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Passages du désir
Date de parution : 01/06/2017
Éditeurs :
Editions Héloïse D'Ormesson

Passages du désir

Date de parution : 01/06/2017
Entre enquête et récit initiatique, Passages du désir nous entraine à la découverte de territoires inconnus et d’expériences inédites. D’une écriture à la fois sensuelle et pudique, Cécile Huguenin explore les thèmes de la sexualité féminine après soixante ans, du regard porté sur la vieillesse et du renoncement.
 
Qui peut bien se soucier de Clara Davidson ?
 
 
Quand Titus, jeune homme oisif et insouciant, apprend au hasard d’un flash info la disparition de Clara Davidson, il décide sur un coup...
Qui peut bien se soucier de Clara Davidson ?
 
 
Quand Titus, jeune homme oisif et insouciant, apprend au hasard d’un flash info la disparition de Clara Davidson, il décide sur un coup de tête de se lancer à sa recherche. Muse et veuve d’un célèbre créateur de mode, Clara a ouvert à...
Qui peut bien se soucier de Clara Davidson ?
 
 
Quand Titus, jeune homme oisif et insouciant, apprend au hasard d’un flash info la disparition de Clara Davidson, il décide sur un coup de tête de se lancer à sa recherche. Muse et veuve d’un célèbre créateur de mode, Clara a ouvert à Zanzibar une maison d’hôtes très prisée par une clientèle essentiellement féminine. Persuadé de s’engager dans une aventure digne des BD dont il est friand, c’est finalement dans une épopée sensuelle que Titus se retrouvera embarqué. Initié aux mystères du plaisir féminin, il apprendra à son corps défendant, puis consentant, que le désir peut s’écrire au pluriel et découvrira que la rencontre avec le corps de l’autre est un troublant jeu de miroirs…
 
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EAN : 9782350874166
Façonnage normé : EPUB2
Nombre de pages : 155
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782350874166
Façonnage normé : EPUB2
Nombre de pages : 155
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • PLOOM 21/06/2017
    Autrefois la littérature consistait à étendre le temps, à le dilater et à le précipiter finalement dans une forme narrative complexe que le lecteur pouvait finalement saisir au terme de sa lecture. “La Recherche” de Proust fut à ce titre le sommet de la littérature dans ce domaine. Mais les temps changent et l’appréhension du temps évolue au rythme de son époque. De nos jours, il serait impossible de publier “La Recherche”, “Guerre et paix” ou “Les Misérables”, on y trouve un temps d’une autre époque, un temps qui traine la patte, un temps paresseux qui ne fait pas de l’action le dénominateur absolu de l’oeuvre littéraire. Désormais, il faut presser le récit, rebondir, surfer sur la vague de l’action et parvenir rapidement au point final de peur d’ennuyer le lecteur ; au final guère plus de 200 pages calibrées sur le mode d’une série télévisée. On pourrait regretter cette nouvelle donne littéraire qui ne nous laisse guère de repos au terme d’une journée souvent trépidante mais il arrive que cette approche accouche d’un roman aussi efficace que surprenant. C’est le cas de “Passages du désir” de Cécile Huguenin qui se glisse dans les habits littéraires de son époque avec toute l’élégance de l’oeuvre qui fait mouche dans la simplicité même de sa forme. Huguenin est une écrivaine tardive et dans son cas on peut inverser la formule célèbre : le talent mérite parfois qu’on lui laisse quelques années de plus pour s’épanouir. Son premier roman “La Saison des mangues” avait été salué par le prix Alain Fournier, ce qui pour un coup d’essai est un magnifique coup de maître. “Passages du désir” tient de la quête et du roman d’apprentissage tout en conjuguant avec beaucoup de finesse les âges de la vie. Le jeune Titus qui vit encore chez ses parents s’est forgé la conviction que le coup de foudre n’est pas déclenché par la totalité d’une personne mais par un détail. Le dessin d’une bouche, le contour d’un oeil, la finesse d’une nuque, le geste d’une main, , le galbe d’un mollet, l’empreinte d’un pied. On peut être foudroyé par une phrase et par le désordre de ses propres émotions. C’est ce qui va lui arriver quand il apprend la disparition de Clara Davidson, la veuve d’un célèbre couturier, qui avait ouvert une maison d’hôte à Zanzibar pour une clientèle essentiellement féminine. Avec tout l’audace de sa jeunesse Titus part à sa recherche. La nature de son périple lui permettra de découvrir celle de ses désirs et de son rapport à la sensualité... Ce récit initiatique réserve de très belles pages sur les mystères du plaisir féminin après soixante ans. Cécile Huguenin opère par petites touches conjuguant à la fois bonheur des mots et pudeur de l’expression quand il s’agit d’aborder les thématiques du désir et de l’exploration des corps. C’est si bien fait qu’on aurait aimé deux cents pages de plus mais ce ne serait vraiment pas de notre époque… Apolline SEGRAN Autrefois la littérature consistait à étendre le temps, à le dilater et à le précipiter finalement dans une forme narrative complexe que le lecteur pouvait finalement saisir au terme de sa lecture. “La Recherche” de Proust fut à ce titre le sommet de la littérature dans ce domaine. Mais les temps changent et l’appréhension du temps évolue au rythme de son époque. De nos jours, il serait impossible de publier “La Recherche”, “Guerre et paix” ou “Les Misérables”, on y trouve un temps d’une autre époque, un temps qui traine la patte, un temps paresseux qui ne fait pas de l’action le dénominateur absolu de l’oeuvre littéraire. Désormais, il faut presser le récit, rebondir, surfer sur la vague de l’action et parvenir rapidement au point final de peur d’ennuyer le lecteur ; au final guère plus de 200 pages calibrées sur le mode d’une série télévisée. On pourrait regretter cette nouvelle donne littéraire qui ne nous laisse guère de repos au terme d’une journée souvent trépidante mais il arrive que cette approche accouche d’un roman aussi efficace que surprenant. C’est le cas de “Passages du désir”...
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  • Gekkourose 20/06/2017
    Je tiens d'abord à remercier Babelio et les éditions Héloïse d'Ormesson pour cette lecture faite dans le cadre de la Masse Critique. Je dois dire que le résumé du livre m'avait beaucoup intriguée, promettant aventure et sensualité... en abordant la question du plaisir féminin. Tout commence lorsque la nouvelle de la disparition d'une dénommée Clara Davidson apparaît au journal de 20h. Créatrice septuagénaire d'une célèbre marque de prêt-à-porter, cette Française s'était expatriée au Zanzibar pour y proposer des chambres d'hôtes. Mais un incendie ravage soudainement sa maison, ne laissant qu'un morceau de journal intime dont une phrase bouleverse la vie de Titus, jeune homme exalté. Autant aller droit au but : Passages du désir fait malheureusement partie des romans dont je reconnais toutes les qualités, mais qui ne m'a pas emportée. Le meilleur du roman tient un seul mot ou nom : Clara. En se lançant à la recherche de cette femme disparue, Titus découvre en effet un destin hors-norme, et surtout, une personnalité assez captivante. J'ai beaucoup apprécié la thématique de la (re)découverte du plaisir féminin, et la façon dont cela est abordé dans le roman. Une certaine délicatesse marque l'écriture de Cécile Huguenin, qui maîtrise totalement l'art du récit. On a presque l'impression de plonger dans un conte moderne. Il est bien dommage que ce récit soit alourdi par Titus, sorte de Tintin (référence auto-revendiquée par le personnage) et personnage bien trop plat en comparaison de Clara. Cela est bien dommage, puisque l'idée d'un double voyage initiatique semblait très prometteuse. Mais finalement, le projet était peut-être trop ambitieux... Le personnage méritait peut-être d'être plus creusé. Mais peut-être est-ce quelque chose qu'un deuxième tome devrait pouvoir corriger ? :) Je tiens d'abord à remercier Babelio et les éditions Héloïse d'Ormesson pour cette lecture faite dans le cadre de la Masse Critique. Je dois dire que le résumé du livre m'avait beaucoup intriguée, promettant aventure et sensualité... en abordant la question du plaisir féminin. Tout commence lorsque la nouvelle de la disparition d'une dénommée Clara Davidson apparaît au journal de 20h. Créatrice septuagénaire d'une célèbre marque de prêt-à-porter, cette Française s'était expatriée au Zanzibar pour y proposer des chambres d'hôtes. Mais un incendie ravage soudainement sa maison, ne laissant qu'un morceau de journal intime dont une phrase bouleverse la vie de Titus, jeune homme exalté. Autant aller droit au but : Passages du désir fait malheureusement partie des romans dont je reconnais toutes les qualités, mais qui ne m'a pas emportée. Le meilleur du roman tient un seul mot ou nom : Clara. En se lançant à la recherche de cette femme disparue, Titus découvre en effet un destin hors-norme, et surtout, une personnalité assez captivante. J'ai beaucoup apprécié la thématique de la (re)découverte du plaisir féminin, et la façon dont cela est abordé dans le roman. Une certaine délicatesse marque l'écriture de Cécile Huguenin, qui maîtrise totalement l'art du récit. On a...
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  • missparker18 01/06/2017
    Découverte du parcours d'une femme non ordinaire avec notamment des choix de vie captivant. Le thème de la vieillesse est abordé avec bienveillance, et nous montre que la vie ne s'arrête pas là, mais commence vraiment...
  • pilyen 26/05/2017
    Cela aurait pu s'intituler "Tintin à Zanzibar" sauf que le jeune héros, en plus de n'être point accompagné d'un animal à quatre pattes, se prénomme Titus. Cela y ressemble un peu mais l'histoire ne nous dit pas si, en plus des ses désirs de voyage dans cet archipel de l'océan Indien, il a le crâne surmonté d'une petite houppette. Je parle de Tintin, car Cécile Huguenin y fait souvent référence, les nombreuses péripéties du récit ( parfois un peu grosses) possèdent ce charme romanesque un peu naïf des aventures du célèbre reporter belge. Plus sûrement, le titre aurait pu être également " La vieille femme indigne" sauf qu'il est déjà pris et reste scotché à un beau film des années 60. Mais, en 2017, "indigne" est un adjectif que l'on n'accole plus aux personnes âg... aux seniors ...pardon... C'est d'ailleurs le thème principal de ce roman feel good. Quand on souffle sa soixante dixième bougie comme l'héroïne, la vie est loin de s'arrêter et si l'on ouvre bien ses cinq sens, tout peut arriver ! Alors, comme Clara, l'intrépide héroïne, jetez au vent léger tout ce que la société avec son regard formaté et obsédé de jeunisme tente de vous imposer! Vivez, voyagez, rencontrez, échangez, soyez enfin vous-même et faites l'amour ! Ecoutez votre corps, laissez-le faire et dicter sa loi. Bien sûr, les extrémistes de tout poil ( et pas que ceux auxquels on pense en premier ) vous guettent et leur vision minimale du monde tellement bousculée que vous les retrouverez inévitablement sur votre route, même à Zanzibar ! Mais la vie, surtout mature et libre c'est un combat ! '"Passages du désir" ( Pas sages ? ) raconte ce parcours hors-norme d'une femme au destin tout aussi particulier et qui découvrira de nouveaux plaisirs physiques très tardivement. Ce roman forcément optimiste, écrit simplement et librement, se propose d'être un booster de vie pour humains qui pourraient penser que l'âge arrivant, tout est fini ! Cécile Huguenin, auteure de la génération de son personnage principal,( pour rappel 70 ans !) fait bien plus fort que Brigitte Macron, puisqu'un jeune homme de vingt-trois ans tombe raide dingue d'elle. Si l'on prend pour adage que "La vie est un roman", ( elle l'est, et bien plus originale que dans les livres, tous les romanciers vous le diront), alors ce récit vous donnera une pêche d'enfer, surtout si vous êtes porteur de la carte vermeil. Malgré quelques facilités narratives, "Passages du désir" pourrait devenir un best-seller dans toutes les villes balnéaires du sud de la France voire initier le vidage quelques EPAD, tellement leurs résidents auront envie de prendre la poudre d'escampette après avoir connu les amours de Clara et Titus. Cela aurait pu s'intituler "Tintin à Zanzibar" sauf que le jeune héros, en plus de n'être point accompagné d'un animal à quatre pattes, se prénomme Titus. Cela y ressemble un peu mais l'histoire ne nous dit pas si, en plus des ses désirs de voyage dans cet archipel de l'océan Indien, il a le crâne surmonté d'une petite houppette. Je parle de Tintin, car Cécile Huguenin y fait souvent référence, les nombreuses péripéties du récit ( parfois un peu grosses) possèdent ce charme romanesque un peu naïf des aventures du célèbre reporter belge. Plus sûrement, le titre aurait pu être également " La vieille femme indigne" sauf qu'il est déjà pris et reste scotché à un beau film des années 60. Mais, en 2017, "indigne" est un adjectif que l'on n'accole plus aux personnes âg... aux seniors ...pardon... C'est d'ailleurs le thème principal de ce roman feel good. Quand on souffle sa soixante dixième bougie comme l'héroïne, la vie est loin de s'arrêter et si l'on ouvre bien ses cinq sens, tout peut arriver ! Alors, comme Clara, l'intrépide héroïne, jetez au vent léger tout ce que la société avec son regard formaté et obsédé de jeunisme tente de vous imposer!...
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  • Marieemmy 24/05/2017
    Titus, jeune homme un peu paumé, se lance dans la recherche de Clara Davidson, veuve d'un couturier célèbre et tenancière d'une chambre d'hôtes et qui a disparu à Zanzibar. Il s'embarque alors dans un voyage- enquête qui a l'emmener beaucoup plus loin que ce qu'il pensait. Ce voyage va être initiatique pour lui à plusieurs niveaux: il va découvrir l'amitié profonde, des secrets enfouis, le désir et l'amour des femmes seniors. Ce roman est superbement écrit et j'ai suivi avec plaisir Titus dans se recherches, et ses découvertes. Il se lit comme D’une e#769;criture a#768; la fois sensuelle et pudique, l'auteure explore poétiquement les the#768;mes de la sexualite#769; fe#769;minine apre#768;s soixante ans, et le regard porte#769; sur la vieillesse et le renoncement.
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