La Reine du noir : Le livre de Julia BARTZ

Un huis clos palpitant, féministe et noir. Imaginez un manoir isolé, niché au cœur des montagnes des Adirondacks. Une nature sauvage, brumeuse, silencieuse, aussi magnifique qu’inquiétante. C’est là, dans ce décor digne d’un roman gothique grandeur nature, que se retrouvent réunies cinq jeunes femmes pour une retraite d’écriture ultra sélective, et une romancière aussi célèbre que manipulatrice en guise d’hôtesse. Très vite, les tensions montent, la pression créative vire au cauchemar et les alliances vacillent. Quand l’une des participantes disparaît, l’atmosphère devient irrespirable. Entre manipulation mentale, rivalités et secrets enfouis, Julia Bartz tisse un thriller psychologique où l’art d’écrire devient une question de survie. La reine du noir est un polar surprenant qui explore les coulisses sombres de la création et de l’âme humaine.

#10024; L’histoire Alex, jeune autrice en quête de reconnaissance, est sélectionnée pour participer à un séminaire d’écriture dirigé par la célèbre et controversée Roza Vallo, figure du roman d’horreur féministe. Le cadre : un manoir isolé au cœur des monts Adirondacks, chargé de mystère et de rumeurs inquiétantes. Ce qui devait être une retraite créative se transforme rapidement en huis clos oppressant, où la compétition entre les participantes vire à la tension psychologique. A cela s’ajoute la présence de Wren, l’ancienne meilleure amie et colocataire d’Alex. Sa présence rappelle de mauvais souvenirs à Alex après que leur rupture lui ai laissé un goût amer et le syndrome de la page blanche. Alors qu’elle prend confiance en elle et en son écriture, l’une des participantes disparaît, les masques tombent et les secrets se dévoilent au cœur de ce manoir inquiétant ou elles se trouvent isolées du monde par la neige. #128420; Ce que j’ai aimé La Reine du noir de Julia Bartz est un roman très prenant, qui ne repose pas sur une tension classique, mais plutôt sur une atmosphère étrange, presque paranormale. On croit d’abord plonger dans un récit d’horreur, avec une maison hantée, des séances de spiritisme, et l’histoire troublante de Daphné, l’ancienne propriétaire du manoir. Ce début m’a captivée : le mystère s’installe doucement, avec une ambiance gothique et surnaturelle, et j’ai adoré cette montée en tension où l’histoire du manoir s’intègre dans la retraite. #128367;#65039; Ce qui m’a moins convaincue À partir de la disparition d’une des participantes, j’ai eu l’impression de retomber sur terre. Le côté paranormal s’efface peu à peu, et l’étrangeté devient plus psychologique que surnaturelle. On ne retrouve cette ambiance que dans les écrits de Alex, ou lorsqu’elle semble un peu perdue. La fin, quant à elle, ne m’a pas convaincue : ce n’était pas du tout ce à quoi je m’attendais, et je n’ai pas réussi à y adhérer. Même si tout est bien ficelé — l’histoire, le dénouement, les raisons derrière la disparition — je n’ai pas trouvé cette conclusion à mon goût. Je comprends la démarche de Roza Vallo, qui pousse les participantes à se dépasser, à aller au bout d’elles-mêmes pour créer, mais le dénouement final m’a laissée sur ma faim.

La Reine du noir est un thriller psychologique en huis clos qui plonge le lecteur dans l'univers de la littérature d'horreur féministe. Julia Bartz y explore les dynamiques de pouvoir, les rivalités et les secrets enfouis au sein d'un groupe d'aspirantes écrivaines invitées dans le manoir isolé de la romancière Roza Vallo. Si le roman offre une ambiance gothique et une tension croissante, il présente également des faiblesses qui méritent d'être soulignées. Synopsis Le roman suit Alex, une jeune éditrice, qui, après une rupture difficile avec sa meilleure amie Wren, est invitée à participer à un séminaire d'écriture dirigé par la célèbre romancière Roza Vallo. Cinq autrices sont sélectionnées pour séjourner dans le manoir isolé de Blackbriar, situé au cœur des montagnes Adirondacks. Ce qui commence comme une opportunité de perfectionner leur art se transforme rapidement en un jeu dangereux lorsque Roza instaure une compétition entre les participantes. Les tensions montent, les secrets émergent, et une disparition mystérieuse jette une ombre sur le groupe. Points forts Ambiance gothique réussie : Le manoir de Blackbriar, avec son isolement et son atmosphère lugubre, devient un personnage à part entière. L'auteure parvient à instaurer une tension palpable, renforcée par des éléments surnaturels subtils qui ajoutent au mystère sans jamais sombrer dans le fantastique pur. Personnage de Roza Vallo : Roza est une figure complexe et intrigante, à la fois mentor et manipulatrice. Son charisme et son autorité imposent une dynamique de groupe intéressante, où chaque participante cherche à se démarquer tout en restant sous son emprise. Réflexion sur la création littéraire : À travers les interactions entre les autrices, le roman soulève des questions sur l'inspiration, la compétition et les sacrifices nécessaires pour devenir une grande écrivaine. Ces thèmes sont explorés avec nuance, offrant une profondeur supplémentaire à l'intrigue. Points faibles Rythme inégal : La première moitié du roman est lente à démarrer. L'auteure prend son temps pour introduire les personnages et établir les relations, ce qui peut perdre le lecteur impatient. Certains passages semblent redondants et n'apportent pas toujours de nouvelles informations. Personnages secondaires sous-développés : Bien que Roza soit bien caractérisée, les autres autrices restent en grande partie des archétypes. Le manque de profondeur de ces personnages empêche le lecteur de s'attacher pleinement à eux, rendant certaines interactions moins impactantes. Ambiguïté du genre : Le roman se veut féministe et inclusif, mais certains choix narratifs, comme l'absence de personnages non binaires malgré les discussions sur les pronoms, peuvent sembler incohérents ou forcés. Cette approche pourrait décevoir les lecteurs en quête d'une représentation plus authentique. Conclusion La Reine du noir est un thriller psychologique qui mêle habilement suspense, psychologie et réflexion sur la création littéraire. Si le roman souffre de quelques longueurs et d'un manque de développement de certains personnages, il réussit à captiver le lecteur par son ambiance gothique et la complexité de sa protagoniste. Julia Bartz signe ici un premier roman prometteur, à recommander aux amateurs de huis clos tendus et de récits introspectifs.

Un Manoir. Des écrivaines. Une compétition... Plongez au coeur d'un impitoyable concours d'écriture ! #x1f4d6 La Reine du Noir de Julia Bartz chez @editions1018 . Lecture commune proposée par @nyxpsychopapesse pour le Summerween ! [Résumé] Lorsque Roza Vallo, romancière renommée, aussi admirée que controversée, propose à 5 jeunes femmes de participer à un séminaire d'écriture dans son Manoir, les candidatures affluent. Aucune ne se doute de la compétition impitoyable que va être mettre en place Roza, poussant les jeunes écrivaines jusque dans les derniers retranchements... Et au delà ! [Avis] Une lecture que j'ai bien appréciée dans son ensemble, déjà grâce à son décor: un vieux Manoir , perdu dans les montagnes, isolé de tout et à la sinistre réputation, imprégné d'histoires de fantômes, de séances d'occultisme et de démons ! Ça nous plonge directement dans un huis clos à l'ambiance gothique et paranormale que j'aime beaucoup et où l'on se voit bien passer des heures à écrire ! Ensuite le personnage de Roza Vallo est l'un des gros point fort de ce livre ! A la fois mystérieuse et ambitieuse, charismatique et cruelle, féministe et libérée, puissante et manipulatrice.. C'est un personnage très fort et dont la première apparition est marquante et donne le ton pour la suite ! Les autres protagonistes sont aussi intéressantes, avec leur personnalité très variée et leur caractère marqué, on arrive facilement à trouver notre préférée ! Et voir les relations se construire et évoluer entre elles était prenant. J'ai également beaucoup aimé les diverses thématiques de ce livre : un récit où se mêle féminisme, compétitivité, ambition et qui dérive doucement mais sûrement vers des tensions, des jalousies, de la paranoïa et des choses beaucoup plus sombres ! Mon seul regret est que j'ai trouvé l'écriture de se livre un peu simpliste.. ce qui est dommage pour un livre dont le sujet central est justement l'écriture ! Mais il se lit toutefois très bien, et même si je ne m'attendais pas à la direction qu'il a prise, je suis restée accrochée jusqu'à la dernière page !