Dalva : Le livre de Jim Harrison

Poche

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Le roman de l'Amérique éternelle, de la terre comme exutoire. À travers la quête d'une femme vers son passé et vers les hommes que son pays lui a arrachés, Harrison tisse une toile lyrique et hypnotique qu'il est impossible d'oublier.

Pour reprendre le contrôle de sa vie, Dalva s'installe dans le ranch familial du Nebraska et se souvient : l'amour de Duane, les deuils, l'arrachement à ce fils nouveau-né qu'elle cherche obstinément. Meurtrie mais debout, elle découvre l'histoire de sa famille liée à celle du peuple sioux et d'une Amérique violente. Chef-d'œuvre humaniste, Dalva est un hymne à la vie.

"Le roman des grands espaces : la preuve, par la littérature, que l'on est ce que l'on fait. Une invitation à la sculpture de soi."
François Busnel, L'Express

Traduit de l'anglais (États-Unis)
par Brice Matthieussent

De (auteur) : Jim Harrison
Traduit par : Brice Matthieussent

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Expérience de lecture

Avis des libraires

Le plus beau roman de Jim Harrison est un fabuleux triptyque virevoltant autour de l'image et les souvenirs de Dalva, une femme sensible qui rapproche dans sa mémoire les traces d'un amour révolu, le temps et l'espace, la violence des êtres et le destin du peuple sioux, l'histoire et la géographie des États-Unis, dans son ranch au fin fond du Nebraska. Le chef-d'oeuvre d'un immense auteur hélas récemment disparu.|Erik Fitoussi
Librairie Passages

Avis Babelio

escapades26

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 1 mois

Ceci est un récit qui prend l'allure de roman historique, retraçant le parcours des ancêtres de Dalva, défenseurs des Sioux. Et en même temps on est touché par la force de l'histoire personnelle, celui d'une femme en quête de son fils confié à l'adoption. Les portraits des personnages sont flamboyants et l'on est embarqué malgré la profusion de détails et la confusion dans la chronologie. Un roman dont je me souviendrai longtemps.

Apache

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 1 mois

Je déboule dans le livre comme un ermite sorti de sa grotte, soudainement plongé en plein marché provençal, un samedi matin ! Trop de couleurs, de bruit, de personnages, d'événements... trop d'informations, je suis perdue, cul par dessus tête. Il me faut plus de 140 pages pour trouver "mon assiette", me caler dans le rythme et cesser de lutter contre le texte. Et alors, quelle chevauchée !! Naomi, Dalva, les femmes de Jim Harrisson sont magnifiques, si tolérantes, si généreuses, tendres et tellement libres ! Je retrouve entre les pages les thèmes chers à l'auteur. La cause amérindienne, les grands espaces, la nature sous toutes ses formes, le sexe, l'alcool et bien sûr, la chasse aux fantômes. La course me laisse grisée, les oreilles remplies de vent et les yeux d'étoiles. Merci, Mr Harrisson, pour cette tranche d'Amérique au parfum de miel sauvage et de steak tartare, qui résonne avec fougue du fracas des torrents et de l'inconséquence des hommes, vous resterez à tout jamais l'homme qui nage avec les chevaux.

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MisssLaure

3.00 sur 5 étoiles

• Il y a 1 mois

Dès le début de ma lecture, J'ai eu du mal à entrer dedans. J'ai trouvé le livre exigeant. Est-ce que je manquais de concentration ? Certainement. Avec les nombreux allers-retours passé / présent, j'ai du lire de nombreuses pages avant de me fixer dans le temps (1986), la géographie, et de placer les personnages (Dalva, Ruth, Noémie, Michael …) les uns par rapport aux autres. Le premier livre est écrit par Dalva. Je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages, ni à Dalva, ni à Michael (son compagnon). Dalva est une femme, certes, mais qui ne m'a jamais fait penser à une femme. Elle m'a paru factice, ses attitudes et comportements peu féminins. J'ai en revanche beaucoup aimé les passages concernant son passé, son histoire avec Duane, les souvenirs qui lui restent. A mon grand regret, Duane, personnage intéressant, prend trop peu de place dans le récit. Le livre 2 adopte le point de vue de Michaël, qui effectue des recherches sur la famille de Dalva. le style plus dynamique (bienvenu) correspond au changement de voix du personnage, plus axé dans la vie et le quotidien. En résumé, il picole toute la journée. Les tergiversations de Michaël autour de la bouteille m'ont désintéressée. Si je comprends bien l'intérêt de Jim Harrison (alcoolique assumé) pour le sujet, suivre un personnage ivre ou à la recherche d'un verre en permanence m'a lassé (et cela constitue environ 1/3 du roman). J'ai préféré les moments où Michaël partage des extraits du journal de l'aïeul, écrit à la fin du XIXe siècle. J'ai aimé cette insertion du passé sioux dans le présent de la narration, même si j'ai regretté qu'il n'exploite pas plus ces passages. Si la dernière partie du livre permet aux sentiments de prendre un peu plus de place, je n'ai rien ressenti pendant la quasi totalité de ma lecture, les personnages m'ont paru froid, je suis restée extérieure, avec une impression de lire en surplomb, sans entrer dans l'histoire, sans vraiment y croire. Je n'ai pas trouvé réaliste le lien entre Michael et Dalva, ni leur relation intime, ni même leur lien professionnel. Malgré la densité descriptive et le style certain de Jim Harrison, je suis passée à côté de ce roman culte ; tant pis.

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polarjazz

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 1 mois

Le mois dernier, j'ai relu l'un de ses recueils de poésie "Une heure de jour en moins" que j'avais lu une première fois en mars 2019. Il se trouve que pour son roman culte Dalva, il me faudra une seconde lecture voire plusieurs pour en extraire toute la sève. Dalva, s'est le prénom de l'héroïne. Le roman est constitué de trois parties. La première est intitulée Dalva et commence le 7 avril 1986. Elle s'exprime avec le pronom personnel "Je" et s'adresse au départ à son fils qu'elle n'a pas connu, lui qui lui a été arraché à sa naissance. Puis, elle entame un monologue. Elle se présente, présente sa jeune sœur, Ruth, divorcée, qui vit à Tucson. Lentement, les descriptions de ses amis, son travail auprès de jeunes en difficulté, son environnement élargissent notre compréhension de son histoire personnelle et sa place dans la société américaine ainsi que son rapport avec les amérindiens. Les amérindiens ont une histoire particulière avec sa famille mais pour Dalva, cette histoire à un nom : Duane. Il est à moitié sioux. Dalva raconte leur rencontre, la naissance du sentiment amoureux, la maturité de leur amour et le crépuscule de cette liaison impossible. Dans cette première partie, Dalva fait des allers-retours entre le présent et le passé. Les choix qu'elle a fait par devoir dans un premier temps puis librement. L'un d'eux, le plus important, entreprendre des démarches pour rechercher son fils. Et pour cela, il est préférable après avoir vécu loin de se rapprocher de sa culture d'origine et du pays qui l'a vu naître : le Nebraska. Dalva a 45 ans, son fils 29. Elle revient dans le Nebraska afin de renaître une seconde fois, afin de se nourrir de la terre mère, de guérir ses blessures, de se recentrer. N'est-ce pas ce que nous cherchons tous ? Au bout de la route, quel sera le paysage qui l'accueillera ? Un monde disparait peu à peu pour livrer une nouvelle histoire. Ce passé est abondamment retracé dans la seconde partie : Michael. Ce second livre m'a le moins plu malgré les pages consacrées aux journaux de l'aïeul de Dalva, ami des indiens. Comme dans la premier partie, Michael, le héros, adopte le pronom personnel "Je". Comment décrire Michael ? Je dirais fanfaron, baratineur, grossier, alcoolique. Il est aussi cultivé ; il aime la bonne bouffe (comme Jim Harrison). Cette seconde partie manque d'épaisseur historique. Je suppose qu'elle a son intérêt pour la compréhension du roman et de ses secrets. Mais, le héros est détestable. Dans le livre trois : à nouveau titré Dalva, nous sommes en juin 1986. Le "Je" lui revient. Elle est dans la salle d'attente d'un hôpital. Michaël ayant conté fleurette à une adolescente délurée s'est fait casser la figure par le paternel, un cowboy mal embouché. Dans ce troisième livre, on découvre les paysages du Nebraska, sa faune et sa flore, ses vents et ses odeurs, son rythme, sa musique, sa force, sa douceur. C'est un hymne à la vie. Parfois, Dalva à la nostalgie de Santa Monica, mais le Nebraska, c'est sa maison. Il est son souffle, sa respiration. Ce n'est qu'à ce moment-là de l'histoire que l'on sait qu'elle était travailleur social. Dans ce roman, le style évolue à chaque livre. Dans le livre deux, le rythme était plus nerveux. Les incursions dans son passé sont brefs et pas des plus reluisants. Les personnages principaux : Dalva et Michael semblent être en sursis, même si Dalva paraît être la plus libre des deux. Plusieurs thèmes s'enchevêtrent : la féminité, la maternité, l'identité. Mon édition contient une préface de François Busnel. J'ai appris un nouveau mot : Casuiste, théologien qui s'applique à résoudre les cas de conscience. Une lecture qui, finalement, m'a plu malgré les personnages qui m'ont laissées indifférents.

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Fiche technique du livre

  • Genres
    Romans , Roman Étranger
  • EAN
    9782264016126
  • Collection ou Série
    Littérature étrangère
  • Format
    Poche
  • Nombre de pages
    480
  • Dimensions
    178 x 109 mm

L'auteur

Jim Harrison

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8,30 € Poche 480 pages