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Louise des Ombrages
Collection : Terres de France
Date de parution : 12/03/2020
Éditeurs :
Presses de la cité
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Louise des Ombrages

Collection : Terres de France
Date de parution : 12/03/2020
A partir de certains éléments de la vie d’une peintre qui a existé, Yves Viollier a tissé une histoire bouleversante autour de la filiation, de la création, du secret, le long des eaux douces de la Venise verte.
Le père et la fille se tenaient par la main, les yeux fermés. On aurait dit qu’ils dormaient.
« On les a trouvés ainsi que je le raconte dans leur maison...
Le père et la fille se tenaient par la main, les yeux fermés. On aurait dit qu’ils dormaient.
« On les a trouvés ainsi que je le raconte dans leur maison des Ombrages. C’était après la Grande Guerre, au Gué-des-Marais. En ce temps-là, on ne pardonnait pas le suicide. Alors, le...
Le père et la fille se tenaient par la main, les yeux fermés. On aurait dit qu’ils dormaient.
« On les a trouvés ainsi que je le raconte dans leur maison des Ombrages. C’était après la Grande Guerre, au Gué-des-Marais. En ce temps-là, on ne pardonnait pas le suicide. Alors, le père et la fille !
Louise, jeune artiste-peintre au talent précoce, exposait déjà dans les salons en compagnie des plus grands. Elle avait un bel avenir. La loi du silence a pesé sur le village. Des bruits ont couru sans que le mystère soit élucidé.
Je suis allé tourner dans ce pays d’eau et de ciel aux couleurs changeantes qu’on appelle Venise verte. J’ai lu les journaux de l’époque et recherché des tableaux de celle qui m’a inspiré cette histoire, et que j’ai prénommée Louise. J’ai visité sa maison que j’ai baptisée Les Ombrages. Et j’ai essayé de remonter par le roman les chemins d’un destin qui les a décidés à se prendre par la main. Pour qu’ils revivent. Et que nous apprenions à les connaître. Afin, peut-être, que nous les aimions. 
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EAN : 9782258192911
Façonnage normé : EPUB3
DRM : DRM Adobe
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EAN : 9782258192911
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Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • florentaise 09/03/2024
    1936, dans le marais poitevin, Louise 27 ans confie son bébé de quinze jours à une nourrice, le temps d'aller avec son père chez le notaire. Elle vit avec son père depuis que sa mère est décédée. Elle est artiste peintre, a déjà exposée dans sa région et a un bel avenir pictural devant elle Mais ni elle, ni son père reviennent chercher le bébé. La nourrice s'inquiète et avertit, son mari, le maire. Et ils retrouvent le père et la fille main dans la main, morts dans le cabinet de toilette. Ils se sont suicidés. Pourquoi ? Ce roman est tirée d'une histoire vraie. La vie de Marie Mathilde Eugénie Renard. Ce roman m'a entrainée bien loin, dans la généalogie de famille Renard, dans la presse pour lire les articles concernant les décès de " Louise et son père". J'ai beaucoup aimé ce travail de recherches dans les pas Yves Viollier.
  • Nickie24 22/09/2021
    Histoire mêlant réalité et fiction . Marie Renart ,artiste peintre Vendéenne , trouvée morte en compagnie de son père , par suicide , en fevrier 1936. Si le suicide ne fait aucun doute, la raison reste inconnue .Yves Viollier en a trouvé une qui me semble plausible Histoire dramatique , vie qui aurait pu être très belle si la guerre ne s'était pas immiscée au milieu . Roman de terroir au milieu du marais poitevin , belle propriété et tout s'est effondré avec le retour de guerre du père , abimé jusqu'aux tréfonds de lui même . Il ne s'en remettra pas . Saccage de la guerre qui a meurtri toute une famille . Belle écriture, facile à lire et bouleversant
  • lulu8723 07/08/2020
    Yves VIOLLIER. Louise des Ombrages. Nous sommes dans la Venise verte, en Vendée, au sein du Marais poitevin, en 1936. Ce lieu idyllique est le témoin d’un étrange fait divers. Athanase Bernard, vit avec sa fille Louise, âgée de vingt-cinq ans. La mère, Adrienne est décédée en 1924, du tétanos, suite à une blessure, négligée, mal soignée. La famille possède une maison bourgeoise, dénommée Les Ombrages, avec des terres agricoles, des bois, des prairies. Fernand Chauvergne est ouvrier agricole sur le domaine ; son épouse, Yvonne travaille également quelques jours par semaine chez les Bernard. Un matin , Athanase et sa fille confie Marcellin, l’enfant de Louise, âgé de quinze à Yvonne. Ils se rendent à la Rochelle afin de signer un compromis de vente de terrains, et prennent le train. Les temps sont durs et la vie difficile à la campagne. Mais stupeur, le soir ils ne sont pas rentrés. Le lendemain, le maire, le maréchal-ferrant et les Chauvergne se rendent dans le logis des Bernard. Tout est fermé de l’intérieur et une lampe éclaire la salle de bains à l’étage. Ils ouvrent la porte et pénètrent dans la demeure…. Yvonne découvre, avec stupeur, les corps du père et de sa fille, asphyxiés par les émanations d’un brasero. Sur le bord de la baignoire, deux draps destinés à servir de linceul et trois enveloppes sur la table de la salle à manger. Les Bernard se sont suicidés. La première enveloppe est destinée à Yvonne, ils lui confient Marcellin. La deuxième est pour le maire. Elle contient les dernières volontés des défunts et de l’argent afin de régler les obsèques. La troisième est pour Guillaume, le frère d’Athanase. C’est Marie-des-Berceaux qui a accouché Louise il y a quinze jours. L’enfant a été baptisé par le curé du village. Le parrain a été Guillaume, oncle du bambin, la marraine Camilla, une amie de Louise, professeur d’anglais au collège Sainte-Ursule à Luçon, collège où Louise donne des cours de dessin. Louise est une grande artiste peintre et elle a déjà exposé dans de grands salons, malgré son jeune âge. Elle est reconnue par ses pairs.. Le curé refuse de donner des obsèques religieuses aux deux décédés, conformément à la pratique religieuse. Déjà il a baptisé Marcellin, cet enfant sans père à l’aube, sans cloche, sans enfant de chœur, à la va-vite. Mais une question se pose : Pourquoi ces suicides ? Un foule participera cependant à ce double enterrement. L’abbé Debien attend, à la porte du cimetière, le corps des défunts avec les enfants de chœur de sa paroisse, Luçon. Pourquoi, Athanase et sa fille ont-ils mis fin à leurs jours ? Que deviendra le petit Marcellin, il n’avait pas de père et maintenant c’est un est orphelin. Magnifique roman de Yves Viollier. Il décrit de façon poétique le marais poitevin, Cette Venise verte que Louise a peint maintes fois et où elle exprimait tout son talent. Quelles sont les raisons obscures qui ont poussées ces deux êtres à mourir ensemble et a préparer leur départ avec tant de sang-froid ? Ce roman régional est bien construit et c’est donc à partir d’un réel fait divers que l’auteur a construit son récit. Beaucoup de poésie, les personnages sont bien plantés et exprime de bons sentiments. Derrière cette tragédie, il y a beaucoup d’humanité, d’humilité. Je recommande cette lecture que j’ai absorbé en une journée. Dès les premières pages, je me suis glissée au sein de cette communauté ; emportée par la découverte des lieux et par l’intrigue j’ai lu la totalité de la narration dans la journée. Je vous souhaite de l’apprécier comme je l'ai fait. Yves VIOLLIER. Louise des Ombrages. Nous sommes dans la Venise verte, en Vendée, au sein du Marais poitevin, en 1936. Ce lieu idyllique est le témoin d’un étrange fait divers. Athanase Bernard, vit avec sa fille Louise, âgée de vingt-cinq ans. La mère, Adrienne est décédée en 1924, du tétanos, suite à une blessure, négligée, mal soignée. La famille possède une maison bourgeoise, dénommée Les Ombrages, avec des terres agricoles, des bois, des prairies. Fernand Chauvergne est ouvrier agricole sur le domaine ; son épouse, Yvonne travaille également quelques jours par semaine chez les Bernard. Un matin , Athanase et sa fille confie Marcellin, l’enfant de Louise, âgé de quinze à Yvonne. Ils se rendent à la Rochelle afin de signer un compromis de vente de terrains, et prennent le train. Les temps sont durs et la vie difficile à la campagne. Mais stupeur, le soir ils ne sont pas rentrés. Le lendemain, le maire, le maréchal-ferrant et les Chauvergne se rendent dans le logis des Bernard. Tout est fermé de l’intérieur et une lampe éclaire la salle de bains à l’étage. Ils ouvrent la porte et pénètrent dans la demeure…. Yvonne découvre, avec stupeur,...
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  • JTiel 14/07/2020
    Louise des Ombrages… C’est l’histoire, imaginée par Yves Viollier, de la courte vie de Marie Renard, une peintre vendéenne retrouvée morte par suicide aux côtés de son père, en 1936. Marie Renard est alors renommée Louise Bernard. Et l’immersion est frontale, dès les premières pages ; les cadavres de Louise et de son père Athanase sont retrouvés dans leur propriété des Ombrages, main dans la main. Ils ont décidé de mettre un terme à leurs vies, s’asphyxiant à l’oxyde de carbone, en prenant soin de calfeutrer les portes et les fenêtres, et sont désormais unis pour l’éternité. C’est à partir de cet événement que nous découvrons leur histoire, de la rencontre entre Athanase et Adrienne au tout début des années 1900, jusqu’à la fin tragique de cette famille, à peine trente ans plus tard. Le choix du prénom du père n’est évidemment pas anodin. Pourtant, la Mort est très présente tout au long du récit, qu’il s’agisse des fausses couches d’Adrienne avant la naissance de Louise, des décès dans la famille, ou les autres, liés à la guerre ou à la peste espagnole. La Vie, quant à elle, est montrée à travers Louise, la combattante. Alors que son père est parti à la guerre, Louise grandit avec sa mère et ses grands-parents aux Ombrages, avec toujours cette attente, impatiente, du retour d’Athanase. Le talent de la jeune fille pour le dessin est très vite décelé par un artiste, qui s’occupera en partie de son éducation. Elle cumulera alors la peinture à son travail dans les marais, pour venir en aide à sa famille. Les malheurs s’enchaînent même après la fin de la guerre. Louise accouche d’un petit garçon, de père inconnu, et être une fille-mère à cette époque est plutôt scandaleux. Le double suicide n’arrangera rien. Le père et la fille n’auront pas droit à l’Eglise, ni à un enterrement digne de ce nom. Ils devront passer par la petite porte du cimetière, les cercueils hissés par-dessus un mur d’enceinte. Et les proches subiront la même humiliation. Les rumeurs vont d’ailleurs bon train quant à ce choix de mort, et la raison restera un mystère jusqu’à la toute fin du roman. Et, pour ma part, ce n’est qu’à ce moment-là que j’ai vraiment compris l’intérêt de cette histoire. J’ai sans doute été trompée par les premières pages, qui laissent penser à une possible intrigue policière. Hors, il n’en est rien. Le récit ne fait que dépeindre, de manière assez pudique, la vie et surtout les liens de tous ces personnages, sans jamais tomber dans la facilité. Il n’y a ici aucun voyeurisme, aucun épanchement, tout semble relaté plus que raconté, même la mort, pourtant dramatique. On imagine très bien la quantité d’informations recueillies afin de créer cette histoire, tant les conditions de vie et de mort du début du vingtième siècle, dans cette région surnommée la Venise Verte, sont bien décrites. Yves Viollier, originaire de Vendée, est l’auteur, prolifique, d’une trentaine de romans, dont plusieurs nous démontrent son amour de certains territoires de France. Il désirait redonner vie à Marie Renard, et c’est un pari plus que réussi avec Louise des Ombrages, paru aux éditions Presses de la Cité. Louise des Ombrages… C’est l’histoire, imaginée par Yves Viollier, de la courte vie de Marie Renard, une peintre vendéenne retrouvée morte par suicide aux côtés de son père, en 1936. Marie Renard est alors renommée Louise Bernard. Et l’immersion est frontale, dès les premières pages ; les cadavres de Louise et de son père Athanase sont retrouvés dans leur propriété des Ombrages, main dans la main. Ils ont décidé de mettre un terme à leurs vies, s’asphyxiant à l’oxyde de carbone, en prenant soin de calfeutrer les portes et les fenêtres, et sont désormais unis pour l’éternité. C’est à partir de cet événement que nous découvrons leur histoire, de la rencontre entre Athanase et Adrienne au tout début des années 1900, jusqu’à la fin tragique de cette famille, à peine trente ans plus tard. Le choix du prénom du père n’est évidemment pas anodin. Pourtant, la Mort est très présente tout au long du récit, qu’il s’agisse des fausses couches d’Adrienne avant la naissance de Louise, des décès dans la famille, ou les autres, liés à la guerre ou à la peste espagnole. La Vie, quant à elle, est montrée à travers Louise, la combattante. Alors que son père est parti à la guerre,...
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  • LesLecturesDeRudy 23/06/2020
    Je ne connaissais pas Yves Viollier et je suis tombé sur son livre un peu par hasard . Quelle claque ! J'ai découvert un auteur qui sait captiver son lecteur dès les premières lignes et ce malgré un récit sans surprise . En effet le canevas du récit est tout tracé et pourtant je ne me suis pas ennuyé une seule seconde . L'auteur s'est inspiré de la vie de Marie Renard artiste-peintre et de son suicide pour bâtir un roman qui dépeint (c'est le cas de le dire...) la vie provinciale française dans l'entre deux-guerre. Délicatement , en douceur mais sans fausse pudeur il décrit l'amour d'une fille pour son père avec en toile de fond les blessures jamais pansées des soldats de la grande guerre , l'attente terrible pour les familles sans nouvelles des leurs pendants des mois alors que les combats font tant de victimes.C'est écrit dans un langage très beau , rude mais tendre à la fois avec des personnages très forts même les seconds rôles .Il excelle également dans sa description du marais poitevin à tel point que l'on sent l'air salin et qu'on entend le clapotis de l'eau . Excellent moment de lecture donc que je vais compléter en lisant les autres ouvrages de cet auteur .Je ne connaissais pas Yves Viollier et je suis tombé sur son livre un peu par hasard . Quelle claque ! J'ai découvert un auteur qui sait captiver son lecteur dès les premières lignes et ce malgré un récit sans surprise . En effet le canevas du récit est tout tracé et pourtant je ne me suis pas ennuyé une seule seconde . L'auteur s'est inspiré de la vie de Marie Renard artiste-peintre et de son suicide pour bâtir un roman qui dépeint (c'est le cas de le dire...) la vie provinciale française dans l'entre deux-guerre. Délicatement , en douceur mais sans fausse pudeur il décrit l'amour d'une fille pour son père avec en toile de fond les blessures jamais pansées des soldats de la grande guerre , l'attente terrible pour les familles sans nouvelles des leurs pendants des mois alors que les combats font tant de victimes.C'est écrit dans un langage très beau , rude mais tendre à la fois avec des personnages très forts même les seconds rôles .Il excelle également dans sa description du marais poitevin à tel point que l'on sent l'air salin et qu'on entend le clapotis de l'eau . Excellent moment de lecture donc...
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