Phobos - tome 1 : Édition " Livre de bord " : Le livre de Victor Dixen
Six prétendantes.
Six prétendants.
Six minutes pour se rencontrer.
L'éternité pour s'aimer.
Ils veulent marquer l'histoire avec un grand H.
Ils sont les douze astronautes du programme Genesis, l'émission de speed-dating la plus folle de l'Histoire, destinée à créer la première colonie humaine sur Mars.
Elle veut trouver l'amour avec un grand A.
Léonor, orpheline de dix-huit ans, est l'une des six élues.
Elle a signé pour la gloire. Elle a signé pour l'amour.
Elle a signé pour un aller sans retour...
Même si le rêve vire au cauchemar, il est trop tard pour regretter.
De (auteur) : Victor Dixen
Expérience de lecture
Avis Babelio
Rouge-grenadine
• Il y a 2 mois
Une histoire vraiment palpitante qui nous envoie aux confins de l'espace avec ces 12 pretendants. Des personnages attachants malgrés leurs cotés stéréotypés. Quelques longueurs inutiles cependant, l'auteur appreciant se répéter et recontextualier régulièrement. J'avoue que sans le cliffhanger de fin, cela ne m'aura pas dérangé de m'arrêter sur ce premier tome. Ça reste une histoire qui se lit bien car l'écriture se retrouve très simple et les rebondissements sont réguliers permettant de rester accroché à l'intrigue.
clone19
• Il y a 2 mois
Phobos est assez original dans sa façon de présenter les différentes intrigues. Il découpe les différents chapitres à la manière de plan hors champs/ champs / chaîne ect. Ce qui immerge directement le lecteur dans cette balance incessante entre des scènes de voyeurisme pure et des scènes plus secrètes. J'aurais aimé une respiration entre chaque chapitres. Certes ils sont courts mais une page aurait permis de faire une pause entre chaque chapitres. Cette absence de pause est pesante à la lecture mais affirme l'ambiance télé réalité qui pèse tout au long de l'histoire. Pour finir, la psychologie des personnages reste très en surface. Je suis frustrée de ne pas connaître assez bien Léonor. J'aimerais que dans le prochain tome, les personnages soient un peu plus développés. Je souhaite aussi connaître un peu plus les prétendants. Mais c'est un roman de SF qui peut vous donner envie de lire volontier la suite tant il promet beaucoup de choses.
Eli97
• Il y a 2 mois
Un projet spatial transformé en télé-réalité, financé par des fonds publics et orchestré par une entreprise privée obsédée par les audiences : il y a dans ce scénario un mélange d’absurde, de satire et de dystopie qui m’a tout de suite intrigué. L’idée de faire se rencontrer douze jeunes gens en orbite pour tomber amoureux sous l’œil constant des caméras aurait pu sombrer dans le ridicule, mais Victor Dixen en tire un roman à la fois divertissant et grinçant, qui interroge les dérives du capitalisme et du divertissement de masse. La construction narrative m’a particulièrement plu. Le découpage en « champ », « contrechamp » et « hors champ » donne un vrai rythme à la lecture tout en multipliant les points de vue. Les chapitres « champ » suivent les filles dans la capsule, dans une ambiance de huis clos spatial sous tension. Les « contrechamp » nous plongent au cœur d’Atlas, l’ex-NASA reconvertie en machine à profits. On sent très vite l’hypocrisie qui règne au sol : ici, on ne parle que de courbes d’audience, d’actionnaires et de rendement. L’univers fonctionne bien, mais j’ai trouvé que certains ressorts de l’intrigue manquaient de subtilité. Le complot orchestré par « l’équipe du Silence » se dévoile trop tôt. Il y a aussi une vraie faiblesse dans les échanges entre filles et garçons : trop naïfs, presque caricaturaux, ils nuisent à la tension émotionnelle que le concept de « rencontre amoureuse sous pression » pourrait faire naître, aussi les dialogues trahissent parfois une volonté trop appuyée d’expliquer ce que les situations suffisent à faire comprendre. Dommage, car l’idée de mêler quête de l’amour et manipulation médiatique aurait pu aller plus loin dans la réflexion. Côté personnages, j’ai accroché à la protagoniste, même si elle m’a beaucoup rappelé celle de Cogito : même tempérament rebelle, même lucidité un peu forcée. En revanche, Serena, la dirigeante glaciale d’Atlas, est un excellent antagoniste : robotique, sans scrupules, et avec un sourire aussi lisse que son discours marketing. Elle incarne parfaitement cette façade propre et brillante derrière laquelle s’organise le cynisme d’une entreprise prête à sacrifier des vies pour un pic d’audience. Le roman se lit très vite, porté par un rythme soutenu, et il faut reconnaître que, malgré son ton teenage, il aborde des thèmes assez lourds : la marchandisation des émotions, la manipulation de masse, la déshumanisation par le spectacle. Mais tout cela reste traité à la surface. J’aurais aimé que le livre donne davantage de place à ceux qui regardent, les Terriens hypnotisés par le programme Genesis. Leur absence du récit rend la critique sociale incomplète : on voit les coulisses de la manipulation, mais pas ses effets sur la société qui la consomme. En résumé, Phobos propose un concept fort, une mise en forme intelligente et un univers cohérent, mais il se heurte parfois à ses propres limites narratives. C’est efficace, bien fichu, mais ça aurait pu être plus audacieux. J’en ressors diverti, un peu frustré, mais curieusement tenté d’ouvrir le tome 2.
rihannafaire
• Il y a 2 mois
12 jeunes adultes, 6 filles, 6 garçons, sont envoyés dans l’espace pour coloniser Mars… mais en mode télé-réalité. Chaque semaine, 6 minutes de speed-dating sous l’œil des caméras. Objectif : former des couples avant l’atterrissage. Mais derrière les strass et les spots de Genesis, une vérité plus sombre menace ces jeunes, qui ne se doutent de rien... Une idée délirante – et pourtant presque plausible – qui joue à fond la carte de la satire des médias. On alterne entre les coulisses de la prod, les journaux TV, et le point de vue de Léonor, l’héroïne combative et terriblement attachante. Le style est simple, rythmé, addictif, un vrai page turner. Mention spéciale à la mise en page inventive (champ/contrechamp/hors champ), et au suspense qui monte crescendo. Par contre, certains personnages secondaires manquent un peu de relief, mais Serena, la productrice, incarne à merveille la manipulation médiatique. Et puis Léonor… quelle force ! Une lecture qui interroge notre rapport aux images, à la science, au pouvoir des écrans. Un roman plus intelligent qu’il n’y paraît, percutant par son efficacité et par sa critique sociale. Verdict : J’ai adoré. Et j’ai hâte de me procurer la suite pour la lire !
Avis des membres
Fiche technique du livre
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- Genres
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- EAN
- 9782221221037
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- Collection ou Série
- Collection R
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- Format
- Grand format
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- Nombre de pages
- 496
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- Dimensions
- 223 x 144 mm
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25,00 € Grand format 496 pages