Dalva : Le livre de Jim Harrison
Pour reprendre le contrôle de sa vie, Dalva s'installe dans le ranch familial du Nebraska et se souvient : l'amour de Duane, les deuils, l'arrachement à ce fils nouveau-né qu'elle cherche obstinément. Meurtrie mais debout, elle découvre l'histoire de sa famille liée à celle du peuple sioux et d'une Amérique violente. Chef-d'œuvre humaniste, Dalva est un hymne à la vie.
"Le roman des grands espaces : la preuve, par la littérature, que l'on est ce que l'on fait. Une invitation à la sculpture de soi."
François Busnel, L'Express
Traduit de l'anglais (États-Unis)
par Brice Matthieussent
De (auteur) : Jim Harrison
Traduit par : Brice Matthieussent
Expérience de lecture
Avis des libraires
Avis Babelio
nathalimacia02
• Il y a 3 semaines
Que cela fait du bien. L'écriture de Jim Harrisson nous emporte et nous fait percevoir les vents et joue sur nos sens. Elle nous renvoie à notre perception du monde et nous confronte à ce qui est ailleurs et qui a failli disparaître. Suivre cette femme qui loin de s'éloigner prend à plein corps et cœur ce qui la rend unique. Et ce parallèle avec celui qui est accepté dans son espace vital est troublant. D'amant à historien, d'homme perdu, perdant, il est le plus beau témoin de ce tourbillon de vie. La quête de la chair de sa chair rend Dalva aussi forte que les femmes sioux. Chamane non, mais si énergique et si énergisante qu'elle devient la vestale de ce monde en voie de disparition. Rappelons que la vie et la perception du monde sur le territoire américain est là. Noublions pas d'où vient la source qui est force de vie et de lien profond avec la Mère nature.
escapades26
• Il y a 1 mois
Ceci est un récit qui prend l'allure de roman historique, retraçant le parcours des ancêtres de Dalva, défenseurs des Sioux. Et en même temps on est touché par la force de l'histoire personnelle, celui d'une femme en quête de son fils confié à l'adoption. Les portraits des personnages sont flamboyants et l'on est embarqué malgré la profusion de détails et la confusion dans la chronologie. Un roman dont je me souviendrai longtemps.
Apache
• Il y a 1 mois
Je déboule dans le livre comme un ermite sorti de sa grotte, soudainement plongé en plein marché provençal, un samedi matin ! Trop de couleurs, de bruit, de personnages, d'événements... trop d'informations, je suis perdue, cul par dessus tête. Il me faut plus de 140 pages pour trouver "mon assiette", me caler dans le rythme et cesser de lutter contre le texte. Et alors, quelle chevauchée !! Naomi, Dalva, les femmes de Jim Harrisson sont magnifiques, si tolérantes, si généreuses, tendres et tellement libres ! Je retrouve entre les pages les thèmes chers à l'auteur. La cause amérindienne, les grands espaces, la nature sous toutes ses formes, le sexe, l'alcool et bien sûr, la chasse aux fantômes. La course me laisse grisée, les oreilles remplies de vent et les yeux d'étoiles. Merci, Mr Harrisson, pour cette tranche d'Amérique au parfum de miel sauvage et de steak tartare, qui résonne avec fougue du fracas des torrents et de l'inconséquence des hommes, vous resterez à tout jamais l'homme qui nage avec les chevaux.
MisssLaure
• Il y a 1 mois
Dès le début de ma lecture, J'ai eu du mal à entrer dedans. J'ai trouvé le livre exigeant. Est-ce que je manquais de concentration ? Certainement. Avec les nombreux allers-retours passé / présent, j'ai du lire de nombreuses pages avant de me fixer dans le temps (1986), la géographie, et de placer les personnages (Dalva, Ruth, Noémie, Michael …) les uns par rapport aux autres. Le premier livre est écrit par Dalva. Je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages, ni à Dalva, ni à Michael (son compagnon). Dalva est une femme, certes, mais qui ne m'a jamais fait penser à une femme. Elle m'a paru factice, ses attitudes et comportements peu féminins. J'ai en revanche beaucoup aimé les passages concernant son passé, son histoire avec Duane, les souvenirs qui lui restent. A mon grand regret, Duane, personnage intéressant, prend trop peu de place dans le récit. Le livre 2 adopte le point de vue de Michaël, qui effectue des recherches sur la famille de Dalva. le style plus dynamique (bienvenu) correspond au changement de voix du personnage, plus axé dans la vie et le quotidien. En résumé, il picole toute la journée. Les tergiversations de Michaël autour de la bouteille m'ont désintéressée. Si je comprends bien l'intérêt de Jim Harrison (alcoolique assumé) pour le sujet, suivre un personnage ivre ou à la recherche d'un verre en permanence m'a lassé (et cela constitue environ 1/3 du roman). J'ai préféré les moments où Michaël partage des extraits du journal de l'aïeul, écrit à la fin du XIXe siècle. J'ai aimé cette insertion du passé sioux dans le présent de la narration, même si j'ai regretté qu'il n'exploite pas plus ces passages. Si la dernière partie du livre permet aux sentiments de prendre un peu plus de place, je n'ai rien ressenti pendant la quasi totalité de ma lecture, les personnages m'ont paru froid, je suis restée extérieure, avec une impression de lire en surplomb, sans entrer dans l'histoire, sans vraiment y croire. Je n'ai pas trouvé réaliste le lien entre Michael et Dalva, ni leur relation intime, ni même leur lien professionnel. Malgré la densité descriptive et le style certain de Jim Harrison, je suis passée à côté de ce roman culte ; tant pis.
Avis des membres
Fiche technique du livre
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- Genres
- Romans , Roman Étranger
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- EAN
- 9782264016126
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- Collection ou Série
- Littérature étrangère
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- Format
- Poche
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- Nombre de pages
- 480
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- Dimensions
- 178 x 109 mm
Nous sommes ravis de vous accueillir dans notre univers où les mots s'animent et où les histoires prennent vie. Que vous soyez à la recherche d'un roman poignant, d'une intrigue palpitante ou d'un voyage littéraire inoubliable, vous trouverez ici une vaste sélection de livres qui combleront toutes vos envies de lecture.
8,30 € Poche 480 pages