Gagner n'est pas jouer : Le livre de Harlan Coben

Un très bon Coben, qui n'est pas toujours très léger ni subtile mais qui remplit parfaitement son rôle, à savoir distraire. Le personnage de Win qui n'était que le "Watson" de Myron Bolitar prend ici toute la lumière et c'est une réussite. Un roman efficace et plaisant.

Heureuse de retrouver Harlan Coben, dans ce livre je reconnais bien sa plume dorée. Il a le don de nous happer et transporter dans les histoires. On se prend d’affection pour les personnages. La manipulation psychologique est toujours au centre des livres de Harlan Coben et c’est ça que j’aime. Win est au centre de ce livre, ça change. Win est un personnage arrogant, riche, hautain, prétentieux, … mais on l’adore quand même. Sa détermination à connaître la vérité sur l’enlèvement de sa cousine des années plus tôt et le vol d’un tableau, le rend plus humain.

Si vous aimez Coben!!!! Voilà un bon Coben !!! Si vous n'aimez pas Coben!!! Surtout ne le lisez pas car c'est du Coben!! Perso : ce qui m'enchante c'est qu'il est d'une imagination prolixe Ce qui me dérange , c'est toujours midi à 14 heures Donc j'en lis un de temps en temps et je passe un bon moment , mais je suis toujours content quand il est terminé !!!

Ca faisait longtemps que je n’avais plus lu un Harlan Coben. Dans la série consacrée à Myron Bolitar, le personnage de Win m’avait toujours plus intéressée que celui de Myron et quand j’ai vu qu’un roman lui était entièrement consacré, je n’ai pas résisté. On retrouve la violence de Win dès les premières pages grâce à un passage à tabac en règle, qui ne sera pas une surprise pour les lecteurs de la première heure. Sans fard, et sans nier son côté sombre, c’est Win qui nous raconte l’histoire rocambolesque dans laquelle il se trouve embarqué quand on découvre une toile de Vermeer dans l’appartement luxueux d’une victime d’assassinat ; toile volée à sa famille il y a plusieurs décennies. Et ce n’est pas tout : dans un placard, la police retrouve aussi une valise portant les armoiries de Win, élément suffisant pour mêler l’homme d’affaire à l’enquête, pas vraiment du bon côté de la table d’interrogatoire. Fidèle à lui-même, il est bien décidé à mener sa propre enquête, qui le contraint à fouiller dans le passé familial. Comme attendu, ce polar est un page turner qui se lit très rapidement. Le personnage de Win ne m’a pas déçue, au contraire, cet opus a permis à l’auteur de lui ajouter quelques couches de complexité, me l’attachant définitivement. Du côté de l’intrigue policière, tout s’emboîte à la fin, comme toujours, mais j’ai quand même trouvé que c’était un peu trop tiré par les cheveux et il me reste un élément qui manque de cohérence de mon point de vue. Les adeptes de la série Myron Bolitar y trouveront néanmoins leur compte avec une lecture distrayante, les autres pourraient bien ne pas adhérer du tout au personnage.