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J'existe à peine
Date de parution : 11/09/2014
Éditeurs :
Editions Héloïse D'Ormesson

J'existe à peine

Date de parution : 11/09/2014
Bas les masques !
Alexandre Sénéchal est un forain, admirateur de Fregoli. Jusqu’à un tragique accident au cours d’une représentation, il recréait, avec sa troupe, des faits divers, sanglants et frappants de préférence, pour... Alexandre Sénéchal est un forain, admirateur de Fregoli. Jusqu’à un tragique accident au cours d’une représentation, il recréait, avec sa troupe, des faits divers, sanglants et frappants de préférence, pour la plus grande satisfaction du public. Lâché par tous après le drame, il se réfugie dans son Nord natal, où... Alexandre Sénéchal est un forain, admirateur de Fregoli. Jusqu’à un tragique accident au cours d’une représentation, il recréait, avec sa troupe, des faits divers, sanglants et frappants de préférence, pour la plus grande satisfaction du public. Lâché par tous après le drame, il se réfugie dans son Nord natal, où il est attendu par Julius, le curé qui l’a pris sous son aile lorsqu’il était un môme maltraité par ses parents adoptifs – aujourd’hui décédés.
De retour sur les lieux de son enfance, il est rattrapé par son passé. Julius lui annonce qu’il lui révélera l’identité de sa mère une fois montés les deux spectacles promis – notamment celui retraçant la visite d’Elizabeth II dans l’usine de Lainière sur le point de fermer. Il rencontre à cette occasion la belle Marion, héritière de la filature. Alex tombe immédiatement sous le charme, mais sait l’union impossible. Il se console avec Léonore, elle aussi, amochée par la vie. Pour l’aider à faire le deuil de son père, Alex décide de mettre en scène l’événement déclencheur du drame - un vol de liquidités dans le tramway. Ils découvrent montant leur production que l’accident était en réalité un complot… Parallèlement, Alex se décide enfin à rendre visite à sa mère, sans se douter des terribles révélations sur son adoption qui vont s’en suivre.
 
Affranchi des entraves du passé, Alex arrivera-t-il enfin à vivre sa propre vie et ne plus se cacher derrière les nombreux masques qu’il a jusqu’alors arborés ?
 
Michel Quint avec ses mots drus et drôles joue des niveaux de langues et des patois. Il laisse planer le danger sur son texte et fait surgir des histoires riches des couleurs et des saveurs du nord.
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EAN : 9782350872810
Façonnage normé : EPUB2
Nombre de pages : 233
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782350872810
Façonnage normé : EPUB2
Nombre de pages : 233
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • JMLire17 30/07/2017
    J'existe à peine est le roman tragi-comique par excellence. Michel Quint peint une galerie de personnages dont les vies ont été émaillées de souffrances, de peines, de malheurs et d'interrogations. Il situe son action dans le Nord, entre mai 68 et maintenant, sur fond de disparition des emplois. Mais, il place tout ce monde dans des situations burlesques. Alexandre est un comédien transformiste, il a une troupe qui fait des reconstitutions de faits divers, dans lesquels, il tient plusieurs rôles, lorsqu'un de ses partenaires se blesse dans un accident, il est lâché par la troupe et trouve asile auprès du père Julius, qui a joué un rôle dans sa jeunesse d'enfant adoptif maltraité. Pour le relancer le prêtre lui confie une reconstitution historique et l'animation d'une crèche vivante, et lui promet des révélations sur sa mère biologique et sa famille adoptive. Autour d'Alexandre et du père Julius, 2 femmes, Marion et Léonore, toutes deux, vivent où ont vécu des événements dramatiques, mais elles vont aider à la réalisation des spectacles et à éclairer Alexandre sur son passé. L'humour et le comique du roman sont dans les spectacles et les reconstitutions historiques, ainsi que dans le crèche vivante que monte Alexandre, avec des costumes et des décors réalisés à moindre frais, des scénarios parfois assez farfelus. Michel Quint ménage en permanence des rebondissements, met beaucoup d'empathie, de convivialité, de chaleur et de couleur dans ses personnages, revient sur les désillusions de mai 68, et l'amertume de voir des usines transformées en musées des Arts et Traditions. Si Alexandre existe à peine c'est qu'il a besoin de connaître son passé lui qui est toujours dans le futur du prochain costume qu'il va revêtir.J'existe à peine est le roman tragi-comique par excellence. Michel Quint peint une galerie de personnages dont les vies ont été émaillées de souffrances, de peines, de malheurs et d'interrogations. Il situe son action dans le Nord, entre mai 68 et maintenant, sur fond de disparition des emplois. Mais, il place tout ce monde dans des situations burlesques. Alexandre est un comédien transformiste, il a une troupe qui fait des reconstitutions de faits divers, dans lesquels, il tient plusieurs rôles, lorsqu'un de ses partenaires se blesse dans un accident, il est lâché par la troupe et trouve asile auprès du père Julius, qui a joué un rôle dans sa jeunesse d'enfant adoptif maltraité. Pour le relancer le prêtre lui confie une reconstitution historique et l'animation d'une crèche vivante, et lui promet des révélations sur sa mère biologique et sa famille adoptive. Autour d'Alexandre et du père Julius, 2 femmes, Marion et Léonore, toutes deux, vivent où ont vécu des événements dramatiques, mais elles vont aider à la réalisation des spectacles et à éclairer Alexandre sur son passé. L'humour et le comique du roman sont dans les spectacles et les reconstitutions historiques, ainsi que dans le crèche vivante que monte Alexandre,...
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  • AudreyT 09/05/2015
    Alexandre Sénéchal est un artiste. Il joue avec une petite troupe des spectacles qu'il crée et qui reprennent des faits divers qui parlent aux publics. Mais lors d'une représentation, un accident survient et met fin à la bonne entente de cette petite équipe. Seul, Alexandre n'a pas d'autre choix que de revenir dans son village natal. Il y retrouve en plus des fantômes du passé, le père Julius, qui a marqué son enfance, le soulageant souvent de la vie dure que lui faisaient mener ses parents adoptifs... Les masques tombent alors... Un roman dont l'histoire me tentait vraiment mais pour lequel l'écriture de Michel Quint m'a un peu déstabilisée... La lecture n'était pas fluide pour moi, la tournure des phrases parfois difficile mais avec de la patience et de la persévérance , j'ai su apprécier les personnages...
  • emi13 20/04/2015
    A quelle joie d’être forain, Alexandre sait se transformer à une vitesse extraordinaire. Sa vie n’est pas un fleuve tranquille. Comme par hasard les fantômes du passé lui reviennent en mémoire. Roman sympathique à lire qui nous en apprend un peu plus sur la vie des forains.
  • paroles 16/10/2014
    J'aime l'écriture de Michel Quint, tantôt précieuse, tantôt truculente, tantôt mâtinée de patois du Nord. C'est vivant, dynamique, on a l'impression d'être au coeur de l'action, en "direct live". J'aime son personnage Alexandre Sénéchal baignant dans le milieu du spectacle, sympathique, râleur, cabotin, écorché. Il se dit forain, mais en réalité qui est-il ? Il est mille et une personnes à la fois, il est le digne descendant de Fregoli, transformiste et ventriloque. Il endosse toutes les personnalités, hommes, femmes ou enfants, pour créer ses spectacles : reconstitution de faits divers. Il fait du happening. Mais derrière cette façade, Alexandre se cherche lui-même. Après un accident qui a touché un de ses partenaires, il décide de retourner dans son Nord natal où l'attend le père Julius. C'est lui, ce prêtre au caractère bien trempé, qui le réconfortait quand ses parents adoptifs le brutalisaient. C'est auprès de lui qu'il va apprendre, enfin, qui il est et d'où il vient. C'est aussi là qu'il fera la rencontre de deux femmes extraordinaires dont il tombera amoureux. Mais la recherche de la vérité est difficile, pénible, déstabilisante... Même si les premières pages peinent à nous mettre dans l'ambiance, c'est un très beau roman qui prend de l'épaisseur au fur et à mesure de la lecture et dont le dénouement nous prend aux tripes. Pour moi, il est bâti comme un script de film, tant les indications sont précises. J'ai vraiment eu l'impression d'être la spectatrice d'un film en cours de tournage. Et le clap de fin m'a bouleversée. Un grand merci à l'opération Masse critique de Babélio, aux éditions Heloïse d'Ormesson et à l'auteur pour cette belle découverte bien sûr, mais surtout pour m'avoir permis de traverser le miroir.J'aime l'écriture de Michel Quint, tantôt précieuse, tantôt truculente, tantôt mâtinée de patois du Nord. C'est vivant, dynamique, on a l'impression d'être au coeur de l'action, en "direct live". J'aime son personnage Alexandre Sénéchal baignant dans le milieu du spectacle, sympathique, râleur, cabotin, écorché. Il se dit forain, mais en réalité qui est-il ? Il est mille et une personnes à la fois, il est le digne descendant de Fregoli, transformiste et ventriloque. Il endosse toutes les personnalités, hommes, femmes ou enfants, pour créer ses spectacles : reconstitution de faits divers. Il fait du happening. Mais derrière cette façade, Alexandre se cherche lui-même. Après un accident qui a touché un de ses partenaires, il décide de retourner dans son Nord natal où l'attend le père Julius. C'est lui, ce prêtre au caractère bien trempé, qui le réconfortait quand ses parents adoptifs le brutalisaient. C'est auprès de lui qu'il va apprendre, enfin, qui il est et d'où il vient. C'est aussi là qu'il fera la rencontre de deux femmes extraordinaires dont il tombera amoureux. Mais la recherche de la vérité est difficile, pénible, déstabilisante... Même si les premières pages peinent à nous mettre dans l'ambiance, c'est un très beau roman qui prend de l'épaisseur...
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  • Sirius1 07/10/2014
    Alexandre est un artiste qui joue plusieurs personnages à la fois, il se transforme plusieurs fois durant les spectacles et à une vitesse exceptionnelle. Il retourne dans son village natal suite à un drame qui l’a séparé du reste de sa troupe. Là son passé et son avenir vont se croiser. Dans ce livre, les personnages sont tous écorchés, le malaise et les drames planent au dessus d’eux. J’ai eu beaucoup de mal à lire ce livre à cause du style. La lecture y est ardue, les phrases tournées d’une manière qui me parle peu et j’ai dû me concentrer pour lire et avancer ce qui est dommage car l’histoire est intéressante et j’ai aimé suivre les personnages.
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