Tout le monde dans ce train est suspect : Le livre de Benjamin Stevenson

Pour un voyage dans l’outback australien inoubliable, prenez place dans le luxueux train Ghan… Et si vous le faites avec des auteurs de romans policiers, c’est encore plus étonnant. À vous d’enquêter avec Benjamin Stevenson dans son roman « Tout le monde dans ce train est suspect » ! Ce roman est jubilatoire ! Avec beaucoup d’humour, l’auteur s’adresse directement à nous dans son roman en se mettant dans la peau d’un auteur (lui-même !) embarqué dans un festival littéraire des plus originaux : il se déroule dans un train luxueux, sur la mythique ligne australienne reliant Darwin à Adélaïde. Dès le départ, Ernest, l’auteur-narrateur annonce la couleur de ce huis clos : sur les écrivains montés à bord, seulement cinq en sortiront vivants. Hommage aux romans policiers (comment ne pas penser au crime de L’Orient Express d’Agatha Christie !?!) et à Arthur Conan Doyle, on suit avec tendresse et drôlerie l’intrigue qui se noue sous nos yeux : mais qui a tué durant ce trajet… et pourquoi ? L’autodérision apporte le twist en plus qui en fait un roman policier hors normes. J’adore ! Ce roman lève aussi le voile sur le monde des écrivains, le syndrome de la page blanche, les rivalités, les relations avec agents littéraires et éditeurs. Benjamin pose un regard cynique et drôle sur ce microcosme dont il fait partie ! Ai-je trouvé le meurtrier avant le dénouement ? Non, comme d’habitude ! À vous d’enquêter !

Quel plaisir de retrouver Ernest Cunningham dans ce deuxième roman ! Après Tous les membres de ma famille ont déjà tué quelqu'un, on découvre le personnage dans une nouvelle galère ! Véritable page-turner qui saura ravir les amateurs de suspense et d’enquêtes pleines de rebondissements, on retrouve également dans ce deuxième roman le ton si particulier que j'avais beaucoup apprécié dans le premier opus. Benjamin Stevenson aime casser le quatrième mur et adore jouer avec un second degré assez agréable. L'auteur maîtrise parfaitement l’art de tisser une intrigue complexe, et peuplée de personnages ambigus. Une fois l’histoire lancée, il devient presque impossible de reposer le livre tant le besoin de comprendre et de découvrir la suite de ce voyage macabre nous tient en haleine. Après avoir terminé d'écrire autour de l'épisode dans la montagne, Ernest se voit invité pour un voyage à bord d'un train. Sorte de festival de littérature policière ambulant, Ernest se voit côtoyer des auteurs et éditeurs de renoms. Mais comme on s'en doute, tous ne sortiront pas vivants de ce train lancé à toute allure dans le désert australien. Il faut néanmoins faire preuve d’un peu de patience : le roman prend son temps pour installer le décor et présenter ses protagonistes. Les 150 premières pages, bien qu’écrites avec soin, peuvent sembler longues par moments. Mais cette mise en place lente n’est pas vaine, elle permet de façon intelligente et subtile de poser les bases solides d’une intrigue qui s’emballe ensuite avec une efficacité redoutable. Les chapitres s’enchaînent, les retournements de situation surprennent, et le lecteur se retrouve embarqué dans un huis clos ferroviaire aussi captivant que redoutablement bien ficelé. En somme, Tout le monde dans ce train est suspect fût un très agréable moment de lecture et on en redemande !

Je tiens d’abord à préciser que pour lire ce livre , il est quand même préférable d’avoir lu « tous les membres de ma famille on déjà tué quelqu’un. ». Ayant eu un gros coup de cœur pour le premier livre de l’auteur , je voulais absolument lire le second rapidement. Lc avec @lillybouquine #x2764 Résumé : Nous retrouvons dans ce second livre Ernest. Il est invité pour la promotion de son livre à bord d’un train. Sa copine, auteure également , pense que ce voyage peut l’aider à trouver de l’inspiration pour son second livre. Et en effet , c’est ce qu’il va se passer. Les morts assez suspectés des invités vont bien aider Ernest, qui va enquêter avec nous à la résolution de cette enquête. « Ce n’est pas l’écriture qui raconte l’histoire, c’est la lecture. Les mots sur une page ne deviennent un héritage qu’à partir du moment où ils sont lus. » Avis : J’ai mis plus de temps à entré dans ma lecture que le tome 1, mais j’ai quand même apprécié ma lecture. C’est un style de livre assez particulier , franchement je pense que ça passe ou ça casse. Moi je suis vraiment le public pour. On a vraiment l’impression de faire partie de l’histoire. D’enquêter en même temps que Ernest. Quelques longueurs dans celui ci , c’est vrai que ça va avec le style mais à quelques moment j’attendais un petit peu l’action. Bien sûr elle est arriver après pour mon plus grand plaisir #x1fae3 La première partie de la fin j’ai adoré , je ne m’y attendais pas du tous et j’ai trouvé ça super bien amener. Par contre, la deuxième partie de la fin m’a un petit peu moins convaincue. J’ai trouvée ça un petit peu tirée par les cheveux , ça m’a surprise car je me suis dis que c’était pourtant pas le genre du livre. J’en garderai un bon souvenir et je serais au rendez vous pour un éventuel troisième livre .

Vous vous souvenez de Tous les membres de ma famille ont déjà tué ? Voici le second opus des (més)aventures d'Ernest Cunningham... Un décor de rêve : un luxueux train restauré stylé Orient Express, traversant l'Australie de part en part... Une opportunité de folie : un colloque d'auteurs Un léger souci : l'auteur phare du colloque s'effondre au milieu de sa première allocution... Mort naturelle ? Poison ? Overdose ? Le problème des auteurs de romans policiers, c'est qu'ils ont tendance à se prendre pour de vrais enquêteurs, dans la vraie vie. Le problème de CES auteurs de romans policiers, c'est qu'un meurtrier risque souvent de récidiver... Et qu'il est difficile de sauter d'un train en marche au beau milieu de nulle part ! Alors, évidemment, Ernest décide d'enquêter. Évidemment, ce n'est pas du goût de tout le monde. Surtout que pour un auteur misanthrope, ce mort a tout de même une fâcheuse tendance à se faire des ennemis... J'ai retrouvé dans ce second tome tout le charme du style et des péripéties du premier #128522; avec un Ernest en panne d'inspiration au sarcasme sous-jacent. Un excellent moment de lecture, ponctué de sourires ironiques et d'énigmes à tiroirs #129321;