Snuff : Le livre de Chuck Palahniuk

Voici ma dernière relecture J'avais lu ce livre lors de sa parution en poche. Il fut publié en version originale et en broché en 2008 sous le titre "Snuff". - en 2012 pour la traduction française chez Somatine et en poche chez Points en 2013. Ma première lecture m'avait assez perturbé et j'avais dû ramer pour arriver au bout. Mais en me baladant sur Babelio- qui est un site qui me donne souvent envie de fouiller dans mes vieilles caisses à la cave- j'ai repris celui-ci face aux avis assez négatifs. Et bien moi , je suis beaucoup plus tolérant sur le contenu du roman grâce à cette relecture. Je m'étais perdu en 2013 dans ce que je croyais une multitude de personnages mais en fait il n'y en a que quatre. -Mr 600: un ancien hardeur qui à un moment de sa vie fut fort proche de l'ex-actrice Cassie Wright qui veut réaliser le record mondial du gang bang avec 600 participants qui vont lui passer dessus- 3 minutes- ils peuvent utiliser leur sexe ou leurs doigts, cela compte aussi tant qu'il y a pénétration. Et n'import quels orifices fait l'affaire. -Mr 72- un jeune homme de 20 ans, qui se balade comme les autres en slip de culturiste mais avec un bouquet de roses blanches qui fanent au cours des pages. -Mr 137: une star d'une série policière qui sur un fait de moeurs a été expulsé de la série. Un homme fortement perturbé par son homosexualité. -Sheila , jeune femme de 20 ans - organisatrice et régisseuse du gang bang - chronomètre en main, elle appelle les candidats par trois mais pas nécessairement dans l'ordre du dossard. Elle est aussi l'agent de Cassie , c'est seulement dans les chapitres ou Sheila à la parole que l'auteur fait aussi parler Cassie Wright. Dans ce roman , on apprend beaucoup de choses anecdotiques sur Hollywood, le cinéma muet par exemple et évidemment sur le monde du cinéma pornographique. Je ne me souvenais plus de la fin mais en relecture je la trouve bluffante dans le sens qui est qui mais assez ridicule ou marante sur ce qui "reste" de Cassie et Branch Bacardi- le vieux hardeur- qui fut le dernier à lui passer dessus. Je peux comprendre que des lecteurs ou des lectrices n'ont pas su aller plus loin qu'une cinquantaine de pages, j'ai ressenti la même gène en lecture , puis en relecture mais après ce fut comme un déclic. En première lecture- 2013-, j'aurais donné à ce roman , 1 étoile et en 2025 , je lui en donne 4 , ce qui est la preuve que la lecture dépend énormément d'un état d'esprit et que celle-ci peut-être ressentie différemment , perturbée par beaucoup de faits. Pourtant, mes ressentis entre lecture et relecture sont souvent identiques sauf ici ou quand énormément d'eau est passée sous les ponts. On ne lit pas à 16 ans comme on lit à 58 ans.