L'Illusion : Le livre de Maxime Chattam

« L’illusion » de Maxime Chattam ! Fraichement largué, Hugo décide d’accepter une offre d’emploi dans une petite station de ski familiale. Pendant cinq mois, en très petit comité, il a espoir de se reconstruire mais c’est sans compter sur ce sentiment d’être épié et des « visions » cauchemardesques. Où la réalité s’arrête pour laisser place à l’illusion ? Quels secrets cache cette station de ski ? Comme pour chaque Maxime Chattam que j’ai pu lire, c’est un grand succès. L’histoire est imprévisible, il s’amuse à nous perdre, il se joue de nous pour notre plus grand bonheur. Malgré certains passages que j’ai trouvé un peu longs, ce livre est un régal, il se lit tout seul ! J’ai trouvé vraiment agréable de suivre Hugo, d’apprendre à le connaitre et de trembler de peur au fil des pages. Et cette fin ! Je ne l’ai clairement pas vu venir, l’auteur m’a tenu en haleine tout le long du livre pour finalement me faire tomber des nues. Ce n’est clairement pas mon préféré mais je l’ai adoré et j’ai hâte de lire un nouveau Chattam pour retrouver sa plume et son talent qui m’ont bien fait frissonner !

Pas le meilleur de cet auteur, un peu long à démarrer. J'avoue avoir eu beaucoup de mal à rentrer dans l'histoire, surtout que j'avais deviné l'anagramme tout de suite. Cependant Maxime Chattam sublime si bien ses histoires que le dénouement nous laisse sans voix!!! Il s'agit d'Hugo, qui suite à une rupture sentimentale difficile, part réaliser une saison d'été dans les Alpes, à Val Quarios, dans cette cité quelque peu étrange. C'est bien écrit, et même si j'ai eu du mal à lire le livre en entier, celui ci mérite le temps passé. Je ne regrette pas du tout au final...A tester

[masquer]Ce livre porte bien son titre et demeure pour moi l'une des meilleures œuvres de l'auteur. J'ai été parfaitement séduit par l'ambiance qui régnait tout au long de l'histoire et en immersion dans la vie du personnage principal. Lorsque j'ai terminé... Une frustration... Presque un agacement qui m'aurait conduit à ne mettre que trois étoiles. Syr le moment, non je n'ai pas adhéré à la fin du livre. Quelques semaines passent et je me rends compte que je repense à cette ambiance et finalement aborde la fin d'une toute autre manière. Rapide, violente, froide aussi empreinte de relativité d'une vie humaine par rapport à un système. C'est là que je me dis, quand un livre laisse une telle empreinte et donne envi d'être lu de nouveau pour saisir des détails que nous n'aurions pu saisir sur une première lecture, oui cinq étoiles c'est le minimum Bonne lecture [/masquer]

Il y a des années que je n'avais pas lu de livres de Maxime Chattam. Je l'ai suivi très longtemps, puis m'en suis détournée, ne trouvant plus le frisson qu'il me procurait à ses débuts. C'est donc avec curiosité que j'ai retrouvé son style et je n'ai pas été déçue pendant toute la saison d'hiver à Val Quarios, isolée dans les Alpes. Dès le départ, j'ai été happée par l'ambiance film d'horreur de série B des années 70/80. L'isolement, les bâtiments immenses et vides, les hurlements du vent, les arbres grinçants et grimaçants sous les trombes d'eau ravinant les pentes, les saisonniers intrigants et inquiétants, le décor est planté pour laisser le champ libre à la paranoïa, aux phobies exacerbées et aux délires les plus débridés. Si, en plus, la magie démoniaque s'invite dans ce maelström, le tableau est complet ! Je pense que le personnage principal, Hugo, écrivain, emprunte beaucoup à son auteur, car, au détour d'une phrase, il confie : "Pourquoi avait-il des idées pareilles ? Toujours aller plus loin que la réalité, combler les manques, anticiper le pire, l'horreur de la préférence... Si mon cerveau n'avait pas cette déviance, je ne pourrais pas écrire. C'est de ce genre de projections tordues que naissent les romans. Sinon, ça n'est que le monde tel que nous le connaissons, insipide, sans surprise, d'une banalité normalement suicidaire." Quand je lis, surtout un thriller, un signe ne me trompe jamais. Lire les 100 ou 200 dernières pages en quasi-apnée, sans pouvoir lâcher le récit. C'est bien ce qui s'est produit avec "L'illusion" jusqu'à la chute. Elle m'a refroidie et a fait baisser la note de mon appréciation. J'ai assisté à une belle illusion, morbide à souhait, pendant 523 pages. Même ayant deviné quelques éléments de la manipulation, la fin ne m'a pas satisfaite, tout en comprenant que, dans le contexte, il était difficile, voire impossible, d'en envisager une différente. Le roman n'aurait pas pu rester crédible. Cependant, je suis restée sur ma faim. Comme lorsque l'on découvre la supercherie d'un numéro de magie, l'envoûtement s'efface devant la simplicité de la manipulation. De ce point de vue là, Maxime Chattam a réussi son tour de passe-passe de bout en bout.