Kafka sur le rivage - Collector : Le livre de Haruki Murakami

Kafka sur le rivage est bien plus qu’un roman : c’est un univers entier dans lequel on a envie de vivre. Dès les premières pages, Murakami nous plonge dans un monde où le réel se mêle aux rêves, créant une atmosphère à la fois mystérieuse et chaleureuse, presque “cosy”, comme un conte initiatique moderne. J’ai été particulièrement fascinée par la profondeur des personnages. Nakata, avec sa simplicité touchante et sa manière unique de percevoir le monde, m’a rappelé une figure autistique, mais d’une innocence et d’une sagesse désarmantes. À ses côtés, Hoshino, loyal et sensible, forme une compagnie attachante. Et puis il y a le colonel Sanders, personnage drôle et énigmatique, véritable guide spirituel qui apporte des moments de légèreté et d’humour au récit. L’univers du roman est extrêmement riche : musique, poésie, spiritualité, physique, philosophie et références littéraires s’y entremêlent avec fluidité. Murakami réussit le pari de faire coexister des éléments fantastiques avec le quotidien, rendant chaque instant du roman à la fois surprenant et profondément réfléchi. Pour moi, Kafka sur le rivage est un voyage autant intérieur qu’extérieur. C’est un roman où l’on rit, où l’on médite, où l’on s’émerveille, un roman rempli de connaissances et d’émotions. Si je pouvais vivre dans l’un des livres que j’ai lus, ce serait celui-ci. Pour quiconque a l’âme un peu perchée, qui aime se perdre dans un monde où le rêve et la réalité s’entrelacent, Kafka sur le rivage est une expérience inoubliable.

Perdue...je me suis sentie perdue et aspirer dans un tourbillon de métaphores et d'histoires sans queue ni tête. Je relirai un jour ce roman-pavé pour tenter de trouver un sens à ces histoires qui s'entrechoquent sans qu'on n'en sache la fin. Plusieurs fois j'ai voulu abandonner.

Quel étrange objet littéraire ! Et me voici en train de tenter d'ajouter sur Babelio une 636ème critique sans trop savoir par quel bout prendre la chose! Disons que ce roman est un roman typiquement japonais, par les rapports que les personnages entretiennent entre eux et ceux qu'ils ont ont avec la vie. Et c'est aussi un roman pétri de culture occidentale : Eschyle, Sophocle, Shakespeare, Beethoven… Kafka? Peut-être mais cela ne m'a pas sauté aux yeux, car la dimension fantastique est ici plus au service d'un univers onirique et métaphorique que de l'absurde mécanique qui broye les héros du Procès ou du Château. Kafka est le prénom que s'est donné un adolescent de 15 ans, abandonné par sa mère à l'âge de 4 et sous la menace d'une malédiction œdipienne qui lui fut révélé par son père (il devrait tuer ce dernier et coucher avec sa mère et sa sœur). Le roman est l'histoire de sa fugue, où arriveront mille choses étranges. On croise de belles figures et d'autres plus cauchemardesques. Et surtout on ne sait jamais trop si l'on est dans un rêve ou dans une étrange réalité. On songe parfois à Willy Wonka ou à l'Ombre du Vent de Zafon, que je place bien au dessus (ah, les goûts et les couleurs!). Je ne ferai pas de Kafka sur le rivage un livre culte. Trop de métaphores se mêlent, certaines un peu lourdes qui sautent aux yeux, d'autres que je n'ai pas compris, voire pas vu. Quelques clichés aussi de temps à autre. Je n'ai pas vraiment adhéré à ce monde là où la finalité semble de se perdre, mais j'ai passé un bon moment de lecture dans un univers qui n'est pas le mien.

ça faisait longtemps que je souhaitais lire ce roman, référence de la littérature japonaise et considéré d'après plusieurs critique comme un livre philosophique. je me suis enfin décidé et suis partie en vacances avec ( seul livre pour 15j) . J'ai eu envie à plusieurs reprise d'abandonner sa lecture par ennui, l'alternance des paragraphes entre cet adolescent et ce veil homme ne me passionnait pas , je ne m'attachais pas aux personnages ,c'est le fait d'avoir qu'un seul livre m'a fait persévérer sa lecture...et je suis comme certains d'entre-vous perturbée par mon ressenti; j'ai fini par m'attacher à Nakata ( veil homme amnésique ) , un peu moins à Kafka , ai été surprise de vouloir connaitre la fin .. je confirme on aime et en même temps on est peu enthousiaste , on poursuit la lecture fasciné et pourtant on s'ennuie..... il s'agit d'un roman de 600 pages sur la condition humaine, à l'écriture fluide parfois poétique déstabilisant par l'ennui et l' attachement qu'on peut ressentir à sa lecture .