement, greffé aux remparts de la ville telle un tumeur maligne.”, et du dénuement de ses habitants : “Les mêmes silhouettes cacochymes rasaient les murs, les mêmes loques se faisandaient au fond de leurs cartons ; les plus abîmées se tenaient en faction devant des gargotes putrescentes pour tremper leur pain nu dans les odeurs de cuisson, la figure cendreuse, le regard coagulé, ficelées dans leurs burnous pareils à des momies.” *Camus, Baudelaire, que de belles références ! J'aurais voulu citer toutes pages qui nous font ressentir physiquement la misère abyssale. J'ai scanné un paragraphe de la deuxième page, mais Babelio m'a prévenu que ce texte avait déjà été publié et j'ai lâché l'affaire ; or, finalement, "mon" texte avait été diffusé avec des lignes entrecroisées donnant un salmigondis partiellement incohérent. Le temps de corriger, j’avais sept personnes qui avaient liké : même cul par-dessus tête une citation de Yasmina Khadra demeure du Khadra ! Les deux frères, dont l’un s’est intégré en épousant une Française et en devenant pharmacien et dont l’autre est resté paysan pauvre, subissent le mektoub. Leur opposition culturelle amorce ce que sera la guerre d’indépendance algérienne, symbolisée par le personnage composite de Younès renommé Jonas, élevé dans les deux cultures, qui ne pourra jamais se situer entre elles. Quand j'ai pensé que le roman était complet avec la trajectoire des quatre amis inséparables “comme les quatre branches d’une fourche”, surgit la guerre de libération nationale et le déchirement des communautés qui confèrent à “Ce que le jour doit à la nuit” une dimension supérieure en mêlant l’intime à l’Histoire. L’écriture de Yasmina Khadra excelle dans tous les registres (que j’ai échantillonnés en citations) : - quand il parle des femmes, de l’amour : “Celui qui passe à côté de la plus belle histoire de sa vie n’aura que l’âge de ses regrets et tous les soupirs du monde ne sauraient bercer son âme.” - quand il présente les villes d’Oran (le quartier européen et Jenane Jato), de Rio Salgado, de Marseille… - quand il évoque l'affrontement des communautés durant la guerre d'indépendance et la nostalgie des pieds-noirs déracinés. Une histoire d’amour entravée parcourt le roman de l’adolescence à l'âge mûr comme une métaphore des clivages culturels et identitaires dans un pays divisé. Cette relation contrariée devient le miroir du conflit politique algéro-français… Et cela est très fort. Il me manque une sixième étoile pour noter ce livre sublime. Je suis allé voir dans “120 ans de prix Goncourt” pourquoi ce livre n’avait pas obtenu cette distinction. Je n’ai pas trouvé de réponse, si ce n’est que ce fut une année “Galligrasseuil”. Il n’était même pas dans la liste des 15 sélectionnés, il sera quand même couronné du prix du meilleur livre de l’année 2008 du magazine “Lire”. La dernière page tournée, j’avais déjà envie de le relire… Tiens, il existe une adaptation cinématographique d'Alexandre Arcady avec Anne Consigny…

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Fiche technique du livre

  • Genres
    Romans , Roman Français
  • EAN
    9782266192415
  • Collection ou Série
  • Format
    Poche
  • Nombre de pages
    448
  • Dimensions
    179 x 110 mm

L'auteur

Yasmina Khadra

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9,00 € Poche 448 pages