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Claude Gueux
Bruno Doucey (préface de)
Date de parution : 25/10/2012
Éditeurs :
12-21

Claude Gueux

Bruno Doucey (préface de)
Date de parution : 25/10/2012

Claude Gueux, dont le seul nom évoque Les Misérables et annonce avec trente ans d’avance l’immense Jean Valjean, était un pauvre diable, sans doute une crapule. En 1831, condamné pour...

Claude Gueux, dont le seul nom évoque Les Misérables et annonce avec trente ans d’avance l’immense Jean Valjean, était un pauvre diable, sans doute une crapule. En 1831, condamné pour vol à huit ans de prison, harcelé par son gardien-chef, il assassine celui-ci à coup de hache. On l’a poussé...

Claude Gueux, dont le seul nom évoque Les Misérables et annonce avec trente ans d’avance l’immense Jean Valjean, était un pauvre diable, sans doute une crapule. En 1831, condamné pour vol à huit ans de prison, harcelé par son gardien-chef, il assassine celui-ci à coup de hache. On l’a poussé au crime, il le jure. Ses codétenus le soutiennent. Ses juges l’envoient néanmoins à l’échafaud.

De ce sordide fait-divers et de ce procès, Hugo va faire le plus violent et le plus passionné des réquisitoires. Contre la peine de mort d’abord, que cet ouvrier, ce damné de la terre ne méritait pas. Contre une société inhumaine ensuite.

« Le peuple souffre, le peuple a faim, le peuple a froid. La misère le pousse au crime et au vice. » Ouvrez des écoles, vous fermerez les prisons.

Hugo invective, il hurle son indignation. Et plaide pour la noblesse de l’être humain.

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EAN : 9782266225250
Code sériel : 12530
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782266225250
Code sériel : 12530
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Roberte53 25/03/2024
    Cette histoire romancée émane d’un fait divers réel datant de 1832. Malmené par une existence misérable et dans l’impossibilité de subvenir aux besoins de sa famille, Claude Gueux (nom prédestiné, s’il en est) commet un vol. Condamné à cinq ans de prison, il est incarcéré à la Maison centrale de Clairvaux afin d’y purger sa peine. En proie à la jalousie puis à la détestation pour ce voleur dont la droiture d’esprit et l’autorité naturelle le dérangent, son directeur d’atelier prend un malin plaisir à l’humilier et à le maltraiter jusqu’au jour où Claude, de guerre lasse, décide après mûre réflexion de l’assassiner. Son forfait commis, il sera jugé puis condamné à mort et son pourvoi en cassation rejeté. Ce récit très court est bien plus qu’un simple plaidoyer contre la peine capitale, c’est le constat dramatique de la lente destruction d’un être dans l’enfer carcéral. En guise d’épilogue, Victor Hugo se lance dans une longue péroraison, digne d’une éloquence de tribune, destinée à faire prendre conscience aux élus de la République que la prison ne résout rien mais aggrave le cas des personnes en manque de repères et complique leur sociabilisation. Le grand écrivain, sensible à la misère humaine, était déjà visionnaire en son temps et ses idées, qui priorisaient une meilleure éducation pour les enfants et un apprentissage approprié pour les adultes, sont encore d’actualité de nos jours et font toujours débat ! Cette histoire romancée émane d’un fait divers réel datant de 1832. Malmené par une existence misérable et dans l’impossibilité de subvenir aux besoins de sa famille, Claude Gueux (nom prédestiné, s’il en est) commet un vol. Condamné à cinq ans de prison, il est incarcéré à la Maison centrale de Clairvaux afin d’y purger sa peine. En proie à la jalousie puis à la détestation pour ce voleur dont la droiture d’esprit et l’autorité naturelle le dérangent, son directeur d’atelier prend un malin plaisir à l’humilier et à le maltraiter jusqu’au jour où Claude, de guerre lasse, décide après mûre réflexion de l’assassiner. Son forfait commis, il sera jugé puis condamné à mort et son pourvoi en cassation rejeté. Ce récit très court est bien plus qu’un simple plaidoyer contre la peine capitale, c’est le constat dramatique de la lente destruction d’un être dans l’enfer carcéral. En guise d’épilogue, Victor Hugo se lance dans une longue péroraison, digne d’une éloquence de tribune, destinée à faire prendre conscience aux élus de la République que la prison ne résout rien mais aggrave le cas des personnes en manque de repères et complique leur sociabilisation. Le grand écrivain, sensible à la misère humaine, était...
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  • triboletkelly 29/02/2024
    J'ai apprécié la lecture de ce classique. La plume de Victor Hugo est toujours aussi belle et agréable à lire. A l'intérieur de ce livre repose une histoire qui était réaliste à l'époque à laquelle elle a été écrite, mais elle semble toujours réaliste et actuelle aujourd'hui.
  • pascalem60 25/02/2024
    Magnifique ode à l’abolitionnisme . Tout est dit dans ce petit romande 100 pages . Le personnage principal est un peu trop humain et bon à mon sens mais il me donne espoir qu’il peut exister . La réflexion finale de V Hugo est indiscutable, tout y est démontré
  • Alderika 16/02/2024
    Ce petit livre se trouve depuis très longtemps dans ma pile à lire. Ces dernières années, suite à la naissance des enfants, je ne lisais que des livres légers. Celui-ci avait donc été mis de côté. Sur un coup de tête, un jeudi, je le prends dans ma bibliothèque et commence à le lire. Le lendemain, j’apprends la mort de Robert Badinter, notre grade des sceaux qui a réussi à abolir la peine de mort. Parfois, la vie est faite de coïncidences étonnantes. Claude Gueux est donc un court texte dans lequel Victor Hugo utilise un fait divers véridique, assez courant à son époque (une condamnation à mort pour un simple vol), pour faire un plaidoyer contre la peine de mort et pour l’éducation des masses populaires. ... ... la suite de cette critique sur mon blog
  • ArteNoctua 14/02/2024
    Claude Gueux, pauvre ouvrier, commet par nécessité un vol qui le conduit en prison. Dans celle-ci, il se lie d'amitié avec un autre détenu, Albin, mais celui-ci sera transférer ailleurs. Claude Gueux, désemparé par ce choix du directeur des ateliers de lui retiré son compagnon, lui donne un ultimatum à celui-ci pour lui rendre son ami ou il sera obligé d'agir. Après Le dernier jour d'un condamné, Victor Hugo nous propose un conte politique sur le rôle de la société dans le monde judiciaire et par extension la peine de mort. Doit-on punir un personne qui commet un crime dans un objectif de survie dans une société qui l'a laissé pour compte et écraser ? Hugo propose en fin du livre les idées qui pourrait permettre de réduire ces injustices avec une société meilleur.
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