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Ce que nous ne saurons jamais
Raymond Clarinard (traduit par)
Date de parution : 21/09/2017
Éditeurs :
Editions Héloïse D'Ormesson

Ce que nous ne saurons jamais

Raymond Clarinard (traduit par)
Date de parution : 21/09/2017
Notre nature est de vouloir connaître
L’univers est-il infini ? Qu’y avait-il avant le Big-Bang ? Où la conscience humaine est-elle logée dans notre cerveau ?
Dans notre monde moderne, la science est reine : les découvertes scientifiques font régulièrement les...
L’univers est-il infini ? Qu’y avait-il avant le Big-Bang ? Où la conscience humaine est-elle logée dans notre cerveau ?
Dans notre monde moderne, la science est reine : les découvertes scientifiques font régulièrement les gros titres et de nombreuses énigmes mathématiques, autrefois indéchiffrables, sont désormais résolues. Dès lors, y a-t-il des limites à ce...
L’univers est-il infini ? Qu’y avait-il avant le Big-Bang ? Où la conscience humaine est-elle logée dans notre cerveau ?
Dans notre monde moderne, la science est reine : les découvertes scientifiques font régulièrement les gros titres et de nombreuses énigmes mathématiques, autrefois indéchiffrables, sont désormais résolues. Dès lors, y a-t-il des limites à ce que l’on peut découvrir de l’univers physique ? Est-il possible qu’un jour, nous sachions tout  ou y a-t-il des questions qui demeureront toujours sans réponse ? Et si c’est le cas, comment pouvons-nous vivre en sachant que certaines choses transcenderont toujours notre entendement ?
Ce que nous ne saurons jamais, nous entraîne dans une expédition mentale aux confins de la science moderne. Accessible et lumineux, Marcus du Sautoy traite la question scientifique en détective.
 
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EAN : 9782350874067
Façonnage normé : EPUB2
Nombre de pages : 389
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782350874067
Façonnage normé : EPUB2
Nombre de pages : 389
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • neutrinou 06/07/2018
    "Contrairement aux maths, la physique doit en principe être validée par l'expérience. Une théorie physique donne lieu à l'utilisation de mathématiques : "les maths, c'est une brouette", me disait mon cher prof de physique... avec un sourire en coin. Ces mathématiques doivent permettre de prédire avec assez de justesse le comportement de la nature. Si l'expérimentation ou l'observation ne peuvent pas valider la théorie, elle n'obéit plus au critère classique de la science (la vérifiabilité - aujourd'hui discutée) et elle est rejetée. La théorie de l'existence d'un dieu n'est pas vérifiable - donc elle n'est pas une théorie scientifique. Simple. Là où on a parfois des problèmes, c'est en astrophysique. Le Big Bang par exemple peut difficilement donner lieu à expérimentation : pour l'instant, de Big Bang, on n'en connaît qu'un seul et c'était il y a quelques temps déjà. Mais ne vient pas me dire que le Big Bang, c'est dépassé. Contrairement à ce que prétendent les relativistes, une théorie n'en détrône pas une autre qui "marchait" avant. Une théorie nouvelle affine les précédentes, elle en étend le champ d'action, elle la généralise. La science est cumulative, au contraire de l'art. Les enjeux sont très différents : un artiste doit faire différemment de ses prédécesseurs, un scientifique doit aller plus loin. Développement horizontal contre développement vertical. Alors le Big Bang, pour l'instant, c'est plus qu'une théorie, il y a pas mal d'éléments de validation. Ce qui se passe maintenant, c'est qu'on inclut ce Big Bang dans un cadre beaucoup plus grand - celui du multivers. Qui pour l'instant est purement théorique. Même les travaux qui aboutissent à un échec sont utiles quand ils réorientent la recherche vers des hypothèses plus fécondes. Les théories qui finissent dans les poubelles sont celles qui sont fausses et n'ont jamais prédit un iota du comportement de la nature. Dire que la nature se compose de quatre éléments, l'eau, l'air, le feu, la terre, n'a jamais rien prédit. Dire que la lumière est de nature corpusculaire (Newton) a prédit le résultat de pas mal d'expériences (effet photoélectrique), mais il a fallu compléter la théorie (fonction d'onde de Schrödinger, puis modèle standard). En math, on ne peut jamais dire qu'une théorie est "vraie". Elle est simplement juste si elle est cohérente avec les hypothèses de départ jusqu'à sa fin. Ainsi, dire que plusieurs droites distinctes d'un plan passant par un point sont parallèles à une droite dépend juste du fait que l'on pose au début quelque chose comme "l'espace est courbe". Ce qui est farce, c'est que les espaces courbes, appelés espaces riemanniens, décrivent plus fidèlement notre réalité que les espaces euclidiens, alors qu'ils sont contre-intuitifs. Mais savoir que l'espace est courbe pour envoyer une flèche à un mammouth, pas sûr que ça aide : l'évolution se fout bien de la science, seule la survie l'intéresse." Extrait de mon blog où je situe ce livre non pas comme un livre de vulgarisation de la physique, mais plus comme un livre d'épistémologie, ce qui ne semble pas toujours compris... Ci-dessous, l'article complet, si le cœur t'en dit ! "Contrairement aux maths, la physique doit en principe être validée par l'expérience. Une théorie physique donne lieu à l'utilisation de mathématiques : "les maths, c'est une brouette", me disait mon cher prof de physique... avec un sourire en coin. Ces mathématiques doivent permettre de prédire avec assez de justesse le comportement de la nature. Si l'expérimentation ou l'observation ne peuvent pas valider la théorie, elle n'obéit plus au critère classique de la science (la vérifiabilité - aujourd'hui discutée) et elle est rejetée. La théorie de l'existence d'un dieu n'est pas vérifiable - donc elle n'est pas une théorie scientifique. Simple. Là où on a parfois des problèmes, c'est en astrophysique. Le Big Bang par exemple peut difficilement donner lieu à expérimentation : pour l'instant, de Big Bang, on n'en connaît qu'un seul et c'était il y a quelques temps déjà. Mais ne vient pas me dire que le Big Bang, c'est dépassé. Contrairement à ce que prétendent les relativistes, une théorie n'en détrône pas une autre qui "marchait" avant. Une théorie nouvelle affine les précédentes, elle en étend le champ d'action, elle la généralise. La science est cumulative, au contraire de l'art. Les enjeux sont très différents : un artiste doit faire...
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