La part des flammes : Le livre de Gaëlle Nohant, Didier Quella-Guyot, Wyllow
Mai 1897. Où se pressent donc la duchesse Sophie d'Alençon, la comtesse Violaine de Raezal et la délicieuse Constance d'Estingel ? Vers la rue Jean Goujon à Paris où a lieu tous les ans au Bazar de la charité la plus mondaine et la plus brillante des ventes de bienfaisance. Pour certaines, il s'agit d'un pas important vers la respectabilité, pour d'autres il faut y être vue tandis que quelques-unes espèrent y retrouver en secret un galant ...Mais un incendie terrible se déclare et en quelques minutes l'endroit se mue en un charnier. Très vite, la liste des portés disparus s'allonge. C'est toute la noblesse française qui pleure ses morts, ses blessés, ses défigurés à jamais.
Constance qui vient de rompre avec son fiancé Lazlo par foi religieuse, est blessée et choquée. Elle sera internée de manière abusive dans la clinique du Docteur Brunet qui prétend soigner l'hystérie. Des rumeurs folles circulent dans Paris affolé : certains hommes ont-ils vraiment piétiné des femmes pour sortir de la fournaise ? Tandis que Lazlo, devenu journaliste au Figaro, cherche à laver son honneur, nos héroïnes, rebelles dans l'âme vont travailler à libérer Constance de sa prison.
Extrait blog d'Ariane Bois
De (auteur) : Gaëlle Nohant, Didier Quella-Guyot
Dessins de : Wyllow
Coloriste : Daniel Florent
Expérience de lecture
Avis des libraires
Avis Babelio
Labiblyllotheque
• Il y a 3 ans
Connaissez-vous la triste destinée du Bazar de la Charité ? Cette vente de bienfaisance organisée dès 1885 à Paris, endeuilla la ville le 4 mai 1897, ravagée par un gigantesque incendie qui fit 125 victimes, majoritairement des femmes, riches épouses et jeunes prétendantes venues pour la plupart tromper l'ennui ou se faire voir, feignant générosité et grandeur d'âme. Cette tragédie a inspiré de nombreux artistes : peintres, écrivains ou encore réalisateurs. Gaëlle Nohant fait partie de ceux-là avec son roman La Part des flammes paru en 2015 aux @editions_heloise_dormesson . Aujourd'hui, c'est au tour des éditions Philéas de remettre à l'honneur les femmes du Bazar de la Charité en proposant une adaptation très réussie de ce roman. On y suit trois femmes qui au lendemain de cet évènement meurtrier, vont devoir faire front et se révolter face à la toute-puissance masculine et aux dictats de la bourgeoisie et de la religion. Si l'incendie ne leur a pas pris la vie, désormais rien ne pourra les empêcher de la vivre pleinement. N'ayant pas lu le roman, c'était une totale découverte pour moi. J'ai beaucoup apprécié cette amitié féminine indéfectible et l'esprit féministe qui s'en échappe. Difficile toutefois de creuser les personnages et l'intrigue dans cet exercice d'adaptation. Je reste donc un peu sur ma faim, mais avec la curiosité suffisamment aiguisée pour me tourner vers l'œuvre originale pour approfondir l'aventure !
agathebooks
• Il y a 3 ans
Je suis une adepte des bds Philéas et c'est avec joie que je me suis plongée dans les superbes planches de cette adaptation du roman de Gaëlle Nohant "La part des Flammes". Le 4 mai 1897 à Paris, une vente de bienfaisance mondaine est organisée au Grand Bazar de la Charité. Mais une sombre tragédie intervient lorsque les flammes d'un incendie dans la salle de cinéma ravagent les lieux faisant de nombreuses victimes. Trois femmes étaient présentes ce jour-là et leur destin deviendra lié, la duchesse Sophie d'Alençon, Constance d'Estingel et la comtesse Violaine de Raezal. Cette adaptation dénonce la maigre condition féminine du 19e siècle. Comme nous le remarquons souvent dans ce type d'intrigue historique, les femmes doivent se battre pour se faire entendre. Constance d'Estingel, encore très choquée par les événements, fût internée de force jugée hystérique. Et ce n'est pas son fiancé, Laszlo Hérac, qui se préoccupera de sa situation bien trop absorbé par la sienne. Accusé d'avoir piétiné des femmes le jour de l'incendie, il ne pense qu'à trouver une solution pour laver son honneur. J'ai été happée par cette histoire sur l'indépendance de la femme, les trahisons et les faux-semblants. Quant au réalisme des décors de l'époque et les expressions des personnages à travers les illustrations, ils sont tout simplement bluffants.
mallaurylit
• Il y a 3 ans
Cher Didier et cher Yohann, Je ne sais pas pourquoi, mais j’appréhendais un peu la lecture de cet album. Peut être parce que j’avais lu le résumé alors que je sais qu’il ne faut jamais faire cela. J’imaginais un récit avec une intensité dramatique telle que mes émotions auraient débordé, une tragédie qui serait tellement bouleversante qu’elle me collerait à la peau pendant plusieurs jours. J’ai commencé à lire les premières planches, un soir juste avant de me coucher. Je l’ai reposé car toujours ce sentiment étrange. Je fais partie de cette catégorie de lecteur qui se raconte le livre avant de l’avoir lu. Et puis, un après-midi, sans raison apparente, j’ai fait taire cette petite sensation au creux de l’estomac et j’ai repris l’album. Le bon moment très certainement. Parce qu’alors, prise par le récit, j’ai été incapable de m’arrêter…. Les personnalités des différents personnages sont précisément esquissées. Il y a dans les portraits de ces femmes dont le destin va être inéluctablement, une peinture de la société de l’époque qui met en avant la triste condition féminine. A cela s'ajoutent d’autres thématiques fortes qui, même si elles ont pour contexte la fin du 19eme siècle, n’en demeurent pas moins des points sur lesquels il convient de rester vigilants. L’harmonie est totale entre le graphisme qui apporte une vraie dimension au récit et dessine un cadre historique réaliste et un déroulé d’histoire qui se vit comme une épopée romanesque forte. Ce roman graphique a été bien plus que ce que j’en attendais, une lecture qui fait vivre de grandes sensations et qui m’a totalement convaincue. Un album à lire sans hésiter !!
Leslecturesdangelodie
• Il y a 3 ans
On est ici vers les années 1897, où l'on suit des personnes plus ou moins haut placé dans la société. Cependant, suite à un incendie, tout Paris, sera en chamboulement. Beaucoup de morts et de blessés, bléssés qu'ils faut venir identifier à la suite de ce drame. C'est un destin de femme en particulier que nous allons suivre, le destin de Constance d'Estingel, mais aussi de son ex fiancé Laszlo , qui est journaliste, les deux protagonistes vont avoir beaucoup d'ennuis. Il y a pas mal de personnages, on est un peu perdu à des moments pour reconnaître de qui ont parle dans les blessés de l'incendie. J'ai bien aimé cette lecture. On y retrouve des femmes fortes, la solidarité entre femmes pour des causes semblables, mais aussi une révolte contre la façon de penser des hommes de cette époque. On voit aussi les personnes malveillantes et manipulatrices qui ne souhaitent que l'appât du gain, ou de mauvaises choses pour ceux qu'ils apprécient peut. On y voit également, comment des rumeurs peuvent affecté des personnes innocentes. Une bonne lecture
Avis des membres
Fiche technique du livre
-
- Genres
-
- EAN
- 9782491467142
-
- Collection ou Série
- BD Historique
-
- Format
- Grand format
-
- Nombre de pages
- 112
-
- Dimensions
- 288 x 222 mm
Nous sommes ravis de vous accueillir dans notre univers où les mots s'animent et où les histoires prennent vie. Que vous soyez à la recherche d'un roman poignant, d'une intrigue palpitante ou d'un voyage littéraire inoubliable, vous trouverez ici une vaste sélection de livres qui combleront toutes vos envies de lecture.
19,90 € Grand format 112 pages