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Les sortilèges du Cap Cod
Céline Leroy (traduit par)
Date de parution : 07/06/2012
Éditeurs :
10/18

Les sortilèges du Cap Cod

Céline Leroy (traduit par)
Date de parution : 07/06/2012

Il suffit d’un mariage pour que celui de Joy et Jack Griffin, la soixantaine, vole en éclats. Un an plus tard, les noces de leur propre fille au cap Cod scellent...

Il suffit d’un mariage pour que celui de Joy et Jack Griffin, la soixantaine, vole en éclats. Un an plus tard, les noces de leur propre fille au cap Cod scellent leurs retrouvailles. De retour sur les lieux de son enfance, Jack vient y disperser les cendres de ses impitoyables et...

Il suffit d’un mariage pour que celui de Joy et Jack Griffin, la soixantaine, vole en éclats. Un an plus tard, les noces de leur propre fille au cap Cod scellent leurs retrouvailles. De retour sur les lieux de son enfance, Jack vient y disperser les cendres de ses impitoyables et défunts parents. Le contexte invite à la crise existentielle. Et le bilan des ratés est lourd !

« La famille, la transmission, le couple et ses compromis : autant de thèmes abordés avec brio et subtilité par Richard Russo, qui sait aussi conjuguer l'humour avec l'émotion. » Lire

Traduit de l’anglais (États-Unis)
par Céline Leroy

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EAN : 9782264053497
Code sériel : 4561
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 336
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782264053497
Code sériel : 4561
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 336
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Laveze 18/09/2022
    LES SORTILÈGES DU CAP COD de RICHARD RUSSO Plaisant à lire des histoires de mariages, divorces et remariages vers la Nouvelle Angleterre. Tout tourne autour de la famille, on est chez des enseignants dans des facs plus ou moins cotées, une bonne dose de snobisme et de jalousie, ça se lit comme du Philipp Roth en moins bon.
  • petitemartine 16/02/2022
    Mon avis : Un roman que j'ai bien apprécié. Une comédie douce-amère sur la famille, le couple, les amours déchus, le renoncement, la transmission, la nostalgie de l'enfance, les erreurs que l'on reproduit ou pas de père en fils, l'attachement à nos parents, la vieillesse ... De nombreux thèmes chers à l'auteur. J'ai apprécié la construction , le style. Les deux mariages où se rendent Griffin et Joy sont pour Griffin l'occasion de se remémorer son enfance et ses vacances au Cap Cod chaque année avec ses parents. L'auteur réussi à mêler passé et présent. Et comme le dit RR dans son avis ( voir le lien ) , une petite phrase en fin de chapitre ou de paragraphe permet de comprendre où nous en sommes. Il y a beaucoup de tendresse pour ces personnages qui ont chacun leurs défauts, des rêves, des déceptions, des envies. De nombreuses situations sont cocasses. Imaginez-vous transporter dans votre coffre l'urne funéraire de votre père afin de disperser ses cendres mais de ne jamais trouver le bon moment, le bon endroit ! Et à ce moment à l'autre bout du pays votre mère qui vous appelle et vous gronde comme un gamin ! La fin est touchante... Je garderai donc un très bon souvenir de ces couples et de leurs familles parfois un peu déjantées mais tellement vraies et attachantes. Et puis, ayant séjourné deux fois à Cap Cod , j'ai aimé retrouvé l'endroit et l'ambiance... Mon avis : Un roman que j'ai bien apprécié. Une comédie douce-amère sur la famille, le couple, les amours déchus, le renoncement, la transmission, la nostalgie de l'enfance, les erreurs que l'on reproduit ou pas de père en fils, l'attachement à nos parents, la vieillesse ... De nombreux thèmes chers à l'auteur. J'ai apprécié la construction , le style. Les deux mariages où se rendent Griffin et Joy sont pour Griffin l'occasion de se remémorer son enfance et ses vacances au Cap Cod chaque année avec ses parents. L'auteur réussi à mêler passé et présent. Et comme le dit RR dans son avis ( voir le lien ) , une petite phrase en fin de chapitre ou de paragraphe permet de comprendre où nous en sommes. Il y a beaucoup de tendresse pour ces personnages qui ont chacun leurs défauts, des rêves, des déceptions, des envies. De nombreuses situations sont cocasses. Imaginez-vous transporter dans votre coffre l'urne funéraire de votre père afin de disperser ses cendres mais de ne jamais trouver le bon moment, le bon endroit ! Et à ce moment à l'autre bout du pays votre mère qui vous appelle et vous gronde comme un gamin ! La fin est touchante... Je garderai...
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  • adtraviata 10/01/2021
    Deux mariages, une rupture, des souvenirs en masse, il ne se passe pas grand-chose dans Les sortilèges du Cap Cod, mais le regard à la fois acéré et empathique de l’auteur vous embarque dans l’histoire de ses personnages : le couple Jack Griffin et sa femme Joy, leur fille Laura et ses amis Kelsey et Sunny Kim, le fiancé de Laura, le coscénariste de Jack, Tommy, et surtout les parents de Jack et de Joy. Les parents du premier sont des universitaires aigris de nature, qui ont tenté de compenser les années académiques qu’ils jugeaient pourries dans des vacances annuelles au Cap Cod, dans des locations plus ou moins chic selon l’état annuel de leurs finances. Jack a gardé en mémoire la valeur symbolique attachée à cet endroit et aussi les émotions liées à la rencontre un été d’une vraie famille bien plus aimante que la sienne. Quant à Joy, elle vient d’une famille nombreuse où tout le monde porte un prénom en J (je me rends compte en écrivant qu’elle a épousé un homme en J) et où la carrière universitaire importe bien moins que la convivialité, l’attachement, la fidélité indéfectible. Jack et Joy veulent construire leur vie de couple de façon personnelle, ils bâtissent leur parcours en tentant de rester fidèles à « la convention de Truro » qu’ils ont établie lors de leur voyage de noces. Mais quand vient le temps du mariage de leur fille unique, il faut se rendre à l’évidence : les modèles de leurs parents ont influencé, consciemment ou non, leur propre mode de vie de couple. A l’instar de sa mère, snob universitaire invétérée, Jack ne peut s’empêcher de mépriser sa belle-famille tout en acceptant, la mort dans l’âme, son aide financière et Joy souffre de la raideur affective de son mari. Le mariage de Kelsey, un an avant celui de Laura, fait éclater les ressentiments dans le couple. Et remonter les souvenirs d’enfance, de jeunesse des uns et des autres à la surface. C’est par le regard de Jack Griffin que nous suivons ce remue-ménage psychologique. Un an plus tard, alors qu’il transporte toujours les cendres de ses parents, à disperser quelque part au Cap Cod, le mariage de Laura va dénouer tous les noeuds dans un dîner de répétition apocalyptique : qu’est-ce que j’ai ri, qu’est-ce que c’était bien fichu ! C’est un roman sur le couple, la famille, l’héritage plus ou moins encombrant des parents pour leurs enfants. Les sortilèges du Cap Cod sont à prendre à double sens : magie de l’enfance, magie du souvenir qui jette aussi un voile falsifié sur les personnages devenus adultes. Richard Russo nous emmène au coeur de ces sortilèges dans une construction impeccable, avec empathie et ironie mêlées. De quoi me donner envie de continuer à le lire !Deux mariages, une rupture, des souvenirs en masse, il ne se passe pas grand-chose dans Les sortilèges du Cap Cod, mais le regard à la fois acéré et empathique de l’auteur vous embarque dans l’histoire de ses personnages : le couple Jack Griffin et sa femme Joy, leur fille Laura et ses amis Kelsey et Sunny Kim, le fiancé de Laura, le coscénariste de Jack, Tommy, et surtout les parents de Jack et de Joy. Les parents du premier sont des universitaires aigris de nature, qui ont tenté de compenser les années académiques qu’ils jugeaient pourries dans des vacances annuelles au Cap Cod, dans des locations plus ou moins chic selon l’état annuel de leurs finances. Jack a gardé en mémoire la valeur symbolique attachée à cet endroit et aussi les émotions liées à la rencontre un été d’une vraie famille bien plus aimante que la sienne. Quant à Joy, elle vient d’une famille nombreuse où tout le monde porte un prénom en J (je me rends compte en écrivant qu’elle a épousé un homme en J) et où la carrière universitaire importe bien moins que la convivialité, l’attachement, la fidélité indéfectible. Jack et Joy veulent construire leur vie de...
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  • VALENTYNE 19/12/2020
    Richard Russo fait partie des auteurs que j’ai découverts récemment et qui m’enchantent. Pas d’histoire extraordinaire ici : un homme, enseignant universitaire, a des difficultés dans son couple. Les deux époux ont tous les deux la cinquantaine et leur fille les a invités au mariage de sa meilleure amie au fameux cap Cod du titre. C’est l’occasion pour Jack de dérouler sa vie entière pour se demander quand son mariage a commencé à partir à vau l’eau. Il revient sur son enfance et surtout sur le couple étrange que formait ses parents. Le père octogénaire est décédé il y a six mois et Jack avait promis de disperser ses cendres au Cap Cod, là où celui-ci aurait vécu les plus beaux instants de sa vie. Sa mère (octogénaire également) le harcèle au téléphone…. Il s’agit d’un livre introspectif, à la fois lucide sur les dégâts du temps et fascinant d’ironie (le comique de répétition atteint des sommets dans l’autodérision et j’ai plusieurs fois éclaté de rire…pour être pas loin des larmes deux pages après) Dans une deuxième partie, on retrouve nos (anti) héros, un an après, au mariage de leur fille Laura : après un an de séparation, est là l’occasion de se réconcilier ? Si on devait plagier le titre d’un film célèbre ce serait deux mariages et deux enterrements … une réussite pour ma part ce roman (peut-être parce que j’ai quasiment le même âge que les deux personnages principaux ….et que je me suis énormément identifiée à eux)Richard Russo fait partie des auteurs que j’ai découverts récemment et qui m’enchantent. Pas d’histoire extraordinaire ici : un homme, enseignant universitaire, a des difficultés dans son couple. Les deux époux ont tous les deux la cinquantaine et leur fille les a invités au mariage de sa meilleure amie au fameux cap Cod du titre. C’est l’occasion pour Jack de dérouler sa vie entière pour se demander quand son mariage a commencé à partir à vau l’eau. Il revient sur son enfance et surtout sur le couple étrange que formait ses parents. Le père octogénaire est décédé il y a six mois et Jack avait promis de disperser ses cendres au Cap Cod, là où celui-ci aurait vécu les plus beaux instants de sa vie. Sa mère (octogénaire également) le harcèle au téléphone…. Il s’agit d’un livre introspectif, à la fois lucide sur les dégâts du temps et fascinant d’ironie (le comique de répétition atteint des sommets dans l’autodérision et j’ai plusieurs fois éclaté de rire…pour être pas loin des larmes deux pages après) Dans une deuxième partie, on retrouve nos (anti) héros, un an après, au mariage de leur fille Laura : après un an de séparation, est là l’occasion de se...
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  • GeorgesSmiley 15/06/2019
    On ne choisit pas sa famille, dit l’adage. Jack, quant à lui, aurait aimé être le fils des Browning, même si « comme avait lâché sa mère, ils (n’) enseignent (qu’)au collège ». « Il lui avait suffi d’une semaine pour tomber amoureux, aussi improbable que cela paraisse, de toute la famille Browning et les jours passés en leur compagnie étaient merveilleux, y compris ceux où il pleuvait ». Mais il n’était que le fils des Griffin qui, eux enseignaient à l’université. Absents, égoïstes, négligents (surtout avec les affaires des autres), volages, méprisants et insatisfaits de leur vie, voici des personnages peu sympathiques. Oui, mais quand ce sont vos parents, que vous êtes leur enfant unique, il faut faire comme Jack, faire avec. Et puis, soyons justes, il y a toujours, dans toutes les familles, quelques bons moments. Pour Jack et ses parents, cela a toujours été leurs vacances d’été au Cap Cod, vous savez cet endroit magnifique que la bourgeoisie de Boston, imitant les Kennedy, envahit dès les beaux jours. Richard Russo donne la parole à Jack Griffin, devenu prof d’université lui-aussi après avoir tâté de l’écriture ou plutôt de la réécriture de scénarii pour l’usine à rêves d’Hollywood. Autour de deux mariages, celui d’une amie de sa fille puis, un an plus tard, celui de sa propre fille, Jack va revenir à Cap Cod, repenser à son enfance, alors qu’il vient de perdre son père et qu’il ne va pas tarder à perdre sa mère, tout en constatant que son mariage bat de l’aile. Pour le lecteur, c’est un régal : le cadre, le milieu universitaire, les rapports familiaux et les dégâts qu’ils peuvent causer sur une vie de couple. Comme d’habitude, les personnages secondaires de Richard Russo valent beaucoup mieux que ce qualificatif. On les croisera à l’un ou l’autre des mariages et, pour peu qu’on prenne le temps de poser son verre et de passer de table en table, on sera étonné de leur consistance. On aimera leur histoire personnelle et, si on en avait le temps, on les accompagnerait sur la plage pour les écouter encore un moment, car ils ont des choses intéressantes à dire. Il ya, en particulier, Sunny, le fils d’immigrés coréens, ami d’enfance de sa fille, amoureux transi et silencieux, bon élève, bon camarade, qui passe à côté parce que trop bien élevé. Il épousera une Coréenne qu’il n’aime pas, pour faire plaisir à ses parents. Ou Marguerite, invitée avec son gros beauf d’ex-mari, qui voudrait vivre encore un peu avant de se faner définitivement. Elle est souriante, pétillante, mais au détour d’une phrase, on apprend qu’elle aussi a un passif avec ses parents. Le père et la mère, égoïstes et absents mais envahissants même si l’un des deux est en maison de retraite quelque part dans l’Indiana et le second enfermé dans l’urne funéraire que son fils trimballe depuis presque un an dans le coffre de sa voiture dans le but de disperser ses cendres quelque part dans cet endroit qu’il aimait tant. Jack les fuit mais il ne réussit pas à les chasser de son esprit. Il fuit aussi ses beaux-parents, chaque invitation est un supplice mais comment faire ? Ils aiment leur fille et voudraient la voir plus souvent, ce qui tombe bien mal parce que leur fille les aime aussi et voudrait leur rendre visite beaucoup plus souvent. Ca vous parle peut-être ? Un mariage qui part en quenouille, peut-être à cause des parents, un collègue et ami proche qui voudrait être encore plus proche de sa femme, laquelle le sent et s’en défend à (grand) peine. Bref, comme parfois à Cap Cod quand la brume marine se lève et efface le paysage, Jack perd pied avant de découvrir, une fois qu’elle se sera dissipée, ce qu’il n’imaginait pas. Richard Russo est un magicien de l’ordinaire, il réussit à passionner son lecteur pour la vie de ses personnages sans drames, sans rebondissements imprévus, juste parce qu’il dépeint merveilleusement bien des choses et des sentiments ordinaires. Il y a des scènes que nous avons tous, plus ou moins, vécues : l’achat (compliqué) du sapin de Noël, les vacances d’été dont une partie passe à rêver à l’acquisition d’une résidence secondaire, le retour en voiture de week-end en voiture avec le silence où chacun des conjoints laisse vagabonder ses pensées sans déranger l’autre ou sans oser lui parler. C’est subtil, délicat, souvent humoristique et terriblement prégnant parce que ce que raconte Griffin, ce qu’il pense, ce qu’il imagine ou redoute, oui, nous l’avons tous, un jour ou l’autre, vécu ou pensé. J’ai même eu la chance, un jour, de franchir moi-aussi le Sagamore bridge pour découvrir Cap Cod, me promener au sommet de ses dunes, descendre sur ses plages et partir en mer admirer les baleines, et je n’ai qu’un regret : ne pas avoir lu plus tôt les Sortilèges du Cap Cod. « Mon Dieu, non, ça n'avait rien à voir avec toi. C'est aux sortilèges du Cap Cod qu'on doit d'être restés ensemble si longtemps, That Old Cap Magic. Tu te souviens qu'on le chantait chaque fois qu'on traversait le Sagamore ? Puis elle se tourna vers Bartleby. "Un mois de rêve, tous les étés. Soleil, sable, mer, gin. Suivis de onze mois de calvaire." S'adressant de nouveau à Griffin, elle ajouta : "Mais ça vaut pour la plupart des mariages, tu verras." On ne choisit pas sa famille, dit l’adage. Jack, quant à lui, aurait aimé être le fils des Browning, même si « comme avait lâché sa mère, ils (n’) enseignent (qu’)au collège ». « Il lui avait suffi d’une semaine pour tomber amoureux, aussi improbable que cela paraisse, de toute la famille Browning et les jours passés en leur compagnie étaient merveilleux, y compris ceux où il pleuvait ». Mais il n’était que le fils des Griffin qui, eux enseignaient à l’université. Absents, égoïstes, négligents (surtout avec les affaires des autres), volages, méprisants et insatisfaits de leur vie, voici des personnages peu sympathiques. Oui, mais quand ce sont vos parents, que vous êtes leur enfant unique, il faut faire comme Jack, faire avec. Et puis, soyons justes, il y a toujours, dans toutes les familles, quelques bons moments. Pour Jack et ses parents, cela a toujours été leurs vacances d’été au Cap Cod, vous savez cet endroit magnifique que la bourgeoisie de Boston, imitant les Kennedy, envahit dès les beaux jours. Richard Russo donne la parole à Jack Griffin, devenu prof d’université lui-aussi après avoir tâté de l’écriture ou plutôt de la réécriture de scénarii pour l’usine à rêves d’Hollywood. Autour...
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Voyagez hors des sentiers battus, loin d'une littérature conventionnelle et attendue…