L'Attentat

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

• fafache 08/04/2024

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  "L'Attentat" de Yasmina Khadra ne se contente pas d'être une œuvre de fiction ; c'est une véritable leçon de vie qui vous saisit dès les premières lignes pour ne plus vous lâcher. Mon premier ouvrage de cet auteur, mais certainement pas le dernier. Nous suivons le parcours bouleversant d'Amine Jaffari, un chirurgien arabe-israélien respecté exerçant à Tel-Aviv. Sa vie, en apparence parfaite, est brutalement ébranlée lorsque sa femme, jusque-là aimante et apparemment sans histoire, commet l'impensable : elle se transforme en kamikaze, perpétrant un attentat meurtrier. Amine se lance alors dans une quête effrénée de compréhension, cherchant à percer les motivations les plus intimes de son épouse, cherchant désespérément à comprendre ce qui a pu la conduire à un tel acte. L'Attentat" nous confronte à des questions déchirantes sur l'identité, la culpabilité, les complexités de la religion et les conflits qui déchirent la société. En bref, ce roman ne se contente pas de divertir ; il provoque, il dérange, et surtout, il est de ceux que l'on doit lire au moins une fois dans sa vie.
• Jalimaylo 29/03/2024

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  J'apprécie l'auteur Le récit est celui d'un attentat perpétré par un kamikaze dans ces territoires du Moyen-Orient où deux peuples revendiquent la propriété de ceux ci. Il m' est étrange de faire cette lecture alors qu'aujourd'hui encore attentats et attaques font rages dans cette région du monde. Yasmina Khadra nous emmène en quête d'une vérité, celle qui conduit au sacrifice de sa vie. Le chemin du personnage principal est difficile, encombré de violence, de haine de l'autre et au dessus de tout la méfiance qui ne peut permettre aucun dialogue. Les hommes auront ils un jour une foi qui ne tue pas.
• MaggyM 21/03/2024

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  Amine est un chirurgien reconnu à Tel Aviv. Palestinien, naturalisé israëlien, il se sent bien éloigné des conflits qui agitent les deux communautés, sauf quand il doit gérer les victimes d'un attentat, comme aujourd'hui. Un kamikaze s'est fait exploser dans un restaurant du centre-ville et les blessés affluent, les morts aussi. Quand il découvre que le kamikaze en question est sa femme, son monde s'écroule. Yasmina Khadra pose ici la problématique du point de vue de ceux qui restent, qui ne comprennent pas et cherchent à comprendre l'incompréhensible. A travers le personnage de ce chirurgien qui avait tout réussi, y compris à être accepté dans une société israëlienne où les "arabes" ne sont pas toujours les bienvenus, c'est toute la complexité du militantisme extrême qui est posé. Parce que dans sa quête de compréhension, Amine sera confronté à la réalité crue du peuple qui ne vit pas dans les villas cossues de la banlieu de Tel Aviv et ira jusqu'à tenter de retrouver ses racines en Palestine. Et si au début le personnage imagine trouver une réponse à ses questions, il apprendra au fur et à mesure de ses investigations que la vérité est beaucoup plus complexe à appréhender que ce qu'il imagine. Au début de ma lecture, j'ai cru que l'auteur prenait parti prenantt comme point de départ un attentat commis par une palestinienne en Israël mais finalement, ce ne fut pas le cas. En effet, il fait passer son personnage de l'autre côté du mur où la réalité des palestiniens change son prisme de compréhension. Incitant par là le lecteur a faire de même pour embrasser la complexité du conflit israelo-palestinien à travers les yeux de ceux qui sont les deux pieds sur le sol de cette région chaque jour, entre ruines et peur. Yasmina Khadra n'apporte bien entendu aucune réponse. Y en a-t-il d'ailleurs une? Mais il confronte le lecteur à une réalité qui nous dépasse tous et sur laquelle une seule conclusion s'impose: personne n'a tort ou raison, il n'y a pas les bons d'un côté et les méchants de l'autre... d'où quelle vienne, seule la violence est condamnable sans discussion possible. Amine est un chirurgien reconnu à Tel Aviv. Palestinien, naturalisé israëlien, il se sent bien éloigné des conflits qui agitent les deux communautés, sauf quand il doit gérer les victimes d'un attentat, comme aujourd'hui. Un kamikaze s'est fait exploser dans un restaurant du centre-ville et les blessés affluent, les morts aussi. Quand il découvre que le kamikaze en question est sa femme, son monde s'écroule. Yasmina Khadra pose ici la problématique du point de vue de ceux qui restent, qui ne comprennent pas et cherchent à comprendre l'incompréhensible. A travers le personnage de ce chirurgien qui avait tout réussi, y compris à être accepté dans une société israëlienne où les "arabes" ne sont pas toujours les bienvenus, c'est toute la complexité du militantisme extrême qui est posé. Parce que dans sa quête de compréhension, Amine sera confronté à la réalité crue du peuple qui ne vit pas dans les villas cossues de la banlieu de Tel Aviv et ira jusqu'à tenter de retrouver ses racines en Palestine. Et si au début le personnage imagine trouver une réponse à ses questions, il apprendra au fur et à mesure de ses investigations que la vérité est beaucoup plus complexe à appréhender que...

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• Ladoryquilit 20/03/2024

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  Un roman très intéressant à lire, très percutant par le thème abordé qui fait encore écho à ce qu'il peut se passer dans notre monde actuel. Les passages sur l'attentat sont glaçants, l'auteur nous décrit ça en plus d'une manière tellement juste et forte. L'histoire d'Amine est poignante, le suivre dans son périple pour connaître la vérité nous tient en haleine. J'ai beaucoup aimé lire ce livre.
• JulieDes 19/03/2024

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  On ne ressort pas indifférent de cette lecture. Bien sûr, le thème principal reste le conflit israélo-palestinien, mais on est loin d’une description sans relief d’un conflit politico-religieux. En effet, au coeur du conflit, il y a des hommes et des femmes qui VIVENT des histoires d’amour, des trahisons, des amitiés fortes, des liens familiaux complexes, mais solides. Et puis, cette question de neutralité si chère à cet homme. La trahison qu’il ressent à l’idée que sa femme adorée n’ait pas eu la même vision des choses que lui. Puis, petit à petit, cette question en filigrane, dans un tel contexte, peut-on réellement rester neutre? Peut-on vivre une vie heureuse sans culpabilité en fermant les yeux?