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Première personne du singulier
Confessions passagères
Hélène Morita (traduit par)
Date de parution : 05/01/2023
Éditeurs :
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Première personne du singulier

Confessions passagères

Hélène Morita (traduit par)
Date de parution : 05/01/2023
Un homme, Murakami?, se souvient de toutes les rencontres et les instants qui ont fait de lui qui il est.
"Somptueux, merveilleux." france inter
Un homme se souvient
De la femme qui criait le nom d'un autre pendant l'amour
Du vieil homme qui lui avait révélé le secret de l'existence, la « crème de la crème...
Un homme se souvient
De la femme qui criait le nom d'un autre pendant l'amour
Du vieil homme qui lui avait révélé le secret de l'existence, la « crème de la crème » de la vie
De Charlie Parker qui aurait fait un merveilleux disque de bossa-nova s'il en avait eu le temps
De...
Un homme se souvient
De la femme qui criait le nom d'un autre pendant l'amour
Du vieil homme qui lui avait révélé le secret de l'existence, la « crème de la crème » de la vie
De Charlie Parker qui aurait fait un merveilleux disque de bossa-nova s'il en avait eu le temps
De sa première petite amie qui serrait contre son coeur le vinyle With the Beatles
Des matchs de base-bail si souvent perdus par son équipe préférée
De cette femme si laide et si séduisante qui écoutait le Carnaval de Schumann
Du singe qui lui avait confessé voler le nom des femmes qu'il ne pouvait séduire
De ces costumes qu'on endosse pour être un autre ou être davantage nous-même.
Un homme, Murakami peut-être, se souvient que tous ces instants, toutes ces rencontres, anodines ou essentielles, décevantes ou exaltantes, honteuses ou heureuses, font de lui qui il est.
 
Après le succès de Des hommes sans femmes, Murakami renoue avec la forme courte. Composé de huit nouvelles inédites, écrites, comme son titre l'indique, à la première personne du singulier, un recueil troublant, empreint d'une profonde nostalgie, une sorte d'autobiographie déguisée dont nous ferait cadeau le maître des lettres japonaises.
 
« Somptueux, merveilleux ; d’une beauté feutrée, bouleversante. » Le Masque et la Plume, France Inter
« Au fil des pages, un sentiment d’intimité, d’un dialogue de comptoir avec un vieil ami. » Les Echos
« Huit merveilleuses nouvelles. » Libération
« Des textes inventifs et captivants » Télérama
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EAN : 9782264081308
Code sériel : 05824
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 192
Format : 108 x 177 mm
10/18
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EAN : 9782264081308
Code sériel : 05824
Façonnage normé : POCHE
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Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • CharlyyPhoenix 18/02/2024
    "Première personne du Singulier" Haruki Murakami (auteur) Hélène Morita (Traducteur) 192 pages. Ed.10-18 (05/01/2023). Un Recueil d'histoires courtes. Je vais vous parler de la première histoire. Le narrateur parle d'une Fille dont il dit avoir perdu de mémoire le nom et le visage, pourtant, il en fera toute une histoire. Il se plonge dans la lecture de son œuvre complète, l'amour et la mort, indissociables (ce ne sont pas mes propos!). "Dis, il se peut que je prononce le nom d'un autre homme au moment où je prend mon pied, ça t'embête pas?" Murakami accepte une relation dont il n'est que le remplaçant... Un Livre bien écrit mais qui ne raconte pas grand chose. "On peut s'imaginer notre propre soupe"... Je n'aime toujours pas la poésie V_V... Même s'il ne s'agit pas que de cela. Phoenix ++
  • Klergau 06/02/2024
    Journal de lecture - 5 février 2024 - Chaque nouvelle comporte ici sa part de mystère, de ce mystère qui, insensiblement, laisse des traces dans notre vie passée. Toujours, dans chacune des nouvelles, quelque chose nous échappe et pourtant, cette chose résonne étrangement en nous comme si elle nous mettait en contact avec une part inconnue de nous. Il ne faut peut-être pas trop chercher à la comprendre, mais plutôt la laisser être un instant au plus profond de soi. Huit nouvelles singulières pour un auteur singulier.
  • mumuboc 05/02/2024
    Lecture audio 8 nouvelles que j'ai écoutées avec plaisir, 8 nouvelles dans lesquelles l'auteur se dresse un portrait, son univers, ses passions (jazz, femmes, conscience, baseball etc) mais avec à chaque un voile de mystère, d'étrange ou de surnaturel et il m'a donné envie d'aller plus loin même si j'ai lu il y a longtemps deux de ses romans et dont je garde un bon souvenir. J'ai aimé ses confessions intimes qui pourraient parfois décontenancer le lecteur sur ce qui anime l'écrivain mais moi cela m'a plu et je dirai même que j'en redemande....
  • edwige31 14/12/2023
    Les huit nouvelles qui composent ce recueil, qu'elles soient inédites ou déjà parues dans des revues, partagent toutes la particularité de se dérouler à la première personne du singulier. Cet usage du "je" crée une ambiguïté délibérée, où le narrateur n'est ni totalement l'auteur ni complètement un autre, instaurant une atmosphère propice à une conversation amicale teintée de nostalgie en évoquant l'ombre de vieux souvenirs. Haruki Murakami, fidèle à son style, place des individus ordinaires dans des situations du quotidien, réussissant à les rendre poétiques ou étranges. Le fil conducteur réside dans les rencontres du personnage principal avec des femmes, que ce soit dans sa jeunesse ou à un âge plus avancé. Ces rencontres fortuites, en apparence sans lendemain, laissent cependant des empreintes indélébiles, faisant ressurgir des faits en apparence insignifiants qui résonnent dans la mémoire des décennies plus tard. La musique, en particulier le jazz, tient une place prépondérante dans ces récits, reflétant l'amour que l'auteur porte à ce genre musical. À travers ces histoires, on perçoit la vaste culture musicale de Murakami et son véritable intérêt pour le jazz. Il parvient à restituer le lien irréversible entre la musique et les moments de nos vies, chaque morceau étant intimement lié à des souvenirs. Parmi les nouvelles, "L'oreiller de pierre" et "Le carnaval" ont particulièrement retenu votre préférence. La première a introduit une nouvelle forme de poésie japonaise, le tanka, offrant des poèmes courts capables de transmettre toute la gamme des sentiments amoureux et de la mort. Murakami, empreint de sensibilité, parvient à faire ressentir le désespoir et la solitude d'une jeune femme rencontrée brièvement. Quant à "Le carnaval", il explore la dualité entre la beauté extérieure et la nature profonde des êtres. La rencontre avec une femme en apparence laide conduit à une amitié sincère centrée sur la musique. Le dénouement révèle le désir de la femme de préserver leur amitié des éventuelles implications de ses activités. La description touchante de leur amour commun pour la musique rend cette histoire mémorable.Les huit nouvelles qui composent ce recueil, qu'elles soient inédites ou déjà parues dans des revues, partagent toutes la particularité de se dérouler à la première personne du singulier. Cet usage du "je" crée une ambiguïté délibérée, où le narrateur n'est ni totalement l'auteur ni complètement un autre, instaurant une atmosphère propice à une conversation amicale teintée de nostalgie en évoquant l'ombre de vieux souvenirs. Haruki Murakami, fidèle à son style, place des individus ordinaires dans des situations du quotidien, réussissant à les rendre poétiques ou étranges. Le fil conducteur réside dans les rencontres du personnage principal avec des femmes, que ce soit dans sa jeunesse ou à un âge plus avancé. Ces rencontres fortuites, en apparence sans lendemain, laissent cependant des empreintes indélébiles, faisant ressurgir des faits en apparence insignifiants qui résonnent dans la mémoire des décennies plus tard. La musique, en particulier le jazz, tient une place prépondérante dans ces récits, reflétant l'amour que l'auteur porte à ce genre musical. À travers ces histoires, on perçoit la vaste culture musicale de Murakami et son véritable intérêt pour le jazz. Il parvient à restituer le lien irréversible entre la musique et les moments de nos vies, chaque morceau étant intimement lié...
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  • katicha 02/12/2023
    Un petit recueil de nouvelles, mais un grand moment de lecture. Murakami nous livre ici quelques moments de sa vie, de la jeunesse à l'âge mûr, sous forme romancée . Des moments qui ont compté pour lui, des rencontres souvent. Mais toujours des rencontres manquées , pour une raison ou une autre, et qui ouvrent des portes sur l'irréel. Comme cet album de bossa-nova jamais enregistré par Charlie Parker, cette lycéenne fan des Beatles à qui il n'a jamais adressé la parole mais qui représente pour lui l'absolu de l'amour, cette femme laide qui l'a accompagné dans l'écoute de sa musique favorite sans jamais dévoiler quoi que ce soit de son identité. Je l'avoue, je ne suis pas adepte des nouvelles en règle générale, mais celles-ci sont écrites avec tellement d'art qu'on s'y laisse prendre et qu'on peut, sans peine, imaginer tout un roman dans l'espace qu'elles nous laissent.
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