Retour à Martha's Vineyard

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

• thebookshereads 01/03/2024

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  J’adore les romans américains qui se passent sur les îles de la côte Est, je pense notamment à Elin Hilderbrand qui me donne à chaque fois envie de prendre vol direction Nantucket. Alors avec ce titre et cette évocation de Martha’s Vineyard, je n’ai pas hésité très longtemps pour découvrir ce roman de Richard Russo. Bilan des courses : une lecture prometteuse et sympathique au départ mais qui a fini par me lasser. J’ai bien aimé le concept de ce trio de vieux copains sexagénaires qui se remémorent leurs années étudiantes et le drame qui les a touché suite à la disparition de leur amie. Pourtant au fil de ma lecture, j’ai commencé à me lasser, trouvant les révélations et le dénouement complètement tirés par le cheveux et sortant de nulle part. Si les personnages masculins m’ont plus par leur sensibilité, leurs questionnements et leur sens de l’amitié, je n’ai pas été convaincue ni touchée par le personnage féminin. En bref, un roman qui avait tous les ingrédients pour me plaire (j’adore les histoire avec des papys!!) mais qui ne m’a pas convaincu sur la longueur. Je me suis ennuyée en partie et je n’ai pas aimé la fin. Dommage !
• Milllie 23/11/2023

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  Lincoln, Teddy et Mickey sont un peu les 3 parias de Minerva, faculté huppée de la côte est américaine. Contrairement à leur camarades, ils ne viennent pas de vieilles familles aisées bien établies et ne font partie d'aucune fraternité. Ils deviennent inséparables pendant leurs années d'étude et c'est le destin, sous la forme du tirage au sort pour la conscription de la guerre du Vietnam, qui va en partie les séparer. Quarante ans plus tard, les voici réunis le temps d'un week-end dans la maison de famille de Lincoln à Martha's Vineyard, maison où ils avaient justement passé leur dernier week-end d'étudiants avec la fascinante Jaci, celle dont ils étaient tous amoureux. Ce roman me semblait fait pour moi (j'adore la littérature américaine et encore plus quand elle se fait satire sociale et égratigne le monde des nantis de la côte Est !) et pourtant j'ai eu énormément de mal à rentrer dans ce récit. La plume de Richard Russo n'est pas en cause, j'ai beaucoup apprécié son écriture et sa manière de caractériser les personnages et les situations en quelques lignes. Par exemple, le père de Lincoln, petit homme d'affaires texan qui se croit important et qui est en réalité imbuvable et terrorise sa famille, se nomme Wolfgang Amadeus... Moser ! Il fallait oser et en même temps cela en dit tant sur le personnage ! Mais passé le plaisir de découvrir ces 3 jeunes étudiants devenus des hommes d'âge mûr, j'ai trouvé que le récit se trainait un peu et prenait beaucoup de temps pour nous décrire la vie de chacun des amis et son histoire. Beaucoup de détails, beaucoup d'introspection et d’atermoiements (surtout dans le cas de Teddy le professeur d'université qui semble être littéralement passé à côté de sa vie - on comprendra ensuite pourquoi) et un roman dans lequel j'avais du mal à avancer. Heureusement le récit s'oriente ensuite plus franchement vers la narration de cette fameuse année 1969, celle du tirage au sort, celle de la fin des études pour les 3 amis et surtout celle où on fait la connaissance de Jaci, jeune fille libre issue d'une riche famille, fiancée et pourtant prête à défier autorités et amies pour défendre son amitié avec les 3 garçons quitte à leur donner un baiser devant toutes ses copines réunies. J'ai adoré en savoir plus sur cette mystérieuse jeune femme disparue à l'issue du dernier week-end passé à Martha's Vineyard avec Lincoln, Mickey et Teddy et dont ils n'ont plus jamais entendu parler depuis. L'auteur décrit brillamment la fascination qu'elle exerçait sur les 3 garçons et la manière dont sa disparition a bouleversé à jamais leur vie. C'est passionnant, d'autant que la seconde moitié du roman nous permet de comprendre de l'intérieur comment chaque homme est devenu celui qu'il est aujourd'hui. En filigrane l'auteur explore de nombreux thèmes, la notion de destin, de déterminisme social, la manière dont les coïncidences ou les rencontres peuvent changer le cours d'une vie. Retour à Martha's Vineyard fut finalement une belle lecture, un roman riche et bien écrit mais qui aurait pu être plus plaisante sans ce problème de rythme. La première moitié est vraiment très lente et laborieuse tandis que tout s'accélère ensuite, l'auteur plaquant même une vraie fausse enquête sur la disparition de Jaci qui je trouve n'apporte pas grand chose à l'histoire. Au final un bon roman mais pas un coup de coeur, néanmoins il m'a donné envie de découvrir d'autres titres de cet auteur.Lincoln, Teddy et Mickey sont un peu les 3 parias de Minerva, faculté huppée de la côte est américaine. Contrairement à leur camarades, ils ne viennent pas de vieilles familles aisées bien établies et ne font partie d'aucune fraternité. Ils deviennent inséparables pendant leurs années d'étude et c'est le destin, sous la forme du tirage au sort pour la conscription de la guerre du Vietnam, qui va en partie les séparer. Quarante ans plus tard, les voici réunis le temps d'un week-end dans la maison de famille de Lincoln à Martha's Vineyard, maison où ils avaient justement passé leur dernier week-end d'étudiants avec la fascinante Jaci, celle dont ils étaient tous amoureux. Ce roman me semblait fait pour moi (j'adore la littérature américaine et encore plus quand elle se fait satire sociale et égratigne le monde des nantis de la côte Est !) et pourtant j'ai eu énormément de mal à rentrer dans ce récit. La plume de Richard Russo n'est pas en cause, j'ai beaucoup apprécié son écriture et sa manière de caractériser les personnages et les situations en quelques lignes. Par exemple, le père de Lincoln, petit homme d'affaires texan qui se croit important et qui est en réalité...

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• majero 17/05/2023

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  Quarante deux ans après l'unif, trois amis, Lincoln au père autoritaire, Mickey le viril rocker et Teddy, intello perturbé, se réunissent à nouveau sur l'île de Martha’s Vineyard. J'ai trouvé un peu lourd le début, les petites tragédies de chacun, jusqu'à ce que soit évoquée la fille dont ils étaient tous amoureux, Jacy mystérieusement disparue depuis 42 ans.
• Athalie2 30/04/2023

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  Trois vieux amis, liés depuis quarante quatre ans, depuis leur première année de fac, reviennent sur l’île de Martha’s Vineyard, en face de Cap Cood. La dernière fois qu’ils s’y sont retrouvés, c’était en 1971, le week end du mémorial day, ils étaient encore les trois mousquetaires, tous les trois amoureux de Jacy, qui au petit jour du dernier matin est partie. Elle a laissé un mot sur la table, et ils ne l’ont jamais revue. Jacy s’est évaporée, une enquête bâclée n’a rien donné, les années ont passé, sans elle. Ils ont 66 ans, plus vraiment le moment des choix, mais ils vont passer quatre jours à rejouer avec le vertige de vies qu’ils n’ont pas vécues, raclant dans leurs souvenirs celui de la jeune fille, tournant autour du mystère qui cristallise toujours une forme de nostalgie mal éteinte. Lincoln a hérité de sa mère la maison sur l’île, qu’il va peut-être se décider à vendre, juste après les retrouvailles avec Mickey et Teddy. Mais vendre cet héritage, ce serait perdre les seuls moments où sa mère lui a dit avoir été heureuse. Il est agent immobilier, marié et fidèle à la pragmatique Anita, une ribambelle de petits enfants. Il semble le plus solide des trois, mais c’est pourtant lui qui creuse la seule piste qui pourrait mener à l’explosion du passé. Les deux autres sont célibataires, Mickey, après deux divorces, assume son rôle : musicien, fondu de rifts de strato caster, motard, pilier de bar, il semble des trois être resté le même que lorsqu’il descendait d’un coup de poing un étudiant dont le seul tort était de les avoir invité dans une demeure ornée de têtes de lion. Les têtes de lion l’avaient énervé, dira-t-il, dessoulé, à ses amis, sans autre commentaire. Il est aussi celui qui a disparu, un temps, au Canada, pour échapper au Vietnam et a ainsi trahi la parole donnée à son père. Teddy est le plus introverti. Il n’est plus enseignant, mais encore éditeur, il répare les textes mal fichus d’auteurs qui consacrent leur mauvaise plume à des recettes de bien être spirituel. Sujet à des crises nerveuses éprouvantes, il les soigne par des retraites monacales. Il est passé à côté d’amours possibles, il est resté sur le bord, dans un costume mal taillé pour la vie depuis une enfance solitaire, entre deux parents peu aimant. Quarante ans avant, ils étaient les trois mousquetaires. D’origine modeste, ils avaient accédé à l’université de Minerva, une petite université de lettres et sciences humaines. C’était l’époque du tirage au sort qui aurait pu les envoyer à la guerre, l’époque du flower power où l’odeur de l’encens tentait de cacher celle des joints dans les chambres d’étudiants, l’époque où Jacy les aimait tous les trois, à sa façon. Elle, elle venait d’une famille aisée et appartenait à une autre bulle qu’eux, celle de la sororité chic et prude des Tanthas. Les trois garçons furent son évasion à elle, un autre monde dont elle éprouvait les contours. Le week end sur l’île, celui où elle a disparu, elle a paru vaciller, plus si certaine de suivre la route tracée, d’épouser Vance, son fiancé si lisse … Ce mémorial day est le pierre angulaire du récit, le fil du récit qui relie les introspections des trois mousquetaires vieillissants, les fils qu’ils ont tiré, les possibles qu’ils n’ont pas explorés. En se retournant sur le mystère Jacy, c’est bien eux qu’ils sondent, en ces jours sur l’île comme un temps à part, un arrêt sur image, Jacy qui s’éloigne, eux qui ne l’ont pas retenue, un autre angle à leur histoire. Le déterminisme des micros évènements, le libre arbitre qui n’est peut-être qu’une illusion, les « et si … » tissent un récit profondément touchant, prégnant, empreint d’une nostalgie jamais désabusée. D’autres personnages, un vieux policier cabossé, le voisin agressif et vulgaire, brandissant Trump en bandoulière, permettent d’éviter le sur place et de clore le huis clos du passé. « Il y a des chances » est le titre original et il résume parfaitement la tonalité de cette « enquête », empreinte d’amitié, de fidélité, à peine éclaboussée par quelques embruns.Trois vieux amis, liés depuis quarante quatre ans, depuis leur première année de fac, reviennent sur l’île de Martha’s Vineyard, en face de Cap Cood. La dernière fois qu’ils s’y sont retrouvés, c’était en 1971, le week end du mémorial day, ils étaient encore les trois mousquetaires, tous les trois amoureux de Jacy, qui au petit jour du dernier matin est partie. Elle a laissé un mot sur la table, et ils ne l’ont jamais revue. Jacy s’est évaporée, une enquête bâclée n’a rien donné, les années ont passé, sans elle. Ils ont 66 ans, plus vraiment le moment des choix, mais ils vont passer quatre jours à rejouer avec le vertige de vies qu’ils n’ont pas vécues, raclant dans leurs souvenirs celui de la jeune fille, tournant autour du mystère qui cristallise toujours une forme de nostalgie mal éteinte. Lincoln a hérité de sa mère la maison sur l’île, qu’il va peut-être se décider à vendre, juste après les retrouvailles avec Mickey et Teddy. Mais vendre cet héritage, ce serait perdre les seuls moments où sa mère lui a dit avoir été heureuse. Il est agent immobilier, marié et fidèle à la pragmatique Anita, une ribambelle de petits enfants. Il semble...

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• PdGvins 03/04/2023

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  Jacy, une jeune femme exubérante, disparait en 1971 sur l'ile de Martha Vineyards. 44 ans plus tard Lincoln, Teddy et Mickey les 3 amis qui ont passé le weekend avec elle se retrouve pour profiter de la même maison du bord de mer avant sa mise en vente. Que s'est il passé? Souvenirs, introspections, enquête, résilience. Trois vies d'américain de la middle class sur quatre décennies, pas les plus simples du pays, entre la guerre du Vietnam et la crise bancaire des subprimes les problèmes n'ont fait que se succéder. Roman contemporain réaliste, sans concession sur la façon de vivre aux Etats-Unis. Avec une question principale, à plus de 60 ans, faut-il se pencher sur son passé?