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Les Années Solex
Date de parution : 02/02/2017
Éditeurs :
Editions Héloïse D'Ormesson

Les Années Solex

Date de parution : 02/02/2017
Le charme discret de la bourgeoisie
Alsace, 1969. Juliette passe les vacances de la Toussaint chez ses grands-parents, avec Camille, sa cousine délurée, qui lui présente Patrice, dont elle tombe follement amoureuse. Les vacances riment avec... Alsace, 1969. Juliette passe les vacances de la Toussaint chez ses grands-parents, avec Camille, sa cousine délurée, qui lui présente Patrice, dont elle tombe follement amoureuse. Les vacances riment avec insouciance et innocence, s’y mêlent les goûts et les senteurs des derniers moments de l’enfance, notes sucrées qu’on voudrait ne... Alsace, 1969. Juliette passe les vacances de la Toussaint chez ses grands-parents, avec Camille, sa cousine délurée, qui lui présente Patrice, dont elle tombe follement amoureuse. Les vacances riment avec insouciance et innocence, s’y mêlent les goûts et les senteurs des derniers moments de l’enfance, notes sucrées qu’on voudrait ne jamais oublier.
Pourtant les revendications sociales issues de mai 68 grondent encore. Les parents de Juliette tentent de la préserver du climat d’insurrection qui s’empare de Mulhouse. Elle en profite malgré tout pour s’évader du cocon avec sa cousine, tandis que son petit ami s’engage politiquement et sombre dans la drogue et l’autodestruction. Si Juliette flirte avec la provocation et ose défier son milieu, elle finira par suivre, en jeune fille de bonne famille, la voie qu’on lui a tracée et ne transgressera pas les limites, à l’inverse de Patrice…
 
Le souvenir d’un parfum de Schiaparelli, le velours orange d’un pantalon pat d’eph, autant d’évocations des années 70 que Les Années Solex nous invite à partager. Hymne à la fureur de vivre adolescente et aux premières amours, ce roman plonge dans l’âge de toutes les transgressions et de tous les possibles. Délicieusement nostalgique.
 
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EAN : 9782350873947
Façonnage normé : EPUB2
Nombre de pages : 180
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782350873947
Façonnage normé : EPUB2
Nombre de pages : 180
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Affranchie 12/09/2019
    Les Années Solex retrace l’histoire de Juliette, jeune adolescente de quatorze ans, au cœur de l’Alsace à la fin des années 60. Pleine d’assurance sur son solex, avide de liberté et d’émancipation, elle roule sur le chemin de son adolescence en rencontrant au passage révolution, musique pop, et première idylle foudroyante. Dissimulée derrière les traits de son héroïne qu’elle dessine au fil des pages, Emmanuelle de Boysson se souvient de sa propre adolescence, croque au passage le couple des jeunes amoureux et enveloppe ses personnages d’une protection tendre, et parfois malicieuse. Saveurs, parfums, couleurs, les souvenirs resurgissent sous la plume de l’auteure, parfois portés par une vague de nostalgie. Ces sensations, elle les a gardés pendant longtemps dans un coin de sa tête, à l’image du parfum Jolie Madame, sa madeleine de Proust, dont les fragrances semblent presque s’échapper d’entre les pages. Parler de soi dans sa famille faisait pourtant tout autant partie des interdits que la passion de l’écriture : « parler de soi, c’était mal vu, c’était impudique. J’ai mis du temps à pouvoir dépasser ces interdits (…) Mais chaque auteur à une part de soi dans ses romans, dans tous ses personnages, quels qu’ils soient, même les plus sombres. » Tel le jeu de l’acteur auquel l’écrivain s’est également adonnée, elle retrouve à travers sa plume toutes les parties d’elle-même, enfouies ou visibles, claires ou plus sombres, qui la façonnent entièrement. « Quand on est comédien, pour comprendre son personnage, il faut aller le chercher au plus profond de soi-même ; mais on ne le crée pas vraiment, il en existe une équivalence quelque part en nous. Dans l’écriture, c’est exactement la même chose. »Les Années Solex retrace l’histoire de Juliette, jeune adolescente de quatorze ans, au cœur de l’Alsace à la fin des années 60. Pleine d’assurance sur son solex, avide de liberté et d’émancipation, elle roule sur le chemin de son adolescence en rencontrant au passage révolution, musique pop, et première idylle foudroyante. Dissimulée derrière les traits de son héroïne qu’elle dessine au fil des pages, Emmanuelle de Boysson se souvient de sa propre adolescence, croque au passage le couple des jeunes amoureux et enveloppe ses personnages d’une protection tendre, et parfois malicieuse. Saveurs, parfums, couleurs, les souvenirs resurgissent sous la plume de l’auteure, parfois portés par une vague de nostalgie. Ces sensations, elle les a gardés pendant longtemps dans un coin de sa tête, à l’image du parfum Jolie Madame, sa madeleine de Proust, dont les fragrances semblent presque s’échapper d’entre les pages. Parler de soi dans sa famille faisait pourtant tout autant partie des interdits que la passion de l’écriture : « parler de soi, c’était mal vu, c’était impudique. J’ai mis du temps à pouvoir dépasser ces interdits (…) Mais chaque auteur à une part de soi dans ses romans, dans tous ses personnages, quels qu’ils soient, même les...
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  • acidrag 12/04/2019
    Un roman sur les amours d'une jeune fille au début des années 70 sur fond de rock. Cela ne vous rappelle rien ? Peut être pas forcément. Mais très humblement, en ce qui me concerne, c'est le thème des Chênes du rêve. mais version "masculine". Autant dire que j'ai beaucoup aimé ! Au delà de cet aspect personnel, le livre est très bien écrit (style), l'époque très bien retranscrite (je l'ai vécue), les personnages ont de l’épaisseur.... Fortement recommandé !
  • mireillew 05/07/2017
    Alsace 1969. L'histoire de Juliette adolescente à cette époque là. Ses premiers amours sa période rebelle, révoltée, l'époque des pattes d'éph, foulards indiens, musique pop...où l'on rêve d'être émancipé. Un roman frais rempli de nostalgie!
  • JONCQUILLE 14/04/2017
    A travers l'histoire de deux cousines adolescentes à l'époque de mai 1968, on assiste aux premières amours et au choc des générations (parents - enfants). Ce roman est rempli de fraîcheur. Contributeurs : JONCQUILLE
  • Aufildeslivres 28/03/2017
    Années 70. En Alsace. Juliette est adolescente. Fille d’un industriel et d’une mère au foyer, cagote et dévouée, elle évolue au sein d’une bourgeoisie aisée dans laquelle la respectabilité et la bonne éducation sont de mise. Pas de vague. On entre dans le moule. L’époque sera néanmoins celle des grands changements. Juliette, guidée par sa cousine Camille, dévergondée et bien dans ses baskets, va progressivement s’émanciper. Ses sentiments pour Patrice, jeune lycéen écorché par la vie - que Camille lui fait rencontrer - vont la porter dans son cheminement. Ce roman- véritable leçon d’histoire - réaliste au point que l’on ressent les singularités de l’époque : encens, pates d’Eph, boum et solex, quête de liberté et d’absolu, tiraillements entre respect des traditions et liberté des mœurs, nous invite dans les souvenirs d’un autre temps. Il y a déjà ce difficile premier amour, vecteur de l’affranchissement social, dont les réminiscences demeurent, profondément ancrées. « A l’époque j’étais dans l’insouciance, dans l’éclaircie de la vie ; j’ignorais que l’amour naît des souvenirs, qu’il s’en nourrit, qu’il en meurt aussi. Peut-être pressentais-je déjà qu’ils me réconforteraient un jour, papillons à peine épinglés, prêts à s’envoler vers lesquels je reviens sans cesse, cherchant inlassablement à retrouver le tintement des bracelets indiens derrière le rideau de Jouy ou le bruit de nos pas sur le gravier au clair de lune. » Juliette se rebelle, se découvre. Son corps, ses envies, ses besoins. Camille pour modèle, elle est tout feu, tout flamme dans une époque où tout se permet. Elle veut être ELLE – pour elle-même, par elle-même – surtout ne pas ressembler à sa mère. Elle écrit. Se confie. « Ce dont je suis sûre, c’est que malgré un naturel qui me portait vers le bonheur, l’emprise de ma mère, ses éternels reproches, ses frayeurs et ses principes finirent par me donner mauvaise conscience, par m’isoler. Seule Camille pouvait m’extraire de l’introspection dans laquelle je me complaisais. » Elle s’affirme. Réfléchit. « Les psychologues disent que les jeunes ont d’abord besoin de s’opposer à leurs parents pour adhérer à leurs idées. Ils se trompent. Bien que j’aie encore beaucoup de choses à apprendre, les imiter serait me soumettre, renoncer à ma soif de justice, à mon désir de me libérer du carcan qui m’enserre. » Et, intelligente et intuitive, évolue. « Il faudrait que je me méfie des jugements trop catégoriques que je porte sur les gens, que je cesse de critiquer mes parents, leur mode de vie, leur argent. Avoir de la personnalité ne veut pas dire qu’il faille imposer ses convictions, mais dépasser les apparences. » Très bien écrit, ce roman est passionnant. Instructif. Emouvant et nostalgique – nostalgie d’une époque et de l’adolescence. Un parcours initiatique qu’on savoure page à page. Années 70. En Alsace. Juliette est adolescente. Fille d’un industriel et d’une mère au foyer, cagote et dévouée, elle évolue au sein d’une bourgeoisie aisée dans laquelle la respectabilité et la bonne éducation sont de mise. Pas de vague. On entre dans le moule. L’époque sera néanmoins celle des grands changements. Juliette, guidée par sa cousine Camille, dévergondée et bien dans ses baskets, va progressivement s’émanciper. Ses sentiments pour Patrice, jeune lycéen écorché par la vie - que Camille lui fait rencontrer - vont la porter dans son cheminement. Ce roman- véritable leçon d’histoire - réaliste au point que l’on ressent les singularités de l’époque : encens, pates d’Eph, boum et solex, quête de liberté et d’absolu, tiraillements entre respect des traditions et liberté des mœurs, nous invite dans les souvenirs d’un autre temps. Il y a déjà ce difficile premier amour, vecteur de l’affranchissement social, dont les réminiscences demeurent, profondément ancrées. « A l’époque j’étais dans l’insouciance, dans l’éclaircie de la vie ; j’ignorais que l’amour naît des souvenirs, qu’il s’en nourrit, qu’il en meurt aussi. Peut-être pressentais-je déjà qu’ils me réconforteraient un jour, papillons à peine épinglés, prêts à s’envoler vers lesquels je reviens sans cesse,...
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