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Un homme presque parfait
Jean-Luc Piningre (traduit par), Josette Chicheportiche (traduit par), Françoise Arnaud-Demir (traduit par)
Date de parution : 22/08/2002
Éditeurs :
10/18

Un homme presque parfait

Jean-Luc Piningre (traduit par), Josette Chicheportiche (traduit par), Françoise Arnaud-Demir (traduit par)
Date de parution : 22/08/2002

Au chômage depuis un accident de travail, en procès avec son ex-patron, divorcé et détesté par son fils qu’il a toujours négligé, Sully est indiscutablement l’homme le plus malchanceux et...

Au chômage depuis un accident de travail, en procès avec son ex-patron, divorcé et détesté par son fils qu’il a toujours négligé, Sully est indiscutablement l’homme le plus malchanceux et le plus teigneux de North Bath ! Mais le retour de son fils Peter va lui donner l’occasion de se...

Au chômage depuis un accident de travail, en procès avec son ex-patron, divorcé et détesté par son fils qu’il a toujours négligé, Sully est indiscutablement l’homme le plus malchanceux et le plus teigneux de North Bath ! Mais le retour de son fils Peter va lui donner l’occasion de se racheter et, qui sait, peut-être de devenir enfin un homme presque parfait.

« Cette grâce naturelle de conteur, associée à la compassion pour ses personnages, fait de Richard Russo un romancier admirable. »
John Irving

Traduit de l'anglais (États-Unis) par Jean-Luc Piningre, Josette Chicheportiche
et Françoise Arnaud-Demir

 

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EAN : 9782264028488
Code sériel : 3446
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 784
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782264028488
Code sériel : 3446
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 784
Format : 108 x 177 mm

Ils en parlent

« La presse américaine a unanimement salué le talent de l’auteur, le comparant à Saul Bellow, John Irving ou même Dickens, pour sa foisonnante peinture sociale, alternant humour, truculence et douleurs secrètes. »

Le Point

« Il ressort de ce livre à l’humour spécial, un brin cynique, jamais méchant, un hymne à la vie et une jolie leçon d’espérance. »

Notes Bibliographiques

« Un roman à ne pas manquer. Une merveilleuse leçon d’espérance en l’homme. »

La Montagne

« Dans ce roman, on entend la voix de ces types (et de ces femmes). Tous sont drôles, vifs et inventifs. Le ton du récit reflète l’intelligence des personnages. »

The New York Times Book Review

PRESSE

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • isabroot 02/12/2022
    L'histoire de Sully, héros malchanceux, saccagé par une enfance auprès d'un père violent et dont la vie est une dégringolade programmée. Refusant toute responsabilité et engagement, ses choix de vie sont systématiquement destructeurs, comme si tout était condamné d'avance. Personnage foutraque, attachant et séducteur, capable du meilleur parfois, à l'égard de ceux qu'il juge dignes de son respect et de son amitié. Le retour de son fils dont il a préféré ignorer l'existence, et de son petit-fils pour qui il se découvre un étrange attachement, bouscule Sully, l'oblige à revoir ses choix de vie, et peut-être à faire la paix avec lui-même. Portrait tendre et drôle, cruel et loufoque, de cette petite ville de Bath condamnée à disparaitre et peuplée d'individus tous un peu perdus et au bord du gouffre. Trop de longueurs et de digressions dans ce roman, avec des passages sans grand intérêt, à l'image des errements de Sully dans une vie qu'il complique à l'envi. Mais la sauce prend. Humour, scènes déjantées et personnages burlesques font rebondir les passages plus lents et font de ce roman plein de tendresse un tourbillon de vie sous une apparente immobilité. Un miroir de nos questionnements, de nos errances... L'histoire de Sully, héros malchanceux, saccagé par une enfance auprès d'un père violent et dont la vie est une dégringolade programmée. Refusant toute responsabilité et engagement, ses choix de vie sont systématiquement destructeurs, comme si tout était condamné d'avance. Personnage foutraque, attachant et séducteur, capable du meilleur parfois, à l'égard de ceux qu'il juge dignes de son respect et de son amitié. Le retour de son fils dont il a préféré ignorer l'existence, et de son petit-fils pour qui il se découvre un étrange attachement, bouscule Sully, l'oblige à revoir ses choix de vie, et peut-être à faire la paix avec lui-même. Portrait tendre et drôle, cruel et loufoque, de cette petite ville de Bath condamnée à disparaitre et peuplée d'individus tous un peu perdus et au bord du gouffre. Trop de longueurs et de digressions dans ce roman, avec des passages sans grand intérêt, à l'image des errements de Sully dans une vie qu'il complique à l'envi. Mais la sauce prend. Humour, scènes déjantées et personnages burlesques font rebondir les passages plus lents et font de ce roman plein de tendresse un tourbillon de vie sous une apparente immobilité. Un miroir de nos questionnements, de nos errances et de nos fêlures. Très attachant.
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  • Patience82 20/11/2022
    J'avais découvert Richard Russo avec Retour à Martha's Vineyard, lecture qui m'avait plu sans laisser un souvenir exceptionnel. Grâce à ma box littéraire, j'ai reçu ce roman et j'ai donc pu découvrir un peu plus de cet auteur et surtout l'apprécier beaucoup mieux. J'ai donc fait connaissance avec Sully. On ne peut pas dire que la vie lui a souri. Après un mariage décevant avec une femme qui le déteste, un fils qui ne lui parle plus, un accident qui le handicape définitivement, il est devenu un veux célibataire et solitaire ronchon, flanqué de son pot de colle un peu simplet mais bosseur. Ce duo de personnages est attachant malgré leurs défauts. Ils sont d'une humanité touchante et brosse un tableau de cette Amérique qui a souffert. Difficile de devenir cet homme presque parfait avec tout ça. J'ai vraiment beaucoup aimé cette lecture. C'est le genre d'histoire qui, d'un point de vue objectif, est triste et désespérante. Ce qui est raconté tourne souvent autour de la violence, de l'alcoolisme, de cette vie difficile qui n'épargne personne. Mais l'auteur arrive à y instiller suffisamment de touches d'humour pour rendre tout ça plus facile, presque drôle. Détourner les mauvais coups du sort permet de... J'avais découvert Richard Russo avec Retour à Martha's Vineyard, lecture qui m'avait plu sans laisser un souvenir exceptionnel. Grâce à ma box littéraire, j'ai reçu ce roman et j'ai donc pu découvrir un peu plus de cet auteur et surtout l'apprécier beaucoup mieux. J'ai donc fait connaissance avec Sully. On ne peut pas dire que la vie lui a souri. Après un mariage décevant avec une femme qui le déteste, un fils qui ne lui parle plus, un accident qui le handicape définitivement, il est devenu un veux célibataire et solitaire ronchon, flanqué de son pot de colle un peu simplet mais bosseur. Ce duo de personnages est attachant malgré leurs défauts. Ils sont d'une humanité touchante et brosse un tableau de cette Amérique qui a souffert. Difficile de devenir cet homme presque parfait avec tout ça. J'ai vraiment beaucoup aimé cette lecture. C'est le genre d'histoire qui, d'un point de vue objectif, est triste et désespérante. Ce qui est raconté tourne souvent autour de la violence, de l'alcoolisme, de cette vie difficile qui n'épargne personne. Mais l'auteur arrive à y instiller suffisamment de touches d'humour pour rendre tout ça plus facile, presque drôle. Détourner les mauvais coups du sort permet de mieux les supporter au quotidien. Et la plume de Richard Russo fait ça à merveille. Voici 780 pages que je n'ai pas vu passer. Je me note pour plus tard A malin, malin et demi, deuxième roman qui se passe aussi dans cette petite ville, pour pouvoir y retrouver tous ces personnages que j'ai aimé.
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  • Christlbouquine 27/07/2022
    Donald Sullivan, dit Sully, la soixantaine, habitant de North Bath, est au chômage à la suite d’un accident du travail qui lui a laissé un genou en très mauvais état. Il n'en continue pas moins de travailler au gré des chantiers qu’on veut bien lui confier car il est aussi, chroniquement, à cours d’argent. Divorcé, père d’un fils qu’il ne voit pour ainsi dire jamais et avec lequel il entretient des relations plus que distantes, Sully semble concentrer sur lui un bon nombre de problèmes ! Le retour de son fils, Peter, à North Bath est peut-être pour Sully l’occasion d’un nouveau départ. Ce récit fait près de 800 pages et pourtant, à aucun moment on ne sent de lassitude ou l’envie de passer des pages ! Un tour de force dont Richard Russo est coutumier et qui ne nous surprend plus. Cet auteur possède une rare habileté à maintenir l’intérêt grâce à un savant mélange d’humour, de personnages attachants et de rebondissements judicieusement distillés. Rien de trop, donc, dans ce récit qui met en scène un sexagénaire un brin blasé, pas très doué dans ses relations mais chez qui l’on sent rapidement poindre une profonde humanité et une certaine empathie... Donald Sullivan, dit Sully, la soixantaine, habitant de North Bath, est au chômage à la suite d’un accident du travail qui lui a laissé un genou en très mauvais état. Il n'en continue pas moins de travailler au gré des chantiers qu’on veut bien lui confier car il est aussi, chroniquement, à cours d’argent. Divorcé, père d’un fils qu’il ne voit pour ainsi dire jamais et avec lequel il entretient des relations plus que distantes, Sully semble concentrer sur lui un bon nombre de problèmes ! Le retour de son fils, Peter, à North Bath est peut-être pour Sully l’occasion d’un nouveau départ. Ce récit fait près de 800 pages et pourtant, à aucun moment on ne sent de lassitude ou l’envie de passer des pages ! Un tour de force dont Richard Russo est coutumier et qui ne nous surprend plus. Cet auteur possède une rare habileté à maintenir l’intérêt grâce à un savant mélange d’humour, de personnages attachants et de rebondissements judicieusement distillés. Rien de trop, donc, dans ce récit qui met en scène un sexagénaire un brin blasé, pas très doué dans ses relations mais chez qui l’on sent rapidement poindre une profonde humanité et une certaine empathie qui ne demanderait pas grand-chose pour s’épanouir. Aux côtés de Sully, Richard Russo donne vie à une galerie de personnages un poil déjantés, atypiques, surprenants mais qui forment une communauté solide. On fera ainsi la connaissance de Beryl Peoples, ancienne institutrice, chez qui loge Sully, à l’esprit caustique et qui entretient des conversations avec son défunt mari et un masque africain qui trône dans son salon. Clive, le fils de Beryl, qui fonde tous ses espoirs sur un projet de parc d’attractions qui devrait voir le jour à North Bath. Rub, acolyte inséparable et souffre-douleur de Sully. Carl Roebuck, entrepreneur moyennement honnête et époux volage avec qui Sully cultive un rapport amitié-haine ancien. Et encore bien d’autres personnages qui constituent la population disparate de cette ville américaine perdue au fin fond du New Jersey. C’est un récit plein d’un humour caustique, d’une véritable tendresse pour les personnages qu’il met en scène, d’une envie de les rendre meilleurs ou de leur donner une seconde chance malgré les difficultés et les désillusions. Cela parle à chacun d’entre nous dans ce que cela raconte des relations amicales, amoureuses, familiales et dans ce que cela met en exergue de l’importance des choix que l’on fait. Si on a aimé North Bath et ses habitants, on les retrouvera avec plaisir dans cet autre titre de Richard Russo, A malin, malin et demi, qui prend place une dizaine d’années après Un homme presque parfait (mais, petite précision, on peut lire les deux ouvrages indépendamment l’un de l’autre).
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  • Kio971 23/12/2021
    "Un homme presque parfait", de Richard Russo, est la parfaite illustration d'un titre dont la traduction n'a absolument rien avoir avec celui de la langue originale du livre - ici "Nobody's Fool" - et qui ne rend absolument pas le grain de folie que possèdent la majorité des personnages de ce livre. C'est vraiment dommage car c'est la caractéristique principale de ce livre et ce qui en rend les personnages si attachants. Tous sont gentiment déjantés et le roman nous présente les liens qu'ils entretiennent et comment cette douce folie se place au centre de leurs relations. Le personnage principal est Donald Sullivan dit Sully, la soixantaine, ouvrier du bâtiment vivant de petits chantiers qui se présentent à lui au gré des jours : il est tour à tour maçon, plâtrier, menuisier, ou couvreur, cette dernière activité lui ayant causé un sérieux accident du travail qui, si il ne l'a pas laissé réellement handicapé, lui a occasionné une blessure au genou dont il peine à guérir et qui lui provoque une boiterie douloureuse. Malgré tout, tout en cherchant à se faire déclarer travailleur handicapé afin de toucher une pension plus élevée, Sully continue ses chantiers, avec en remorque son éternel acolyte, Rub,... "Un homme presque parfait", de Richard Russo, est la parfaite illustration d'un titre dont la traduction n'a absolument rien avoir avec celui de la langue originale du livre - ici "Nobody's Fool" - et qui ne rend absolument pas le grain de folie que possèdent la majorité des personnages de ce livre. C'est vraiment dommage car c'est la caractéristique principale de ce livre et ce qui en rend les personnages si attachants. Tous sont gentiment déjantés et le roman nous présente les liens qu'ils entretiennent et comment cette douce folie se place au centre de leurs relations. Le personnage principal est Donald Sullivan dit Sully, la soixantaine, ouvrier du bâtiment vivant de petits chantiers qui se présentent à lui au gré des jours : il est tour à tour maçon, plâtrier, menuisier, ou couvreur, cette dernière activité lui ayant causé un sérieux accident du travail qui, si il ne l'a pas laissé réellement handicapé, lui a occasionné une blessure au genou dont il peine à guérir et qui lui provoque une boiterie douloureuse. Malgré tout, tout en cherchant à se faire déclarer travailleur handicapé afin de toucher une pension plus élevée, Sully continue ses chantiers, avec en remorque son éternel acolyte, Rub, dont l'odeur sui generis ferait fuir même un putois. Autour de Sully gravitent les personnages de son petit monde : Beryl Peoples, sa logeuse (ancienne enseignante et toujours terreur de tous les élèves de quatrième qu'elle a eu en classe) qui discute régulièrement avec la photo de son mari décédé posée sur la télé et avec un masque africain ramené d'un de ses nombreux voyages. Il y a aussi Jocko, fournisseur officiel de Sully en comprimés antidouleurs pas toujours officiels (et parfois pas même encore réellement testés); Ruth, sa maîtresse depuis vingt ans (toute la ville est au courant de leur liaison, sauf Zach, le mari de Ruth); Vera, l'ex-femme de Sully, un modèle d'auto-apitoiement pathologique, et toute une ribambelle de personnages secondaires un peu loufoques. Tous font de leur mieux pour survivre dans cette petite ville de North Bath, au nord de New-York, le temps d'un hiver (le roman se passe entre Thanksgiving et le Nouvel An) que Sully espère neigeux afin de gagner quelques dollars à dégager les entrées des maisons des uns et des autres grâce à la déneigeuse chauffante qu'il a subtilisée à son employeur (et qui est l'enjeu d'une éternelle poursuite entre les deux hommes pour la récupérer tout à tour). Un homme presque parfait est un livre agréable à lire, plein de moments hilarants quand on suit Sully dans ses péripéties à travers la ville, avec quelques épisodes doux-amers aussi, qui invitent à une réflexion sur le déclin d'une petite ville dont les habitants vieillissants gardent surtout le souvenir des moments heureux de leur enfance passée dans ses rues et dans ses parcs.
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  • carnet-de-voyage 28/04/2020
    "Nous sommes les forgerons des chaînes qui nous entravent" dixit Mrs Peoples. Beryl pour les intimes. Miss Beryl pour les autres. Pour Donald Sullivan, dit Sully, elle est bien plus... Bien plus que sa logeuse... Bien plus que son ancienne professeur d'anglais de quatrième.... Mrs Peoples a vu 80 printemps, lui, Sully a subit 60 hivers, et les hivers dans cette petite ville au nord de l'Etat de New-York ne sont pas de ceux dont rêvent des touristes en goguette... Non, à Bath, il n'y rien... Sully se veut libre...il est passé à côté de tellement de choses qu'en faire le nombre serait fastidieux, et le bon Donald n'est pas le genre de type à se retourner sur son passé, ni même à envisager l'avenir... Le quotidien lui suffit largement et les emmerdes du jour ont de quoi l'occuper... Qu'importe si certains le considèrent comme un raté, lui il vivote... On peut se demander comment Sullivan va devenir "un homme presque parfait", car il s'agit bien de lui... Oh bien sur, ça peut paraître mièvre au premier jugement , mais le talent de Russo est de diluer dans un pavé de presque 800 pages, des situations, des sentiments qui font que Sully change, évolue, sous nos yeux sans... "Nous sommes les forgerons des chaînes qui nous entravent" dixit Mrs Peoples. Beryl pour les intimes. Miss Beryl pour les autres. Pour Donald Sullivan, dit Sully, elle est bien plus... Bien plus que sa logeuse... Bien plus que son ancienne professeur d'anglais de quatrième.... Mrs Peoples a vu 80 printemps, lui, Sully a subit 60 hivers, et les hivers dans cette petite ville au nord de l'Etat de New-York ne sont pas de ceux dont rêvent des touristes en goguette... Non, à Bath, il n'y rien... Sully se veut libre...il est passé à côté de tellement de choses qu'en faire le nombre serait fastidieux, et le bon Donald n'est pas le genre de type à se retourner sur son passé, ni même à envisager l'avenir... Le quotidien lui suffit largement et les emmerdes du jour ont de quoi l'occuper... Qu'importe si certains le considèrent comme un raté, lui il vivote... On peut se demander comment Sullivan va devenir "un homme presque parfait", car il s'agit bien de lui... Oh bien sur, ça peut paraître mièvre au premier jugement , mais le talent de Russo est de diluer dans un pavé de presque 800 pages, des situations, des sentiments qui font que Sully change, évolue, sous nos yeux sans que l'on s'en aperçoive.... On l'accompagne tout le long de ce fichu hiver 1984-1985... Pour le plus grand plaisir de Mrs Peoples, je ne peux conclure sans citer Virginia Woolf : "Ce qui compte c'est se libérer soi-même, découvrir ses propres dimensions, refuser les entraves." Mrs Peoples est une femme avisée...elle sait que la perfection n'est jamais dans les hommes, mais parfois dans leurs intentions...
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Voyagez hors des sentiers battus, loin d'une littérature conventionnelle et attendue…