Dans cette vie et la suivante : Le livre de Léa Volène

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L'Archipel

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Léonie apprend qu'elle est rayée de la sécurité sociale car elle est déclarée morte. Une erreur qui tombe mal dans la vie de cette trentenaire qui peine à surmonter une rupture amoureuse. Elle va découvrir que d'autres personnes sont confrontées au même problème et se lier d'amitié à deux d'entre eux. Ils vont s'entraider pour ce retour à la vie...

" Tu es morte.
- Quand tu dis morte, tu veux dire quoi exactement ? "
C'est en se rendant chez son médecin que Léonie apprend sa mort administrative. Aux yeux de la société, elle n'existe plus. En pleine période de deuil amoureux, Léonie ne s'imaginait pas vivre pire. Et pourtant...
Alors qu'elle se confie à Alma, serveuse dans son salon de thé préféré, elle découvre l'existence d'un groupe de soutien : l' " Association des morts toujours vivants ".
À ces groupes de parole, elle retrouve Alma et fait la connaissance de Guy, plus à l'aise dans la réparation d'objets électriques que dans les relations sociales.
Entre recherche de soi, dépassement de ses peurs et connaissance de l'autre, Léonie, Alma et Guy s'entraideront pour revenir à la vie.

De (auteur) : Léa Volène

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Expérience de lecture

Avis des libraires

"À la fois poignant et lumineux, ce récit va au plus profonds des blessures invisibles et prouve la force du collectif. Une lecture qui touche en plein cœur et qui rappelle qu'avec les bonnes personnes à nos côtés, la vie peut toujours renaître."
Leslecturesdepau

Avis Babelio

soniaboulimiquedeslivres

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 1 semaine

Une histoire insolite mais profondément humaine. « Dans cette vie et la suivante » commence sur une situation aussi absurde que dramatique : Léonie, notre narratrice, découvre, en allant chez son médecin, qu’elle est administrativement morte. Une erreur ubuesque qui va bouleverser sa vie (ou plutôt ce qu’il en reste). Déjà fragilisée par les remous de l’existence, la voilà désormais rayée des fichiers de l’État. Plus de carte vitale, plus de compte bancaire, plus de droits. Et pourtant, elle respire encore. Pour traiter ce sujet dramatique, Léa choisit une voie subtile, oscillant entre humour grinçant et émotion sincère. Le récit se déploie avec une légèreté réjouissante, sans jamais nier les blessures intimes de ses personnages. Car derrière cette mort administrative, c’est tout un pan de la reconstruction de soi qui se joue. Léonie, désemparée mais résiliente, va croiser le chemin d’Alma, une serveuse à la verve bien trempée, et de Guy, un électron libre à la tendresse maladroite. Accompagnée et soutenue par sa collègue, Neïla, elle se retrouve dans un groupe de parole improbable : « l’Association des morts toujours vivants », un cercle de soutien pour ceux que l’existence a égarés. Chacun porte ses fêlures, ses secrets, ses peurs. Mais c’est ensemble qu’ils apprennent à les apprivoiser. Leur relation va évoluer tout au long du récit avec beaucoup de justesse. Parallèlement à Léonie, on suit la chaine de Soline Duchamp qui décrypte les fais divers. Notamment celui de la disparition non résolue de Guy Renart. Nous la retrouverons régulièrement au fil du roman et suivrons ses découvertes et la progression de son enquête. Mention spéciale à l’humour omniprésent dans le texte : un humour souvent décalé, parfois noir, toujours bienvenu, qui allège les thèmes lourds du roman (l’invisibilisation sociale, le deuil, la solitude). J’ai lu ce livre pendant mes insomnies, et ces pointes de légèreté m’ont souvent arraché un sourire, voire un rire discret au cœur de la nuit. « Au moment où je m’éloigne, je sifflote l’air d’une marche funèbre. Je me retourne vers lui, son regard pétille. Il semblerait que mon sens du rythme ne soit pas mort, lui. » Léa aborde des sujets graves avec une délicatesse remarquable : la perte d’identité (au sens propre comme au figuré), la résilience, le besoin d’appartenance, le regard des autres sur ceux qui « sortent du cadre ». On sent une plume sincère, portée par une vraie empathie pour ses personnages. L’autrice n’impose pas de morale, elle accompagne. Elle nous invite à suivre ce chemin de reconstruction aux côtés de ses héros un peu cabossés, mais profondément vivants. Le ton est souvent drôle, toujours accessible, sans jamais verser dans le pathos. Être administrativement mort, c’est bien plus que perdre son numéro de sécurité sociale. C’est perdre son droit à l’existence, à la reconnaissance, à la voix. À travers cette situation extrême, Léa interroge le lien entre identité civile et identité intime. Qu’est-ce qui nous définit ? Le regard de l’administration, des autres, ou celui qu’on porte sur soi ? Léa livre un roman profondément humain et rempli d’espoir. Le roman met aussi en lumière les zones grises du système, ces absurdités froides qui peuvent broyer des individus sans que personne ne s’en émeuve. Pour nous exposer tout cela, Léa emprunte le chemin de l’humanité, de l’émotion. Elle nous livre une fable contemporaine lumineuse, portée par des personnages à la fois cabossés, attachants et profondément vrais. Léonie est au bord du gouffre, mais toujours debout. Elle observe, s’interroge, doute… et avance. C’est un personnage qu’on adopte dès les premières lignes. On s’aperçoit très vite qu’elle souffre beaucoup de son passé, que son cœur est en lambeau, et que cette histoire de mort administrative est la goutte qui peut tout faire déborder. La plume de Léa est accessible mais jamais simpliste. Elle dose avec finesse les dialogues percutants, les instants de grâce et les touches d’humour. On tourne les pages avec plaisir, parfois avec un sourire en coin, parfois avec les larmes aux yeux. Il y a dans son style une chaleur humaine qui enveloppe le lecteur. « Et si cette épreuve était l’occasion d’améliorer votre vie, que changeriez-vous ? » « Dans cette vie et la suivante » est un roman profondément humain, qui parle de reconstruction, d’entraide, de renaissance et de résilience. Il aborde des thématiques graves avec pudeur et poésie, tout en laissant la place à l’espoir. Un roman qui fait du bien, qui touche, et qui rappelle qu’on peut toujours, à un moment ou un autre, choisir de revenir à la vie. Un roman feel-good tendre et lumineux. À découvrir pour le sourire qu’il dépose au creux des nuits sans sommeil. Et aussi si vous aimez les récits de reconstruction et les personnages qui font battre le cœur. « C’est ce souhait de rester ouverte à tous les genres littéraires qui m’a poussée à devenir bibliothécaire. Je refuse de classer la littérature selon les ouvrages qui mériteraient d’être lus et les autres. » #Danscettevieetlasuivante #LéaVolène #LArchipel

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emilie55

3.00 sur 5 étoiles

• Il y a 2 semaines

. Léonie vit une sale période. Elle vient de se séparer de son amoureux d'une façon douloureuse, elle découvre que l'administration vient de la déclarer morte. Elle se rend donc à une association pour obtenir e l'aide sur les démarches pour redevenir ' vivante' aux yeux de l'administration, et là, elle rencontre des membres bien frappés. Notamment Alma et Guy qui vont devenir des soutiens précieux. De confidences en secrets dévoilés, ils vont tous cahin-caha s'apprivoiser et se reconstruire. Rien de bien nouveau dans le monde du roman 'feel good', on passe un bon moment (quoi que quelques longueurs sur la fin) et on s'attache tranquillement aux histoires des personnages. Un doux moment de lecture

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juste_une_pause_lecture

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 3 semaines

Que feriez-vous si vous appreniez que vous étiez administrativement mort? C'est la situation dans laquelle se retrouve Leonie. Au cours d'une visite médicale classique, elle est informé que sa carte vitale ne fonctionne plus car elle est déclarée comme décédée. Je m'attendais à une histoire légère, drôle et je n'étais pas du tout préparée aux thèmes plus profonds. En effet, Léonie va intégrer un groupe des "morts vivants" afin de récupérer son statut de vivante. Au cours de ce groupe, elle va faire la connaissance de personnes qui vont relater leur histoire. On va également en apprendre plus sur celle de Léonie. Une lecture fluide, qui se lit facilement. A la fois toute douce mais également grave. La force de ce roman est orientée sur la puissance des relations humaines, des interactions, des échanges malgré les passés, les casseroles, les drames. J'ai beaucoup apprécié l'originalité du thème principal. Une plume tendre et bienveillante...

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Valmyvoyou_lit

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 3 semaines

Au moment de passer sa carte vitale chez son médecin, Léonie apprend qu’elle est « morte ». Elle est pourtant bien vivante, mais l’administration indique « décédée le 1er avril, fin des droits à la sécurité sociale. » (p. 15) Pour la jeune femme qui vit une séparation douloureuse, c’est un choc : fin de sa vie amoureuse, fin de son existence administrative. Même si elle essaie de prendre la situation avec humour, elle comprend que les ennuis ne font que commencer. Elle est mise en congé forcé de son travail de bibliothécaire, ses comptes sont bloqués, etc. Hélas, prouver que l’on est vivant n’est pas facile. Elle se confie alors à la serveuse de son salon de thé préféré. Alma lui donne alors un numéro de téléphone et lui dit d’appeler de sa part. Sur la carte, le nom d’une association est indiqué : celle « des morts toujours vivants ». (p. 23) Ses recherches sur Internet montrent qu’elle se lance dans un long combat, jalonné d’obstacles. Une aide n’est pas superflue. Elle se rend à une réunion et rencontre plusieurs membres, avec chacun une histoire différente. Guy, lui, ne se confie pas. Il fait des blagues, répare tout ce qui dysfonctionne, mais personne ne connaît la nature de ses soucis. Un trio va se former. J’ai choisi ce livre pour son sujet original. Il montre les embûches qu’entraîne une mort administrative : ne plus pouvoir se soigner, recevoir son salaire, des prestations sociales, retirer de l’argent, etc. Vous n’existez pas pour l’État et le combat pour rétablir votre identité et « ressusciter » est long et difficile. Il illustre parfaitement l’expression de « lourdeur et lenteur administratives ». Cependant, je ne m’attendais pas à ressentir autant d’émotion avec cette lecture. En effet, Alma, Guy et Léonie sont confrontés à des épreuves, autres que celles qui les ont réunis. Petit à petit, ils livrent ce qu’ils n’auraient jamais dit, sans la bienveillance et l’impulsion des deux autres. Leur vécu est émouvant, leur peine m’a ébranlée, mais leur union incongrue m’a bouleversée. Pourtant, malgré les sujets douloureux abordés, le récit est lumineux. Il est une ode à la solidarité, au respect, à l’amitié et il est empli d’humour. Les protagonistes parviennent à tourner en dérision certains événements et en rire, chacun respecte les secrets des autres. J’ai adoré ce roman qui mêle drame et humour et qui rappelle que l’amitié et la parole peuvent être salvatrices.

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Fiche technique du livre

  • Genres
    Romans , Roman Français
  • EAN
    9782809851823
  • Collection ou Série
    Romans
  • Format
    Grand format
  • Nombre de pages
    300
  • Dimensions
    227 x 142 mm

L'auteur

Léa Volène

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20,00 € Grand format 300 pages