Heureux les fêlés car ils laissent passer la lumière : Le livre de Raphaëlle Giordano

Derrière ce titre poétique qui résonne longtemps, j’ai découvert un roman profondément humain. Une histoire lumineuse, à l’image de cette couverture colorée et de cette belle journée ensoleillée où je l’ai lu. Henriette est architecte d’intérieur, talentueuse mais freinée par une peur étrange et envahissante : celle de se dépasser, la "trophobie". De briller, peut-être ? Elle croise la route d’Auguste, architecte paysagiste au charisme tranquille, lui aussi égratigné par la vie. À eux deux, ils vont avancer à petits pas, se bousculer parfois, s’apprivoiser surtout. Ce roman, c’est un concentré d’émotions, de douceur et de réflexions. J’ai aimé la manière dont Raphaëlle Giordano, avec tendresse, aborde la peur, le dépassement de soi, l’acceptation de nos fragilités et de nos failles… sans jamais forcer le trait. Elle ne les cache pas, elle les éclaire. Il y a une vraie douceur dans sa plume, un regard bienveillant sur les gens "pas tout à fait lisses", ceux qui doutent, qui trébuchent, qui se relèvent. Ses personnages sont cabossés, mais vrais, terriblement humains. On se retrouve un peu en chacun d’eux, dans leurs doutes, leurs freins, leurs élans aussi C’est un ouvrage qui fait du bien. Qui réconforte, qui questionne, qui donne envie de se regarder autrement. Nos fêlures ne sont pas des défauts à cacher. Ce sont elles, justement, qui laissent passer la lumière.

J’ai beaucoup aimé lire ce livre qui évoque les peurs que peuvent rencontrer les gens même ceux auxquels on ne sent attend pas. Un livre léger qui fait du bien moralement et qui permet de se remettre en cause pour avancer et pour ne pas à avoir peur. Une révélation de ce livre : ne cachez pas qui vous êtes

Un roman feel-good bienveillant, touchant, submersif, rempli d’humour, qui se lit facilement, mais surtout, qui m’a aidée à ne plus me sentir seul(e) face à mes phobies et qui nous amène à poser un regard différent sur notre prochain. Dès le 1er chapitre, j’ai été conquise, je ne m’attendais pas à m’identifier autant à Henriette. Sa rencontre avec Auguste fera des étincelles. Elle tente de cacher ses phobies, ses fragilités tout en se heurtant à Auguste qui lui parait inamical malgré un physique qui ne la laisse pas indifférente. Mais il se planque, lui aussi, derrière des faux-semblants. Henriette va évoluer dans un microcosme au milieu de croquis, d’imagination fertile, de plantes exotiques, de personnages tous plus attachants les uns que les autres. Elle nous entraine facilement avec elle, les pages défilent. Je l’ai même encouragée au fil de ma lecture, je l’ai comprise. On entre dans la tête de chacun des persos rencontrés, ce qui permet de comprendre la (ou les) peur(s) inavouable(s) de chacun, d’en aborder le côté psychologique. Des traumatismes engendrent des peurs et il faut apprendre à vivre avec nos failles. On a peur du regard des autres, d’être incompris(e), ce qui arrive le plus souvent, malheureusement, dans la vraie vie. Le premier roman que je lis de cette autrice et sûrement pas le dernier !

Livre qu'on lit pour se changer les idées. Mais ça n en reste pas moins un livre ou chacun peut se retrouver, un livre qui invite au lâcher prise avec tendresse et humour. J ai beaucoup aimé le personnage d Henriette. Ce couple très sympathique semble être l ami de tout le monde..... Unm vrai bon moment