L'étrange Traversée du Saardam : Le livre de Stuart Turton
1634. Le
Saardam quitte les Indes orientales pour Amsterdam. À son bord : le gouverneur de l'île de Batavia, sa femme et sa fille. Au fond de la cale, un prisonnier : le célèbre détective Samuel Pipps, victime d'une sombre affaire.
Alors que la traversée s'avère difficile et périlleuse, les voyageurs doivent faire face à d'étranges événements. Un symbole de cendres apparaît sur la grand-voile, une voix terrifiante se fait entendre dans la nuit, et les phénomènes surnaturels se multiplient. Le bateau serait-il hanté, ses occupants maudits ? Aucune explication rationnelle ne semble possible. Et l'enquête s'avère particulièrement délicate, entre les superstitions des uns et les secrets des autres.
Vous aimez Jules Verne, Agatha Christie et Arthur Conan Doyle ? Avec ce nouveau puzzle aussi passionnant qu'étourdissant, Stuart Turton nous embarque dans une traversée diabolique, qui restera longtemps dans nos mémoires. Est-ce aussi jubilatoire que ça en a l'air ? C'est mieux encore !
​
Élu meilleur roman de l'année par : The Guardian, Daily Mail, Financial Times, Sunday Times et Publishers Weekly.
De (auteur) : Stuart Turton
Traduit par : Fabrice Pointeau
Avis Babelio
jademontoya17
• Il y a 1 semaine
Mieux que son 1er roman les 7 morts d'Evelyn Hardcastle, j'ai trouver que l'histoire était mieux construite et plus claire. Même si je trouve que vers la fin après la mort d'un personnage cela devient un peu brouillon. Heureusement le dénouement arrive vite même si il y a quelques défaut, cela reste très bon. Manque un épilogue, la fin est un peu rapide
boudicca
• Il y a 1 mois
Après le coup de cœur qu'avait représenté « Les sept morts d'Evelyn Hardcastle », c'est avec enthousiasme que je me suis penchée sur le reste de la bibliographie de Stuart Turton. C'est comme ça que je suis tombée sur « L'étrange traversée du Saardam », un roman à mi-chemin entre le thriller, le fantastique et la fiction historique. L'action se déroule en 1634 et met en scène un navire, le fameux Saardam, en passe de quitter les Indes orientales pour Amsterdam sur l'ordre du gouverneur de l'île de Batavia. Un voyage crucial pour ce dernier qui escompte troquer ce qu'il ramène à bord contre une place au sein des Genleman 17, un club très fermé qui régit tout le commerce occidentale. En guise de monnaie d'échange figure notamment un certain Samuel Pipps, détective de renom embauché il y a peu par le gouverneur puis emprisonné pour trahison. Arent, son garde du corps, est cependant prêt à tout pour le faire libérer, et ce d'autant plus que la traversée promet d'être mouvementée. En effet, un lépreux présent sur les quais au moment de l'embarquement a proféré des menaces terribles à destination de tous les passagers, promettant leur mort inéluctable et la libération d'un démon redoutable. Avertissement dédaigneusement négligé par le gouverneur mais pris au sérieux par Arent ainsi que Sara, l'épouse du chef de l'expédition, qui cherche à tout prix à assurer la protection de sa fille et est fascinée par les enquêtes de Samuel Pipps. Le voyage leur donnera raison, car très vite des événements plus effrayants et déroutants les uns que les autres s'enchaînent à bord du navire. Cela commence par cette marque, le signe du démon, qui se met à apparaître un peu partout. Puis il y a cette lumière qui surgit de nul part certaines nuits au large et ne correspond à aucun des navires de la flotte. Et puis il y a ces murmures permanents une fois le soleil couché, ceux qui promettent une récompense en échange d'un ralliement à un démon dont le nom suffit à instiller la peur dans le cœur des passagers : Old Tom. Et puis, enfin, il y a ces meurtres qui s'enchaînent... Si le roman n'est pas tout à fait à la hauteur des « Sept mort d'Evelyn Hardcastle », il n'en demeure pas moins un excellent page-turner dont on ne voit pas les six cents pages passer. L'intrigue est une fois encore très bien ficelée et comporte un nombre incalculable de fils qui finissent par se rejoindre pour tisser un motif complexe et surprenant. L'auteur se plaît à entretenir le suspens tout au long du récit concernant la nature des événements qui sont relatés : s'agit-il, comme certains le prétendent, des actes d'un démon relâché sur la Terre pour semer la terreur ? Ou bien tout cela ne serait-il qu'une machination orchestrée par un esprit retors mais tout à fait humain ? Les nombreux rebondissements que comporte l'intrigue nous font tour à tour pencher vers l'une ou l'autre de ces théories, avant que les toutes dernières pages ne viennent finalement nous apporter la réponse tant attendue. Les mystères sont nombreux et ont tendance à se multiplier au fil des pages, rajoutant sans arrêt une couche supplémentaire de questions à celles qui se posaient initialement. L'auteur se garde cependant de faire de la rétention d'informations et distille au contraire énormément d'indices à mesure que ses personnages avancent dans leur enquête. Comme dans son précédent roman, l'influence d'Agatha Christie se fait ressentir, que ce soit par le nombre important de suspects possibles ou par le huis-clos qui participe à instaurer une ambiance angoissante et accroît la tension entre les personnages. Le Saardam est un décor à la hauteur du mystère, l'indiaman se révélant être le décor rêvé pour dissimuler les secrets des passagers, avec ses alcôves, ses règles et traditions propres au monde de la mer, sans oublier ses dédales labyrinthiques. Le contexte historique en tant que tel n'est que peu explicité et l'auteur nous apprend dans ses notes qu'il a volontairement omis ou réarrangé certains aspects pour que cela colle mieux à son récit, mais cela ne nuit ni à la cohérence ni à l'immersion. Les quelques éléments de contexte abordés sont quant à eux intéressants, qu'ils traitent de la chasse aux sorcières et de l'instrumentalisation de la superstition ou des conditions de vie dans les navires de ce type. Les personnages sont eux aussi intrigants, tous ayant leur lot de secrets à préserver. Répartis en trois catégories aux intérêts divergents à bord (marins, nobles, passagers lambda), tous ont des désirs inavoués, des regrets qui les rongent ou des ambitions cachées. Les manigances d'Old Tom ne vont faire qu'exacerber toutes ces tentions préexistantes. En ce qui me concerne, j'ai particulièrement apprécié le rôle dévolu aux personnages féminins qui sont tous bien campés et permettent de souligner les problématiques rencontrées par la plupart d'entre elles (violences conjugales, mariages arrangés, absence de perspectives autre que la maternité, menace d'accusation en sorcellerie qui plane...) Contrairement à ce que la présence d'un célèbre détective à bord pouvait laisser penser, le mystère n'est pas résolu par un seul individu doté d'une intelligence redoutable mais par une poignée de passagers mettant en commun leurs informations et leurs compétences afin d'échafauder une théorie. Ce nombre conséquent d'investigateurices en herbe permet de rythmer l'intrigue par des découvertes fréquentes immédiatement mutualisées. Le duo Pipps/Arent laisse évidemment penser à un autre duo d'enquêteurs, Arent ayant l'habitude de publier les comptes-rendus feuilletonnés de leurs aventures quand Pipps se révèle être doté de capacités de déduction hors du commun et d'un sens des conventions sociales bien particulier. Il serait toutefois réducteur de cantonner le duo à une simple doublure de Sherlock et Watson, et il est d'ailleurs intéressant de constater que Pipps, d'ordinaire héros de l'enquête, évolue ici en marge de l'histoire quand Arent, plus habitué à jouer un rôle se second couteau, occupe ici le devant de la scène. Le personnage est éminemment sympathique, sa carrure de géant cachant un esprit affûté mais aussi une profonde bonté qui en font l'un des rares repères solides de l'histoire où tout le monde soupçonne tout le monde. Il en va de même pour Sara, l'épouse du gouverneur, qui cherche à se libérer du carcan que son sexe et son rôle social l'obligent à supporter, et qui séduit par son pragmatisme, son intelligence et sa volonté de protéger sa fille à tout prix. Les autres personnages suscitent des sentiments très variés, certains se montrant violents et cruels quand d'autres cherchent à se présenter comme charmants et civilisés ; mais tous cachent visiblement quelque chose, ce qui les rend difficile à cerner. « L'étrange traversée du Saardam » est un page-turner haletant flirtant avec le fantastique et mettant en scène un navire du XVIIe parti pour un long voyage et menacé par de mystérieuses forces à bord. La traversée ne tarde ainsi pas à devenir un véritable enfer pour les passagers qui se retrouvent tous suspects des atrocités commises. Doté d'une intrigue complexe mais astucieusement élaborée, le récit captive par ses rebondissements permanents et par la multitude de questions que l'enquête menée par certains passagers ne tardent pas à soulever. Un huis-clos angoissant et captivant qui ravît autant par les frissons qu'il procure que par l'intérêt que l'on porte aux personnages, sans oublier bien sûr le plaisir que l'on prend à essayer de résoudre le mystère.
Acidus
• Il y a 4 mois
Stuart Turton m’avait fait une trèèèèès forte impression avec son polar fantastique « Les sept morts d'Evelyn Hardcastle ». Compliqué de réitérer un exploit pareil mais la quatrième de couv’ de « L’étrange traversée du Saardam » allié à son titre énigmatique et sa magnifique couverture ne pouvait que m’attirer avec cette appréhension de la déception. « L’étrange traversée du Saardam » est effectivement un cran en dessous de son précédent roman. On y retrouve toutefois ces influences au croisement d’une Agatha Christie et d’un Arthur Conan Doyle avec une petite touche de Lovecraft. Le tout sous forme d’un huis clos puisque l’essentiel de l’intrigue se déroule sur un navire marchand au début du XVIIème siècle. Après une mise en place un brin laborieuse, cette intrigue policière aux apparences fantastiques nous prend aux tripes. Stuart Turton sait tenir son lecteur en haleine avec des rebondissements bien sentis, une multiplication d’interrogations (dont chacune trouvera sa réponse), une vaste galerie de personnages dont on ne sait à qui se fier et une ambiance adéquate bien entretenue. Bref, un bon page-turner dont la fin ne m’a toutefois pas pleinement convaincu. Une nette préférence pour « Les sept morts d'Evelyn Hardcastle » mais je peux conseiller celui-ci sans problème.
jesslham
• Il y a 6 mois
Deuxième roman de Stuart Turton, dans un cadre totalement différent. Nous voilà à bord du Sardhamm lors d'une traversée pleine de rebondissements, avec un dénouement totalement rocambolesque. L'auteur a ce don pour dépeindre cette traversée, de la tempête à sa destinée bien plus sombre. On a du mal à entrer dans l'histoire et à assimiler ces personnages, mais une fois cela fait, l'aventure commence. Quelques longueurs par moments, mais le dénouement final nous met une claque, comme l'auteur sait si bien le faire. Moins bon que son premier livre, mais finalement divertissant, un joli roman.
Avis des membres
Fiche technique du livre
-
- Genres
- Policiers & Thrillers , Thrillers
-
- EAN
- 9782355848889
-
- Collection ou Série
-
- Format
- Livre numérique
-
- DRM
- Filigrame numérique
Nous sommes ravis de vous accueillir dans notre univers où les mots s'animent et où les histoires prennent vie. Que vous soyez à la recherche d'un roman poignant, d'une intrigue palpitante ou d'un voyage littéraire inoubliable, vous trouverez ici une vaste sélection de livres qui combleront toutes vos envies de lecture.
15,99 € Numérique