Hot Springs Drive : Le livre de Lindsay Hunter

Une fois de plus avec cette maison d'édition nous avons affaire à un texte perturbant qui étonne, malmène interroge. Thérésa et Jackie se rencontrent à la maternité, leur amitié est immédiate, elles comblent rapidement l'une et l'autre les manques de leur vie par leur complicité. Lorsque tout naturellement elles deviennent voisines, leur relation s'n retrouve encore plus intense, plus profonde. L'autrice aborde les relations intimes, le corps qui se transforme qu'on ne reconnait plus, la maternité qui étouffe, qui réduit à néant tout le reste. Jackie hait son corps alors son amie est là en soutien, elle l'encourage à chaque kilo perdu sans voir les regards qui changent, le désir qui déborde, le drame qui se profile. Et puis, l'infidélité percute Thérésa, son mari Adam la trompe avec Jackie et le choc est à la hauteur de la trahison. Lorsque Thérésa est retrouvée morte dans son garage la suspicion est partout. Ce roman fait parti de ceux dont il est difficile de définir le sentiment qui nous anime à la fin de la lecture. Il se lit vite, assez facilement même si certaines scènes sont crues, c'est brut livré sans filtres et le sexe est omniprésent comme s'il conditionnait toutes les relations. Il m'a néanmoins manqué un petit quelque chose qui aurait fait basculer ma lecture, je ne me suis pas attachée aux personnages j'ai même plutôt détesté celui de Jackie et eu du mal à comprendre les autres. Si la première moitié du livre m'a plu, je me suis ensuite un peu essoufflée comme si la il y avait trop de distances entre les personnages et le lecteur et le tout me laisse un avis mitigé même si je reconnait une sacrée audace de la part de l'autrice. Je suis curieuse de découvrir la prochaine publication.

Hot Spring commence plutôt fort, avec une première moitié assez percutante. Le récit est cru, parfois dur, notamment dans certaines scènes de sexe qui peuvent mettre mal à l’aise, mais qui s’inscrivent dans une démarche assez réaliste, sans complaisance. On sent une vraie tension, une ambiance pesante bien construite, et des personnages complexes qui retiennent l’attention. En revanche, la seconde moitié m’a moins convaincu·e. Le rythme ralentit sensiblement, l’intrigue s’étire, et on perd un peu l’énergie du début. Le ton devient plus glauque, plus mélancolique aussi, avec une certaine noirceur qui finit par alourdir le tout. Le roman glisse vers quelque chose de plus triste, presque résigné, qui m’a laissé un peu à distance.

Alors, je ressors de ma lecture un peu mitigée. J'ai beaucoup apprécié la manière dont l'autrice met en scène la psychologie féminine, notamment à travers le personnage de Jackie et son obsession pour la nourriture (et se remplir de quelque chose au bout du compte) passant d'une attitude confinant à la boulimie à l'exact opposé. J'ai aussi énormément apprécié le rapport à la maternité que ce soit pour Jackie ou Theresa. On sent que les enfants de Jackie la dévorent, raison pour laquelle elle se réfugie dans la nourriture avant de maigrir et de se trouver d'autres passe-temps... On est vraiment sur les deux extrêmes avec les deux héroïnes, Jackie qu'on sent dépassée par ses trois garçons et qui n'a que la nourriture pour refuge avant de se distancier de la nourriture et des enfants pour quelque chose de plus charnel... ( du reste le choix de l'amant indique une jalousie rampante et non assumée). De l'autre côté on a Theresa et son adorable petite Cece qui au final gère tellement mieux sa famille que Jackie... Au milieu de tout celà, les maris (en particulier celui de Jackie ) semble particulièrement absent... Quand à celui de Theresa, son seul rôle est d'être le déclencheur du drame. Au milieu de tout ça, il y a les enfants... si le cadet de Jackie est limite transparent, on est charmé par la romance entre Jayson et Cece tandis que le personnage de Douglas et ses désirs adolescents inquiète à mesure que l'on tourne les pages. Je ne vais pas spoiler mais la tension monte... Ce qui est dommage c'est la fin que j'ai personnellement trouvé brouillone et qui m'a largement déçue. Ce que j'aime : les personnages féminins, l'inquiétant Douglas, la finesse de l'analyse du personnage de Jackie Ce que j'aime moins : la fin, brouillone et incompréhensible pour moi En résumé Un roman psychologique qui vaut pour son analyse des personnages féminins mais dont la fin aurait mérité d'être plus travaillée Ma note 7/10

Dans ce roman, nous allons suivre deux familles. Deux femmes qui se sont rencontrés a la maternité avec une amitié qui née immédiatement. Deux femmes qui se soutiennent mutuellement dans leur vie de mères, d'épouser... jusqu'au drame ! J'ai beaucoup aimé découvrir ce roman psychologique qui ne ménage pas les lecteurs. Merci beaucoup a la maison d'édition et a babelio pour l'envoi. Dès les premieres pages, je me suis laissé emporter dans l'histoire, beaucoup de sujets sont abordés, la maternité, le couple... attention peut etre aux scènes de sexes qui sont beaucoup présentes, mais il me.semble que le roman est classé en érotisme donc c'est averti. J'ai aimé la structure du roman, j'ai aimé etre tenu en haleine pour savoir comment cela aller se passer. On sait que tout le monde ne ressortira pas indemne de cette histoire et on se demande comment. J'ai bien aimé découvrir la plume de cette auteice, c'est le genre de roman qui se lit assez facilement.