La Datcha : Le livre de Agnès Martin-Lugand

L'histoire de "La datcha" n'est pas mal, mais j'ai trouvé ça long avec des passages très ennuyeux que j'ai sautés. C'est ma méthode lorsque je veux aller au bout d'un livre afin d'en connaitre le dénouement et que ce livre m'ennuie parfois.  Dans ce livre, il n'y a aucun suspense. Le lecteur peut tout deviner au fur et à mesure que les événements se déroulent. Il y a toutefois un secret que l'auteure ne dévoilera, évidemment, qu'à la fin. Voilà pourquoi j'ai persévéré dans ma lecture.  L'héroïne, Hermine, qui est aussi la narratrice a vécu une enfance plutôt malheureuse avec une mère qui ne se souciait pas d'elle et qui a fini par l'abandonner. Elle a donc vécu en foyer jusqu'à sa majorité.  Un jour, elle rencontre un homme dans la soixantaine. Il lui propose un travail dans son auberge "La datcha". Inquiète de ce qui risque de lui arriver, mais n'ayant rien pour vivre, elle le suit et devient vite indispensable à l'auberge.  Les propriétaires, Jo et Macha, ont perdu une fille. Hermine ne la remplacera pas dans leur cœur, mais elle y aura sa place. Ils la considéreront désormais comme leur deuxième fille.  Peu après son arrivée à l'auberge, le fils de la maison, Vassily part. En fait, il fuit, mais Hermine (et le lecteur ) ne saura pourquoi qu'à la fin du récit.  Vingt ans passent. Hermine se marie avec Samuel, un grand copain de Vassily. Le couple a deux enfants puis divorcent. Hermine ne quitte pas la Datcha qui lui est entrée dans la peau.  Jo meurt laissant sa femme Macha dans le désarroi. Macha le suivra de près dans la tombe. Et Vassily revient au domaine après 20 ans !  Quel sort réserve-t-il à "la fille de la maison" et au personnel qui s'est dévoué corps et âmes pour cette auberge sans jamais compter leurs heures?  Suspense? Bof ! Le lecteur sait très bien ce qu'il va se passer... Celui-ci, je l'ai reçu en cadeau sinon je pense que je ne l'aurais pas lu.  Agnès Martin-Lugand n'a quand même pas osé terminer son récit par un grand happy-end, mais le lecteur devinera tout seul la fin de l'histoire...à moins que l'auteure ne nous la raconte dans une suite... PS Je vais peut-être abandonner cette auteure comme d'autres du même genre...

#119871;#119990; #119993;#119990;#120009;#119992;#119997;#119990; #127969;#128444;#65039;#128154; #10077; Ma quête d’amour ne cesserait jamais. La douleur non plus. #10078; #8674; @agnesmartinlugand.auteur • @editionsmichellafon • @editions_pocket #128154; Toute de suite, pour vous happer, cher lecteur de chronique : si vous aimez les secrets de famille, ce roman est pour vous! #128330;#65039; Quel plaisir, et quel bonheur de retrouver la plume de cette autrice. Je ne l’avais pas lu depuis longtemps et j’avais oublié à quel point j’aime les histoires qu’elle créer et les personnages qu’elle façonnent. #127774; Ce roman ne déroge pas : passionnant, touchant et intriguant. J’ai adoré +++ #127806; J’ai été totalement immergé à La Datcha, j’avais l’impression d’y être, les émotions des protagonistes étaient palpables, je sentais le soleil de la Provence… #129723;La datcha c’est un havre de paix. Où l’on passe du bon temps et où l’on guérit aussi un peu. #127803; L’autrice aborde les sujets de l’amour mais aussi de l’abandon et du deuil. #10024; Vous l’avez compris, j’ai été totalement embarqué par l’histoire de vie de Hermine, même si Jo, Macha et Vasily on également su trouver une place dans mon coeur de lectrice. #9728;#65039; Jusqu’à la dernière page, la Datcha livre ses secrets. On ne peut donc guère fermer ce roman sans en connaitre le dénouement. #128140; P.S : si vous n’avez pas encore fait votre PAL estivale, ou qu’il vous reste une petite place : embarquez-le #127774;#127803;

La Datcha, c’est la maison du bonheur ! Elle a du charme, les gens qui l’habitent sont bienveillants et aimants et tout le monde voudrait y vivre. D’ailleurs, Hermine ne s’y est pas trompée, car lorsqu’elle débarque, à 20 ans, tel un petit oiseau tombé du nid ne sachant où aller, elle pose ses valises et n’en repart jamais, « adoptée » par les propriétaires qui lui tiendront lieu de parents de substitution. Je ne lis que peu de « feel-good » mais les romans d’Agnès Martin-Lugand me font toujours l’effet d’un baume apaisant à la condition exclusive de ne pas en abuser. L’auteure sait toujours trouver la recette avec des personnages attachants, des sentiments bienveillants, de l’amour, de la nostalgie… on frôle toujours de près le côté « bisounours » mais sans jamais s’y vautrer vraiment. Et cette fine limite, que l’auteure ne transgresse jamais, me permet de savourer ses romans comme des bonbons délicieux, dont il convient de ne pas abuser sous peine de crise de foie. La Datcha est particulièrement réussie dans le genre. Le lieu du récit, le Lubéron, sublime forcément l’histoire et rend ce roman lumineux et positif. Je l’ai lu en un week-end pluvieux, bien au chaud sous mon plaid, qui, à l’exception d’un transat au bord de la piscine, est le meilleur lieu pour lire un roman d’Agnès Martin-Lugand selon moi. Un régal !

: J'ai lu ce livre la semaine de sa sortie, mais il est vrai que j'ai mis un certain temps avant d'en publier la chronique, faute de temps. Cela a été un réel plaisir pour moi de retrouver les personnages d'Agnès Martin Lugand, qui parvient toujours à m'émouvoir. Je me suis beaucoup attachée au personnage d'Hermine. J'ai adoré séjourner à la Datcha à ses côtés, même si cela n'aura été que de courte durée. Chaque roman de cette auteure est toujours un moi un moment de vive émotion, d'intense plaisir de lecture et de bien être. Encore une fois, elle ne m'a pas déçue.