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L'homme qui rit
Date de parution : 28/06/2019
Éditeurs :
Pocket

L'homme qui rit

Date de parution : 28/06/2019
Angleterre, fin du XVIIe. Un jeune lord est enlevé par une troupe de brigands et mutilé, la bouche fendue jusqu’aux oreilles. Abandonné durant une nuit d’hiver, l’enfant trouve refuge auprès... Angleterre, fin du XVIIe. Un jeune lord est enlevé par une troupe de brigands et mutilé, la bouche fendue jusqu’aux oreilles. Abandonné durant une nuit d’hiver, l’enfant trouve refuge auprès d’un philosophe ambulant et devient saltimbanque, parcourant les routes et haranguant les foules aux côtés de son nouveau protecteur. C’est... Angleterre, fin du XVIIe. Un jeune lord est enlevé par une troupe de brigands et mutilé, la bouche fendue jusqu’aux oreilles. Abandonné durant une nuit d’hiver, l’enfant trouve refuge auprès d’un philosophe ambulant et devient saltimbanque, parcourant les routes et haranguant les foules aux côtés de son nouveau protecteur. C’est le début de quinze années d’errance pour celui qu’on surnommera, en référence à son visage défiguré, « l’Homme qui rit ».
Mais, derrière ce sourire forcé, se cache une âme révoltée par l’arrogance de la noblesse…
 
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EAN : 9782266300186
Code sériel : 15435
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 768
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266300186
Code sériel : 15435
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 768
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • TrueDuck 09/04/2024
    Ce livre laissera une cicatrice telle celle sur le visage de ce petit garçon, Gwynplaine, au destin incroyable dont on va suivre la vie. Et ce sera une cicatrice magnifique. Je n'ai pas eu l'impression de lire une histoire, j'ai plutôt lu, entendu, suivi Victor Hugo me raconter une vie, ou plutôt la vie. Ce style unique, avec des phrases longues, adoucies de virgules, rythmées de verbes et emplies de descriptions profondes, systématiquement très claires et parfaitement posées, donne un relief de descriptifs actifs à cette vie décrite d'un enfant à qui tout ne devait pas sourire, encore moins sa vie, dans les sphères aristocratiques britanniques du XIXe siècle. (si tu me lis à voix haute, respire ici) Je ne pense pas avoir déjà autant surligné de phrases ni passages (96 !) dans un même livre, aussi long soit-il. J'aurais pu, et même voulu, tout relever pour me souvenir ; je me suis restreint par pur bon sens car si tout est surligné, rien ne ressort vraiment. Alors même que tout est juste, tombe sous le sens, me fait réagir, tressaillir, sourire, rire, frémir. Chaque mot se lit pile comme il faut, de manière inattendue, systématiquement. Comme un peintre dont on pense que la toile est terminée, parfaite, et qu'il ajoute un trait sublimant alors encore plus le tout. On pense au chef d'œuvre, et il brille encore plus avec ce trait singulier, cette ombre subtile, ce mot supplémentaire qui nous semblait superflu et qui, au final, donne à toucher du doigt la nature-même d'un génie. Car c'est du génie. J'en frissonne encore et j'ai déjà lu quelques livres par ailleurs pour espérer avoir un minimum de crédibilité dans mon ressenti qui pourrait paraître excessif. Les plaidoyers de Gwynplaine t'en confirmeront la nature. L'histoire, un très jeune marin devenu saltimbanque, amoureux de la vie alors que cette dernière devait lui être insupportable, et on embarque pour une aventure sur mer et sur terre racontée sous forme d'une immense poésie douce et acide à la fois. Un reportage, un conte philosophique, une pièce de théâtre aux messages - souvent d'amour - d'une douce force surpuissante. Un mélange de genres et de styles déroutant ; mais l'œuvre entière l'étant, j'ai obtenu bien plus que ce que je m'étais imaginé trouver. Un naufrage épouvantable et salvateur. Un spectacle dont on ne saura rien sauf qu'il mélange les genres et jusqu'à ce qu'il dérange les autorités. Et l'amour qui débarque. Inaccessible. Immensément fort. Des chapitres entiers qui déclarent une flamme, décrivent une tempête, déciment un arbre généalogique... Des messages forts, depuis une Angleterre dont on sent pour Hugo qu'elle est le point d'appui de sa critique du pouvoir des héritages. Que j'aimerais savoir décrire la vie et l'amour comme Victor Hugo. C'est purement beau. On y parle famille, aristocratie, amour, traîtrise, business, amitié, religion, médecine, philosophie, revanche sur les affres de la vie, voire parfois tourné en vaudeville... Impossible à résumer, et même si ça l'était je m'y refuserais pour t'obliger à le lire. Tant pis pour toi, fonce ! Un 10/10 dans mon échelle de goût, alors même que je me demande comment j'ose placer le maître incontesté des mots et des idées sur un banal échelon de mes misérables goûts... ('misérables'... Tu l'as ? ok... oui, je sais, cet avis ne laissera pas de cicatrices en toi, lui. Mais lis ce livre, c'est tout ce que je te conseille, pour toi ! Lis du Victor Hugo, pour la vie, ou au moins savoir comment parler d'amour)Ce livre laissera une cicatrice telle celle sur le visage de ce petit garçon, Gwynplaine, au destin incroyable dont on va suivre la vie. Et ce sera une cicatrice magnifique. Je n'ai pas eu l'impression de lire une histoire, j'ai plutôt lu, entendu, suivi Victor Hugo me raconter une vie, ou plutôt la vie. Ce style unique, avec des phrases longues, adoucies de virgules, rythmées de verbes et emplies de descriptions profondes, systématiquement très claires et parfaitement posées, donne un relief de descriptifs actifs à cette vie décrite d'un enfant à qui tout ne devait pas sourire, encore moins sa vie, dans les sphères aristocratiques britanniques du XIXe siècle. (si tu me lis à voix haute, respire ici) Je ne pense pas avoir déjà autant surligné de phrases ni passages (96 !) dans un même livre, aussi long soit-il. J'aurais pu, et même voulu, tout relever pour me souvenir ; je me suis restreint par pur bon sens car si tout est surligné, rien ne ressort vraiment. Alors même que tout est juste, tombe sous le sens, me fait réagir, tressaillir, sourire, rire, frémir. Chaque mot se lit pile comme il faut, de manière inattendue, systématiquement. Comme un peintre dont on pense que la...
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  • Romain28 04/02/2024
    Avant dernier roman de Hugo , l’Homme qui rit , encore d’avantage que les Travailleurs de la Mer s’attache à composer son récit de digressions descriptives , ici une généalogie et une description de l’aristocratie britannique et de son cadre géopolitique , mais au-delà du tourbillon d’érudition parfois artificiel ,dans lequel le lecteur harassé se trouve emporté, submergé, la place conséquente qu’occupe dans le livre ce vertigineux travail de documentation, n’a plus rien à voir avec un quelconque pas de coté , mais la succession et l’enchevêtrement fiévreux des faits et privilèges d’un milieu marqué du sceau de l’opulence, ne fait qu’exhausser d’avantage la précarité, le dénuement des personnages qui sont le centre de gravité de ce roman, qui comme en un écho évident aux Misérables , met en scène la souffrance d’enfants abandonnées recueilli par un juste aux manières bourrues. Les plus belles pages sont bien entendues celles-ci , celles ou le lyrisme hugolien parois emphatique fait passer son souffle puissant pour mieux nous saisir comme aucun autre, de la souffrance et de la détresse des pauvres gens et du sentiment de révolte et d’indignation chevillé au corps de l’homme qui plus tard militera ardemment pour l’amnistie des communards. Pour ce qui est de la figure de Gwynplaine – l’Homme qui rit , figure au sens propre comme au sens figuré justement, difficile de ne pas voir dans ce bateleur au sourire éternel qui a pour origine une mutilation , comme l’écho sardonique et rageur d’une déchéance ,renvoyée à ceux la même qui ont tenté par ce moyen d’ invisibiliser ses origines , et au delà , la grimace sarcastique et désespérée adressé à une classe par une autre Avant dernier roman de Hugo , l’Homme qui rit , encore d’avantage que les Travailleurs de la Mer s’attache à composer son récit de digressions descriptives , ici une généalogie et une description de l’aristocratie britannique et de son cadre géopolitique , mais au-delà du tourbillon d’érudition parfois artificiel ,dans lequel le lecteur harassé se trouve emporté, submergé, la place conséquente qu’occupe dans le livre ce vertigineux travail de documentation, n’a plus rien à voir avec un quelconque pas de coté , mais la succession et l’enchevêtrement fiévreux des faits et privilèges d’un milieu marqué du sceau de l’opulence, ne fait qu’exhausser d’avantage la précarité, le dénuement des personnages qui sont le centre de gravité de ce roman, qui comme en un écho évident aux Misérables , met en scène la souffrance d’enfants abandonnées recueilli par un juste aux manières bourrues. Les plus belles pages sont bien entendues celles-ci , celles ou le lyrisme hugolien parois emphatique fait passer son souffle puissant pour mieux nous saisir comme aucun autre, de la souffrance et de la détresse des pauvres gens et du sentiment de révolte et d’indignation chevillé au corps...
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  • tessy2 10/01/2024
    Que dire sur ce roman qui n'ait été déjà dit ? Mon ressenti, peut-être..? Je rejoins la plupart des lecteurs de ce roman magnifique. Lire Hugo, c'est entrer en littérature. Il y a tant de grandeur, d'éloquence. Tout y est ou presque, œuvre romanesque, mais œuvre éminemment poétique, du lyrisme et du tragique. Ce fut un véritable délice et enchantement de renouer en tant que lectrice, avec une si belle plume. J'ai lu Victor Hugo, il y a bien longtemps, et l'engagement qu'il m'avait fallu à l'époque pour clôturer Notre-Dame de Paris était restée gravée en moi avec tant d'intensité, que je ne m'étais jamais sentie la force de recommencer. Et bien, même avec l'expérience et les années, cela reste une ascension magnifique, mais toujours aussi longue, un Everest que l'on est ravi d'avoir gravi mais dont on ne reproduira pas l'expérience de si tôt , toutefois, une fierté d'avoir lu un roman exigeant. Exigeant, oui, car le roman alterne entre l'histoire principale du jeune Gwynplaine et tout un tas de digressions, chères à Hugo, notamment sur la monarchie. Hugo nous abreuve d'un flot inimaginable d'informations sur les lords anglais que même une férue d'histoire ( que je suis), a de quoi dégoûter. Mais je me suis consolée en pensant à notre cher Hugo, la tête penchée sur le papier, qui je pense, avait tant envie de nous expliquer, de nous décortiquer, de nous exposer ses pensées politiques et républicaines. J'avoue que sa dénonciation de la monarchie est un peu éloignée de mes préoccupations mais le roman va bien au-delà. Il y a tant de sujets, de questionnements, de réflexions qui découlent de cette histoire. Voilà ,la marque des grands textes. L'écriture, pour autant, n'est pas difficile. Il a même un style très accessible et des phrases incisives, minimalistes et d'une modernité incroyable. De véritables punchlines, dirait-on aujourd'hui. ! Des phrases si justes, si drôles parfois, qu'elles ne peuvent pas laisser indifférent. Un véritable conteur également, on a le film devant les yeux en permanence. Si vous souhaitez tenter l'expérience, je vous conseille de prendre le temps et de persévérer ( la liste des lords n'est qu'un mauvais moment à passer, mais elle se trouve en début de roman ). Vous y trouverez une écriture vibrante, si poétique, des passages somptueux tel que l'épisode de Gwynplaine dans la neige, d'une beauté à couper le souffle,... Je m'arrête là avec une pensée pour Ursus que je n'ai pu m'imaginer que sous les traits de Victor Hugo. Et pour ceux qui ont peur d'escalader cette montagne, il existe des versions allégées, moins de poésie mais plus digestes. Que dire sur ce roman qui n'ait été déjà dit ? Mon ressenti, peut-être..? Je rejoins la plupart des lecteurs de ce roman magnifique. Lire Hugo, c'est entrer en littérature. Il y a tant de grandeur, d'éloquence. Tout y est ou presque, œuvre romanesque, mais œuvre éminemment poétique, du lyrisme et du tragique. Ce fut un véritable délice et enchantement de renouer en tant que lectrice, avec une si belle plume. J'ai lu Victor Hugo, il y a bien longtemps, et l'engagement qu'il m'avait fallu à l'époque pour clôturer Notre-Dame de Paris était restée gravée en moi avec tant d'intensité, que je ne m'étais jamais sentie la force de recommencer. Et bien, même avec l'expérience et les années, cela reste une ascension magnifique, mais toujours aussi longue, un Everest que l'on est ravi d'avoir gravi mais dont on ne reproduira pas l'expérience de si tôt , toutefois, une fierté d'avoir lu un roman exigeant. Exigeant, oui, car le roman alterne entre l'histoire principale du jeune Gwynplaine et tout un tas de digressions, chères à Hugo, notamment sur la monarchie. Hugo nous abreuve d'un flot inimaginable d'informations sur les lords anglais que même une férue d'histoire ( que je suis), ...
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  • MarcoKerma 10/01/2024
    Bon, je vais tenter de ne pas faire comme Victor Hugo, c'est-à-dire trop long. J'indique que, ayant lu plusieurs de ses livres, j'ai eu plusieurs heures de bonheur mais là c'est trop. Trop de redondances hugoliennes : ce qu'il exprime clairement en une phrase, il le décline ensuite en plusieurs, me donnant le sentiment qu'il fait étalage de ses possibilités à varier sur un thème. Je sais que cela fait partie de son style, reconnaissable, je sais qu'Hugo crée un monde en décrivant, crée une pensée en commentant, je sais que l'écriture d'Hugo est "logos" (à la fois "lieu" et "langage") mais j'ai trouvé que là il abusait et usait les figures de styles typiques de son style.. Énormément de courtes phrases contenant souvent une opposition ou une contradiction ( "il était dans une plaine et une colline, et il n'y était pas". " Il était palpable et évanoui"etc ). De même les citations latines (pas traduite dans mon édition Nelson). Presque une auto-parodie, une caricature de son style, en tous cas une surenchère. Ce qui fait le sel de ses poèmes nuit à ce roman, l'impression qu'il a lâché la barre et laisse le vent de sa maîtrise de la langue faire ce qu'il veut du bateau.. Trop. Beaucoup trop de passages qui n'apportent rien au récit, bien au contraire : il en avait déjà abusé dans Notre Dame de Paris (les chapitres sur l'architecture de l'ancien Paris..) mais là il a exagéré et j'ai survolé nombre de pages en diagonale (ce que je fais rarement). Pourquoi énumérer indéfiniment les noms et titres des Lords, ducs etc ? Il a dû copier des passages de livres et documents historiques. Les listes sont un genre : Charles Dantzig, par exemple, en a fait (encyclopédie capricieuse du tout et du rien), les variations sur un thème aussi mais c'est annoncé tel quel.. Pourquoi toute ces pages documentaires ? Quelques exemples auraient suffi et aurait évité d'attendre 300 pages avant de revenir à l'histoire des personnages qui nous intéressent.. On parle de son projet en 3 temps : un livre sur l'aristocratie, un sur la monarchie et le dernier sur la Révolution (ou la République ou la démocratie je ne sais plus). Quatre-vingt Treize (le 3ème) est beaucoup plus digeste. Pour montrer qu'il sait faire des listes ? Je ne suis pas sûr qu'il ait agrandi sa culture en faisant cela et il a barbé, agacé, le lecteur que je suis. Pour quoi ? Il s'est laissé enivré dans son cabinet d'écriture tout en haut de Hauteville-House dominant la mer ? Je préfère quand Hugo se laisse moins emporté par ses élans lyriques. Quel dommage car l'histoire est bonne, en général bien écrite (malgré mes bémols sur le style), prenante, émouvante, dramatique, édifiante.. Le début, tout en ombres, en silhouettes.. est tout de suite prenant. Le naufrage est à mettre dans une anthologie littéraire des naufrages. On a droit à des "morceaux de bravoure" où les excès (de reformulation etc) peuvent être tolérés mais, en l'occurrence, le principal passage "héroïque" ( le discours de Gwynplaine face aux Lords) métamorphose un personnage, qui jusque-là a peu parlé, en orateur hors-norme, car l'orateur est en fait Hugo lui-même, qui se fiche là de la vraisemblance romanesque, et ceci devient un point intéressant du livre : Hugo en filigrane dans cet écrit. Il est à Guernesey, en exil et l'exil forcé est au début et à la fin du "roman". Il se documente sur les lieux proches et cela donne le naufrage au début du récit.. Comment ne pas voir aussi Lord Clancharlie (le père) en exil comme un portrait d'Hugo en exil ? La fin - que certain(e)s trouve mièvre ou décevante ou autre - m'a touché car j'y ai vu, peut-être à tord, la réminiscence cathartique de la noyade de sa fille et de son gendre, survenue 20 ans auparavant. Il y a aussi dans ce texte de grandes réussites : par exemple, cet enfant que le narrateur omniscient (et omnipotent) regarde et décrit, de loin,de près, est comme le premier enfant du monde.. que l'écrivain démiurge est en train de créer, les phares des Casquets, la marche dans les rues nocturnes désertes, le sommeil des enfants, la soi-disante bonté du très riche.. Ma déception est à la hauteur de mon attente sur ce livre. J'ai un meilleur souvenir des Travailleurs de la Mer (dont le titre est d'ailleurs assez peu adapté à mon avis). Expurgé de tous les passages encyclopédiques, listes, documents historiques etc, l'Homme qui Rit est digne des meilleurs récits de Hugo : ursus vaut bien Jean Valjean, Gwynplaine Gilliat et Déa Cosette.. N'est-ce pas ce qu'ont nécessairement fait les adaptations cinématographiques (que je n'ai pas vues) et les versions raccourcies (que je n'ai pas lues) ?Bon, je vais tenter de ne pas faire comme Victor Hugo, c'est-à-dire trop long. J'indique que, ayant lu plusieurs de ses livres, j'ai eu plusieurs heures de bonheur mais là c'est trop. Trop de redondances hugoliennes : ce qu'il exprime clairement en une phrase, il le décline ensuite en plusieurs, me donnant le sentiment qu'il fait étalage de ses possibilités à varier sur un thème. Je sais que cela fait partie de son style, reconnaissable, je sais qu'Hugo crée un monde en décrivant, crée une pensée en commentant, je sais que l'écriture d'Hugo est "logos" (à la fois "lieu" et "langage") mais j'ai trouvé que là il abusait et usait les figures de styles typiques de son style.. Énormément de courtes phrases contenant souvent une opposition ou une contradiction ( "il était dans une plaine et une colline, et il n'y était pas". " Il était palpable et évanoui"etc ). De même les citations latines (pas traduite dans mon édition Nelson). Presque une auto-parodie, une caricature de son style, en tous cas une surenchère. Ce qui fait le sel de ses poèmes nuit à ce roman, l'impression qu'il a lâché la barre et laisse le vent de sa maîtrise de...
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  • MisterWhite 14/12/2023
    Un chef-d'œuvre de plus à mettre au crédit de l'immense talent d'Hugo - que dis- je : du maître ! Cela faisait des années que je voulais lire celui-là mais à chaque fois, une autre direction me faisait prendre le chemin d'une autre infidélité littéraire. Bref, ce roman d'Hugo, un des moins lus de lui je pense, est une vaste épopée romantico-baroque se situant dans l'Angleterre du XVIIe s., celle des lords et des pairs qui tirent leurs noms de ce que leur caste a été créée pour égaler les rois. Jetez au milieu de ce social monarchique et terriblement aristocratique un trio de saltimbanques, Gwynplaine défiguré de naissance qui aime la belle aveugle Dea, eux-mêmes recueillis par le vieux poète harangueur de foule et misanthrope (et aimant) Ursus, lui-même maître d'un loup : Homo (sic). Le petit contre le grand, la pauvreté joyeuse contre la grandeur malsaine et tyrannique qui est véritable misère, le gouffre allié au ciel, et à la mer, l'amour versus la mort, on en prend plein les mirettes de l'imaginaire, comme d'hab avec Hugo !! Un régal !
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